François Hollande récusé par le peuple ! Par Pauline Ebrart François Hollande conspué par le peuple en colère « La faute à la crise » répond François Hollande dans un discours didactique et laborieux à l’imagerie infantile.
Après avoir été interdit de diffusion, Le rapport Perruchot est enfin disponible. Il aura fallu batailler contre l'omerta de tous les partis politiques et des syndicats, tant employeurs que salariés, mais le combat pour la transparence mené entre autres par Contribuables Associés ou Contrepoints a enfin payé ! Le rapport Perruchot est enfin en ligne, grâce au journal Le Point (Fichier disponible également sur Contrepoints en PDF). Ce rapport dresse l'état des lieux du financement des syndicats et dénonce des pratiques scandaleuses. Comme le résume le journal Le Point : Il ressort que : - Les syndicats patronaux, en dépit de leur opulence, "tapent" dans les fonds des organismes paritaires (Sécurité sociale, Unedic, formation...). - Les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l'État et des organismes paritaires. - Le syndicat agricole dominant, la FNSEA, a un art éprouvé pour confondre fonds publics et militantisme. Au total, le rapport Perruchot dresse, entre les lignes, un rapport consternant de la vie syndicale en France. À base de combines et de faux-semblants. Où l'État participe à un jeu de rôle avec des apparatchiks syndicaux qui ne représentent pas grand-chose. La France compte 8 % de syndiqués et huit "grands" syndicats. Qui ne courent pas derrière les militants et leurs cotisations tellement il est plus facile d'actionner d'autres pompes à fric (parmi lesquelles les comités d'entreprise des sociétés publiques). Pour une paix politique, 4 milliards sont versés chaque année aux divers syndicats et organismes professionnels. Des économies évidentes et totales peuvent être mises en place rapidement si simplement nos dirigeants avaient des «Cou….» A lire le PDF mise en ligne par Lepoint : À lire en intégralité (PDF) Nicolas Perruchot : Homme Politique Français, Membre de l’UMP. Le président Islandais, en visite en France mardi dernier, ignoré par les médias Français. Le président Islandais, Ólafur Ragnar Grímsson, 69 ans, était en visite officielle en France, auréolé des succès islandais contre la crise, et du rôle qu’il a joué dans le redressement spectaculaire de son pays, en décidant à deux reprises de consulter son peuple par référendum. Cette visite a été totalement ignorée par les médias Français*. Pourquoi ? Euro, banques... Les leçons du président islandais, n’ont-elles pas plus à notre président? Il a rencontré mardi dernier, François Hollande pendant 35 minutes. (* à l’exception de rue89.com, qui l’a interviewé.) un Lien intéressant: http://www.rue89.com/2013/02/28/le-president-islandais-trop-de-banques-cest-une-mauvaise-nouvelle-240109
Une autre révolution est possible: le cas islandais En 2OO8, L’Islande est frappé de plein fouet par la crise. 4 ans plus tard, l’économie s’est redressée et les prévisions font état d’une croissance entre 3 et 5%. Au passage, les Islandais ont fait une révolution. Ils ont fait tomber leur gouvernement, deux fois, et ont envoyé en prison les banquiers qui avaient prix des risques inconsidérés avec leur économie. Ils ont refusé de payer les dettes contractées par des banques privées après les avoir nationalisées. Cela ne les a pas empêchés de mener des négociations syndicales et patronales et d’avoir recours à des coupes budgétaires. Mais ils ont refusé de laisser ceux qui les avaient conduit à la faillite continuer à diriger l ‘économie. Et ils en ont profité pour refondre leur système politique.
