Les Etats-Unis détruiront une partie de l'arsenal chimique syrien en mer
Les armes syriennes les plus dangereuses doivent être transportées hors du pays avant le 31 décembre, aux termes d'un accord du conseil exécutif de l'OIAC à la mi-novembre, qui avait alors adopté une feuille de route sur la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à la mi-2014, comprenant un plan détaillé des méthodes possibles de destruction de ces armes sur terre ou en mer.
Mais, en dépit du consensus sur la destruction de l'arsenal chimique hors de Syrie, aucun pays n'a à ce jour accepté qu'elle s'effectue sur son sol. La majorité des autres armes chimiques et des précurseurs entrant dans la composition de produits toxiques, à l'exception de l'isopropanol, pouvant servir à la fabrication de sarin, doit être retirée du pays d'ici au 5 février 2014. Les installations de production déclarées par le régime seront détruites entre le 15 décembre et le 15 mars 2014, selon l'OIAC.
UNE VINGTAINE D'ENTREPRISES CANDIDATES
L'OIAC, qui supervise l'opération, avait invité il y a une semaine les firmes du secteur à manifester leur intérêt en vue de la destruction de près de 800 tonnes d'agents chimiques et de 7,7 millions de litres de résidus. La date limite était fixée à vendredi. Une vingtaine d'entreprises se sont portées candidates, a-t-on appris vendredi de sources proches de l'OIAC.
Les noms des compagnies qui se sont manifestées n'ont pas été révélés. La société publique finlandaise Ekokem en fait partie, a toutefois précisé son directeur général, Timo Piekkari. « Nous avons exprimé notre intérêt concernant certaines des substances qui figurent sur la liste (...) et qui sont assez semblables à ce que nous traitons régulièrement », a-t-il déclaré.
Après une série de manifestations, l'Albanie, sollicitée par les Etats-Unis, a refusé à la mi-novembre que les opérations de destruction de ces armes chimiques aient lieu sur son territoire.