Des losers volent la République ?
Par Louise Gaggini
Avez-vous remarqué que ceux qui parlent et brandissent la morale et l’éthique, clament qu’il faut refaire le monde, donnent à voir une image idéale d’eux, sont presque toujours ceux qui dans la vie mentent, trichent, resquillent et ne vivent que dans le mensonge, l’opportunisme, la médiocrité des sentiments et des actions?
Pas toujours repérables surtout quand ils font de la politique, au PS sévissent quelques spécimens du genre, ils maîtrisent parfaitement le double langage ; la duplicité et le camouflage atteignent avec eux des hauteurs vertigineuses.
Chaque jour et à toutes les heures (la campagne pour l’élection présidentielle de 2017 ayant largement commencé) on peut les lire ou les voir dans des médias sous influences, passer de l’humanisme échevelé aux questionnements les plus absurdes (l’intelligence n’est pas souvent au rdv de leurs avidités) pour le seul désir d’être admiré, regardé, reconnu comme leaders, et pouvoir satisfaire l’insatiable besoin qu’ils ont de contrôler le monde et les gens. Devenir ministres, députés, Président, le rêve absolu pour certains.
Narcissiques et mégalos, charismatiques, mais Hitler aussi l’était, ils diffusent un charme vénéneux qui peut fasciner comme la flamme fascine les papillons et parviennent à faire passer pour du courage et de l’engagement, de la force, ce qui n’est que manipulations, égocentrisme, et le reflet de leurs désordres enfouis.
Des hommes et des femmes qui fonctionnent sur les mêmes schémas et pour les mêmes raisons de contrôle. Comme il n’y a pas de hasard, ils sortent des mêmes écoles, se repèrent, parfois s’épousent et travaillent ensemble, lient même des intérêts opposés pour un objectif précis de pouvoir immédiat.
Commencent alors des joutes de séduction et de manipulations où n’entrent en jeux que leurs appétences pour les privilèges, l’argent, la puissance des ors de la République, très loin de la fonction politique et du bien commun. Pas de combats de titans, mais des dévorations de basse cour qui souillent nos Institutions, donnent aux yeux des Français sidérés par leurs dérives, le sentiment d’un gros foutage de gueule, l’impression amère de s’être une fois encore fait piégés, comme toujours, comme tout le temps, et à chaque fois qu’on leur propose ces mots fondateurs appris sur les bancs de l’école « liberté, égalité, fraternité » que chaque Français porte en lui comme l’espérance d’un monde plus juste, alors qu’ils ne sont plus que des mots inertes aux frontons des édifices.