Bizarrement ou pas, nous n’avons jamais vu au journal de 20h les images du peuple islandais manifestant devant le parlement jusqu’à ce que son gouvernement démissionne. Les révolutions dont on nous parle sont les révolutions violentes. Mais un peuple qui se révolte, tranquillement, sans extrémisme, et qui redresse son économie n’est apparemment pas un sujet pour les journaux télévisés… NNN. Le Professeur Guomundur Ha nous décrit la situation islandaise et la compare à la Grèce (sous titrage français): http://www.youtube.com/watch?v=S_zxnil09DM&;feature=player_embedded
B. Delanoë, subventionne des clowns Subventions aux spectacles de rue à Paris De loin, on pourrait les confondre avec des sacs poubelles. De près, c’est encore pire. Imaginez des hommes et des femmes grimés, encapsulés dans des vêtements blancs et jouant des saynètes devant les fêtards afin de les calmer… Payer des clowns pour isoler l’univers des couche-tard et celui des lève-tôt? Paris est plein d’idées sociales qui sont devenues folles… Grâce aux «Pierrots de la Nuit» ce ne sont plus des éléphants roses mais des mimes, des acrobates et des danseurs, subventionnés par Bertrand Delanoë, qu’aperçoivent les nuiteux éméchés lors de la fermeture des bars et des boîtes de nuit. Présents dans certains endroits chauds de la capitale, ces artistes blafards se déplacent en «brigades» ou en «trinômes» afin d’inciter les «acteurs de la nuit» à baisser le ton. Combien cette association de fantoches coûte-t-elle aux Parisiens? Trop cher! Les «Pierrots de la Nuit» sont une émanation de l’Association de médiation pour un usage optimal de la nuit (Amuon). Cette organisation, soutenue par le PC, est subventionnée à hauteur de 145 000 euros en 2012. Selon le site Delanopolis, l’Amuon est présidée par Renaud Barillet, directeur général adjoint de «La Bellevilloise», une salle de concert de 2000 m2. Durant la dernière campagne présidentielle, tous les candidats à la primaire socialiste y furent invités. Pas étonnant que l’Amuon soit dans les petits papiers de Delanoë. Outre l’octroi de costumes logotypés et d’accessoires lumineux fabriqués pour elle, l’Amuon organise des castings pour recruter ses Pierrots et elle les «forme» à la médiation lors de sessions de 48 heures. Chacune des prestations nocturnes est payée environ 130 euros par participant. (+charges). En juin 2012, l’association prévoyait de recruter une soixantaine de clowns! S’y ajoute une dizaine de médiateurs sociaux. Bien sûr, il suffirait de quelques képis pour obtenir le même résultat. Mais la gauche s’est engagée à réduire le chômage en
2013. Ces clowns au rabais constituent une contribution à cette cause nationale et ils ne seront pas les derniers. Toulouse a déjà créé une troupe de pierrots capitolins. A quand un public de poivrots subventionnés? L’observatoire des subventions. Vos vérifications sur : http://www.observatoiredessubventions.com/2013/subventions-aux-spectacles-de-rue-a-paris/ - l’Association «Amuon» est présidée par Renaud Barillet, directeur général adjoint de «La Bellevilloise».
La Bellevilloise est un espace culturel et événementiel : expos, resto, club, salle de concerts, terrasse... de type loft dans un bâtiment "art Nouveau" datant de 1877. Lien avec le Groupe Oriza une SARL - Entre 2000 et 2011, les subventions de la Mairie de Paris aux associations ont connu une hausse de 52,2 %. Les associations proches de la gauche se servent dans le budget de la Ville.
