Nétanyahou : J'aimerais croire Rohani, mais je ne le peux pas
Selon M. Nétanyahou, le discours conciliant du nouveau président iranien, Hassan Rohani, est trompeur. Celui-ci a juré à New York que l'Iran ne cherchait pas à se doter de la bombe, puis a parlé au téléphone vendredi avec Barack Obama en quittant la ville, une première depuis 1979 et un signal diplomatique majeur. "J'aimerais croire Rohani, mais je ne le peux pas",déplore M. Nétanyahou.
Selon M. Nétanyahou, l'Iran n'a pas encore franchi la "ligne rouge", mais il "se positionne pour accélérer et passer la ligne quand il le voudra" et ainsi acquérir la bombe. L'an dernier à la même tribune, M. Nétanyahou avait tracé une ligne rouge sur le croquis d'une bombe nucléaire pour montrer la nécessité d'agir vite avant que l'Iran ne devienne une puissance nucléaire.
PAS DE LEVÉE DES SANCTIONS
Il plaide donc pour que les sanctions internationale contre l'Iran ne soient levées "que quand l'Iran aura totalement démantelé son programme de fabrication d'armes nucléaires", et rejette tout "accord partiel" cherchant, pour prix de ces sanctions, des "concessions superficielles".
Si l'Iran venait à se doter de l'arme nucléaire, M. Nétanyahou a affirmé qu'Israël se tenait prêt à frapper "seul" un pays devenu aussi dangereux que "50 Corée du Nord". Un diplomate iranien a immédiatement réagi en séance, en qualifiant ce discours d'"extrêmement provocateur" et de "belliqueux".
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