L’Etat islamique un génocide sur les enfants
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L’Etat islamique pratique un génocide systématique des minorités non musulmanes sans épargner les enfants rapporte dans un compte rendu accablant le Comité des droits de l’enfant des Nations unies (CRC).
Dans le rapport du protocole facultatif sur les enfants impliqués dans le conflit irakien les experts du Comité se disent « profondément préoccupés par le recrutement d’enfants par des groupes armés, en particulier dans les camps de réfugiés en Irak, et sur l’utilisation des enfants, notamment d’enfants handicapés, dans le cadre d’actions terroristes. »
En Irak, les experts rapportent le cas d’une explosion des cas de ventes d’enfants issus des minorités sur des marchés d’esclaves, de prostitution d’enfants ainsi que l’exploitation pornographique d’enfants dans un cadre pédophile.
Le ministre des droits de l’homme en Irak Mohammed Mahdi Al-Ameen Bayati a évoqué l’application de pratiques nocives en Irak, comme les mutilations génitales féminines, les châtiments corporels, les mariages d’enfants mineures et forcés ainsi que les crimes d’honneur. Il évoque aussi les problèmes liés à la loi islamique (charia) appliquée en Irak selon laquelle l’adoption d’enfants étant illégale, interdit à ces enfants l’accès à la nationalité irakienne, en faisant ainsi des apatrides.
Les minorités chrétiennes, yézidis et kurdes subissent un exil forcé et une traque systématique de la part des soldats de l’Etat Islamique dans l’indifférence des musulmans locaux.
Selon le rapport, les enfants issus des minorités capturés par les soldats de l’Etat islamique sont enterrés vivants ou décapités.
Le Hezbollah en 2006 avait déjà utilisé des enfants handicapés en les plaçant dans des sous sols d’immeubles afin que les radars de Tsahal, pensant détecter des terroristes, frappent l’immeuble, tuant ainsi des enfants dont les dépouilles était alors exposées aux médias occidentaux.
Selon les rapports de commandos (Golani) de Tsahal sur les activités vécus sur le front lors de la dernière guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, décrivent l’utilisation d’enfants palestiniens « entre 3 et 6 ans » portant sur eux plusieurs charges d’explosifs déclenchés par télécommande une fois à proximité de soldats israéliens. L’enfant étant souvent porteur d’un drapeau blanc pour alléger la vigilance des commandos.
Rappelons qu’aucun rapport sérieux n’a été publié par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies sur l’exploitation d’enfants soldats par le Hamas, le Hezbollah ou le Fatah, malgré les preuves apportées par Israël ainsi que les multiples témoignages de civils palestiniens.