- Elle est un fléau à la Mairie de Paris, Bertrand Delanoë l’a contractée, c’est la subventionnite aiguë! Pour preuve, aujourd’hui au Conseil de Paris, une délibération sur deux sert à attribuer des subventions. M. le Maire a cédé au clientélisme des associations amies. Et les résultats sont accablants…
Quand Bertrand Delanoë prend les rênes de la Mairie en 2001, le budget pour les associations est de 133 millions d’euros. Dix ans plus tard, il est monté à 203 millions et fut même de 290,5 millions d’euros en 2007. Cette politique dite de solidarité se ressent sur la dette de la ville de Paris qui est passée de 1 milliard en 2001 à 2,9 milliards d’euros en 2011. Le site de la Ville de Paris recense 2 200 associations ayant reçu une subvention en 2011. Cette liste apparemment inoffensive révèle bien des outrances. Afin de rendre le processus de distribution plus opaque, l’obtention des subventions est décidée lors d’une multitude de délibérations, qui se font par arrondissement ou par action. Théâtres, centres culturels, expositions… Les associations culturelles sont les plus consommatrices de subventions avec 94 millions d’euros en 2011. Le seul budget culture de la Ville de Paris était de 370,8 millions d’euros en 2009 contre 227,3 millions en 2000 pour la municipalité Tibéri. Sous Delanoë, la politique culturelle s’illustre par de grands coups de com’ via un dispendieux gigantisme, type Paris Plages ou Nuit blanche. Un exemple : la Maison de la Métallurgie. Fer de lance des lieux culturels alternatifs, cet établissement, via son association Comité des métallos, a reçu 18 500 euros en 2011. Le PS y a ses habitudes, de nombreuses réunions de militants s’organisent dans l’établissement. La réouverture du site en 2007 avait nécessité une remise en état des lieux pour 13,5 millions d’euros. Après la rénovation, elle a connu des problèmes immobiliers (dégâts des eaux dans le hall d’entrée, descellement d’éléments de façade…). De plus, l’association sera rapidement déficitaire de 250 000 euros en 2009. La subvention annuelle de 2 millions d’euros de la Ville de Paris étant consommée à 90 % par les charges de personnel… Ce projet n’a jamais été viable et la Mairie se décharge de toute responsabilité : « La Maison des Métallos a souffert d’une gestion qui a manqué de rigueur et de professionnalisme » ont déclaré les représentants de la Ville. Pourtant Gérard Paquet, l’ancien directeur de l’association n’était pas un débutant. Il avait fondé et dirigé le festival de Châteauvallon (Var) pendant trente deux ans. Au nom du multiculturalisme, le Maire Delanoë a décidé de construire, pour 22 millions d’euros, l’Institut des cultures d’Islam (ICI), installé rue Polonceau et rue Stephenson dans le XVIIIe arrondissement. Ce centre comprendra des espaces dédiés à la culture et deux salles de culte. A l’occasion des prières, les salles culturelles pourront recevoir des fidèles, ce qui, chacun en conviendra, constitue une infraction à la loi sur la laïcité… L’Association des musulmans de l’ouverture (AMO) devra, en principe, rembourser 6 millions d’euros, somme destinée à financer le lieu de culte. Or cette association n’est aujourd’hui pas en mesure d’aligner le moindre centime malgré les voyages de son représentant en Iran ou en Libye… En 2011, le Conseil de Paris a versé à l’ICI 682 200 euros et 75 000 euros pour son local. Les associations antiracistes, soutenues par le PS sont, elles aussi, l’objet de la générosité des Parisiens. SOS Racisme a reçu 235 000 euros en 2011, la Licra 40 500 euros le MRAP 20 000 euros… Les subventions aux associations de migrants comme France terre d’asile et La Cimade se sont envolées à l’occasion des printemps arabes. La Mairie avait débloqué 1,5 million d’euros pour loger des Tunisiens, notamment dans le très chic VIIIe arrondissement… Côté sport, les associations ne sont pas en reste. Le très fortuné Max Guazzini, intime de Bertrand Delanoë, a reçu 235 000 euros en 2011 pour son club de rugby, le Stade Français. Jusqu’à l’arrivée des Qataris au PSG, la Mairie versait un million d’euros de subventions annuelles au club de football. Elle s’est contentée cette année de donner 170 000 euros à la Fondation PSG. Le personnel municipal n’a pas à se plaindre lui non plus. Le Maire gâte ses fonctionnaires… pour avoir la paix. L’AGOSPAP (Association pour la gestion des œuvres sociales des personnels des administrations parisiennes) a reçu 7 874 000 euros en 2011, et 8 millions en 2010. Et pourtant, les grèves s’enchaînent… Encore une fois, estce aux contribuables parisiens de financer ces largesses ? Une centaine d’équivalents temps plein travaillent à la Ville à instruire des demandes de subvention, pour un coût total estimé à plus de 4,2 millions d’euros, selon le rapport de l’Inspection générale de la Ville de Paris de 2009. - Pierre Bergerault de l’observatoire des subventions.
Vérifications sur : l’observatoire des subventions. http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-subventions-de-la-mairie-de-paris-en-forte-hausse/ La gestion catastrophique des logements sociaux
Les sociétés qui gèrent le logement social sont en piteux état. Les dirigeants d’ Adoma – ex-Sonacotra, une boîte spécialisée dans la gestion du patrimoine et qui possède 70 000 logements – ont apporté leur pierre, si l’on ose dire, à ce délabrement.
La suppression du jour de carence des fonctionnaires a été imaginée par Marylise Lebranchu, avec l’aval de l’ Elysée, de Matignon et de ses collègues de Bercy. Il fallait faire passer la pilule amère du maintien en 2013 du gel du point d’indice, décidé par Nicolas Sarkozy en 2011. Problème: la mesure, annoncée le 20 février, coûtera beaucoup plus que les modestes 60 millions d’euros avancés par la ministre de la Fonction publique. L’ Etat devra effectivement débourser 60 millions d’euros pour indemniser les jours de carence des fonctionnaires, mais les hôpitaux ( en déficit global de 800 millions) devront allonger 70 millions, le même montant que les collectivités locales. Ce n’est pas tout: selon les chiffres officiels, le non-paiement du premier jour d’arrêt maladie avait fait baisser les petits arrêts de travail ( d’1 ou 2 jours) de plus de 15%. Permettant une économie sur la masse salariale d’environ 200 millions d’euros. Au total, la suppression du jour de carence des fonctionnaires pourrait donc coûter dans les 400 millions d’euros. Soit bien moins que le gel du point d’indice, qui permet à l’ Etat, aux collectivités locales et aux hôpitaux d’économiser 1,5 milliard d’euros. On l’aura compris, il était hors de question de supprimer aux fonctionnaires, base électorale socialiste, à la fois le beurre et l’argent du beurre. Source et vérifications : Liens directs – l’observatoire des subventions. http://www.observatoiredessubventions.com/2013/les-fonctionnaires-choyes-par-l-elysee/
Les cumulards s'accrochent aux jobs Video de Jean-Louis Masson (Démocratie et République) qui n’hésite pas à critiquer ses collègues députés et cumulards qui abusent du système. Jean-Louis Masson (Démocratie et République) est sénateur et conseiller général de la Moselle : « Ceux qui sont contre la suppression du cumul, sont ceux qui avant tout profitent du cumul. (…) Ceux qui profitent abusivement de leurs fonctions ne sont jamais au Sénat ou à l’Assemblée nationale ». Interview Benoîte Taffin, porte-parole de Contribuables Associés. Voir la vidéo sur les députés cumulards qui abusent. Lien vidéo : Jean Louis MASSON sénateur, son coup de gueule… par Contribuables Source et vérifications : Liens directs – l’observatoire des subventions. http://www.observatoiredessubventions.com/2013/ces-deputes-cumulards-qui-abusent/ Plus grave que Depardieu, l’argent caché du CAC40… en Belgique Passée inaperçue jusqu’ici, une niche fiscale belge permet à nos grands groupes
de déménager des milliards en Belgique. Ils ne s’en privent pas. > S'ils cherchent de l’argent pour faire tourner leurs hauts-fourneaux, le leader CFDT Edouard Martin et ses collègues ouvriers de Florange devraient venir faire un tour au 66, boulevard de l’Impératrice, à Bruxelles. Ici, au 3e étage d’un immeuble austère, leur employeur a logé une discrète filiale baptisée ArcelorMittal Finance and Services. Le réceptionniste évoque «un centre de facturation», une employée descendant pour déjeuner confirme: «Oh, nous sommes juste une toute petite structure, vous savez.» > Le Belge est modeste : fin 2011, les actifs de cette société atteignaient 48 milliards d’euros, les deux tiers des recettes annuelles de notre impôt sur le revenu ! Habilement placé, ce trésor de guerre a généré en 2011 un profit de 1,6 milliard d’euros. Et, ô miracle, ArcelorMittal, qui préfère garder le silence à ce sujet, n’a pas payé un centime d’impôt dessus. Pas plus que l’année précédente, d’ailleurs. Le géant de l’acier pourra toujours plaider qu’il n’est pas le seul à mettre les doigts dans la confiture. Comme le révèlent les chiffres exclusifs de Capital, quasiment tout le CAC 40 profite pareillement de cette niche fiscale belge, jamais évoquée en France, et baptisée «intérêts notionnels». > D’après les calculs de l’économiste Benoît Boussemart, auteur de «La Collusion des pouvoirs face à la crise» (Editions Estaimpuis), les dix-huit plus gros bénéficiaires de cet avantage ont placé outre-Quiévrain près de 100 milliards d’euros. Rien qu’en 2011, ces fonds leur ont rapporté 3,6 milliards d’euros, sur lesquels ils n’ont payé que 67 millions d’euros d’impôts, un taux ridicule de 1,8%, comparé aux 33,3% dont ils auraient dû s’acquitter en France. Le montant ainsi soustrait au fisc, essentiellement français, dépasse 2 milliards d’euros depuis 2010. Un sacré cadeau que le Medef nous avait bien caché.
> Les entreprises peuvent déduire 3% de leurs fonds propres > Sur le papier, le concept d’intérêt notionnel n’a pourtant rien de scandaleux. Petit cours de comptabilité: quand une société a besoin d’argent frais pour investir, elle a le choix entre emprunter (et payer des intérêts aux banques) ou lever des fonds propres (et verser des dividendes aux actionnaires). Or, si les intérêts d’emprunt sont déductibles du bénéfice imposable, les dividendes ne le sont pas. L’entreprise est donc encouragée à s’endetter plutôt qu’à augmenter son capital. «Il fallait corriger cette distorsion fiscale», explique Manoël Dekeyser, avocat en droit des affaires à Bruxelles. > Mais comment faire? > «Exonérer de tout impôt le versement de dividendes serait contre-productif, car il n’est pas bon pour l’économie que les entreprises rémunèrent trop leurs actionnaires», poursuit Me Dekeyser. Mieux vaut en effet qu’elles consacrent leurs profits à l’investissement. Une autre idée a donc émergé, suggérée par l’économiste Bruno Colmant (lire son interview page 22), puis mise en application en 2005 par le ministre des Finances de l’époque, Didier Reynders : retrancher chaque année de la base taxable des entreprises un montant équivalent à 3% de leurs fonds propres. Grâce à quoi le fisc belge peut se targuer d’encourager les sociétés à augmenter leur capital, mais pas à forcer sur les dividendes. CQFD. "On peut dire que le royaume a mis dans le mille !" > «Tout ça, c’est de l’habillage doctrinal pour maintenir une bonne grosse niche fiscale, dénonce Marco Van Hees, inspecteur des impôts à La Louvière. Dès le départ, ils savaient très bien que la mesure allait être dévoyée. C’était même l’objectif !» Difficile de donner tort à ce militant du Parti du travail de Belgique, auteur d’un ouvrage intitulé «Le Frankenstein fiscal du Dr Reynders» (Ed. Aden). De l’avis général, le royaume a créé les intérêts notionnels pour remplacer une autre niche, celle des centres de coordination, que la Commission européenne avait retoquée en 2003. «On peut dire qu’on a mis dans le mille !», jubile Reynders. > Depuis l’adoption du système des intérêts notionnels, les groupes du monde entier ont déposé environ 500 milliards d’euros de capitaux propres en Belgique. Loin de servir à bâtir des usines, ces montants hallucinants sont placés sur les marchés ou prêtés à des filiales. «C’est notre banque interne», justifie-t-on chez LVMH. Danone est un cas d’école : en 2011, la ligne «ventes et prestations» de son antenne belge DFI n’a pas dépassé 4 306 euros. Cela ne fait pas beaucoup de yaourts ! En revanche, ses 10,7 milliards d’euros d’actifs lui ont rapporté 296 millions en produits financiers. Et comme elle n’emploie que six salariés, son bénéfice a atteint 243 millions, sur lequel elle n’a payé que 19 millions de taxes grâce à la niche bénie. Soit un taux d’imposition de 7,8%. > Bercy ne peut rien faire, car le Conseil d'Etat a validé le dispositif > Et encore, le roi du lait pourrait faire mieux. «Généralement, nous arrivons à descendre à des taux proches de 4%», témoigne Christian Chéruy, associé au cabinet bruxellois Loyens & Loeff et expert dans l’art de ces montages. Le groupe Sanofi est le dernier en date à s’être laissé séduire. En fouillant dans les registres belges, Benoît Boussemart a découvert qu’en février dernier le géant pharmaceutique avait discrètement domicilié près de Bruxelles une filiale baptisée Sanofi European Treasury Center. Il y a injecté 2,1 milliards d’euros de capitaux propres en juin, et 5 autres milliards en septembre, vingt-deux jours avant d’annoncer la suppression de 900 postes en France pour «améliorer ses performances économiques». Faites le calcul : sauf accident, cet exil financier pourrait faire économiser à l’entreprise 71 millions d’euros d’impôts l’an prochain. > Bernard Tapie, qui vient de demander à Gérard Depardieu «de revenir», a lui aussi cédé aux sirènes des intérêts notionnels : il a lui-même créé une filiale en Belgique à l’automne 2010. Dans les comptes que cette structure a déposés fin novembre, on relève 215 millions d’euros de capitaux propres, c’est-à-dire une bonne partie de la fameuse cagnotte que l’Etat a reversée à l’ex-patron d’Adidas dans l’affaire du Crédit lyonnais. En nous rendant sur place, avenue Ernestine, à Bruxelles, nous avons constaté qu’il ne s’agissait que d’une boîte aux lettres. Elle débordait un peu, d’ailleurs. Selon nos informations, cette société n’a pour le moment rien rapporté au bouillonnant homme d’affaires. Mais à terme, elle pourra lui permettre de défiscaliser tous ses produits financiers. > En France, peu d’experts se sont penchés sur le sujet des intérêts notionnels. Bercy, très prompt à dénoncer l’exil fiscal d’un Depardieu qui coûte cent fois moins, est resté coi devant nos questions. A sa décharge, le gouvernement ne peut pas faire grand-chose. Voilà près de deux ans, le Conseil d’Etat a rendu un arrêt favorable à Alcatel-Lucent, qui valide le recours à cette pratique. Et à l’automne dernier, alors que la contestation contre les intérêts notionnels grandissait en Belgique, ArcelorMittal a discrètement viré 39 milliards d’euros de sa filiale de Bruxelles vers une autre de ses sociétés, luxembourgeoise, cette fois. On n’en sortira jamais. Retrouvez cet article sur capital.fr - Gilles Tanguy La volonté selon Yeshayahu Leibowitz Par Daniel Horowitz
Le concept d’impératif catégorique du philosophe Emmanuel Kant consiste à proposer à l’homme une conduite morale basée sur la raison de manière à que l’on puisse la poser en règle universelle, et donc fonder la loi sur base d’un consensus. Mais Yeshayahu Leibowitz, penseur du judaïsme, philosophe et scientifique, objecte que tout en acquiesçant à ce principe l’on ne peut faire l’impasse sur la volonté humaine, parce que celle-ci défie les lois de la Nature et donc celles de la raison. Il pense donc que l’homme ne fait pas partie de la Nature justement parce qu’il est capable de dissocier sa volonté de sa raison. Les femmes ont des rêves à ne plus dormir sans vous Par Louise Gaggini C'est la journée des femmes. Mais une fois retournés au silence de la 25e heure, vous n'aurez toujours pas Messieurs, approché le monde des femmes. Ce vaste et inquiétant « continent inconnu » que vous aimez par goût, et détruisez par peur d'une addiction qui vous rendrait «irrésistants », sans volonté et sans force ainsi que Samson avec Dalila, alors qu'il vous semble avoir encore tant de batailles à gagner, de territoires à conquérir... |
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