Le dernier livre d’Alexandre Del Valle
est un manuel de remoralisation
des Occidentaux
Par Jean Claude Chauvin
« L’art suprême de la guerre, c’est de vaincre l’ennemi sans combat et, pour cela, d’utiliser des hommes vils, de compromettre les chefs, de désorganiser l’autorité, de ridiculiser les traditions, de semer la discorde entre les citoyens, de dresser les jeunes contre les vieux, de perturber l’économie, de répandre l’immoralité et la débauche », Sun Tzu, général chinois du IVe siècle av. J.-C. L’auteur de l’art de la guerre est d’une surprenante actualité, aujourd’hui à l’ère d’une véritable guerre des représentations, le constat d’une « culpabilisation de l’Occident » ne fait plus de doute.
Après avoir publié de nombreux ouvrages sur le terrorisme islamiste, les guerres des Balkans et d’Irak, la Turquie, la persécution de chrétiens et des juifs dans le monde, et la convergence des idéologies totalitaires, le géopolitologue renommé Alexandre Del Valle sort un nouvel essai aux éditions du Toucan : « Le Complexe Occidental : Petit Traité De Déculpabilisation ».
Dans son dernier ouvrage, l’auteur nous propose cette fois-ci un véritable manuel de contre-désinformation à l’usage des occidentaux. Il y établit le diagnostic du « malaise occidental », en y analysant consciencieusement la manière dont se répand tel un « virus », la haine de soi, à travers un véritable « enseignement du mépris de soi », qui comme l’a démontré Sun Tzu est la plus grande menace qui puisse exister « bien plus dangereuse pour l’Occident que tout autre type de péril extérieur, car celle-ci vise à lui faire perdre ses défenses immunitaires ».
Yuri Bezmenov (ancien agent du KGB) expliquait que la première étape fondamentale de la subversion était la « démoralisation » (1). Cela consiste à déformer la réalité, pour culpabiliser des sociétés entières de leur Histoire et de leurs valeurs qui déterminent leur mode de vie. Dans cette nouvelle représentation, l’Occident y est dépeint comme l’éternel bourreau des autres civilisations, et remettre en question cette vision est scandaleuse, voire suspecte…
Ce « politiquement correct » est un authentique terrorisme intellectuel, ainsi cet ouvrage s’inscrit dans la continuité de ceux qui, comme Jean Sévilla, s’évertuent à rétablir la véracité des faits, trop souvent occultée par un « anti-racisme » idéologique qui montre son vrai visage en culpabilisant aujourd’hui des générations entières pour des « fautes » d’hier dans le but d’exiger une repentance de la civilisation occidentale qui serait intrinsèquement mauvaise.
Les plus grands maux de l’Occident sont donc psychologiques, la solution à cette « dépression collective » réside donc dans une indispensable « thérapie globale de déculpabilisation », qui consiste au « réarmement moral », pour regagner l’estime de soi, condition sine qua non pour être respecté par l’Autre.
Pour vaincre cette « culpabilisation collective », Del Valle démonte un à un les mythes fondateurs du « politiquement correct » les croisades, l’esclavage, la colonisation, Al-Andalus… Pour retrouver les raisons objectives d’être fier de lui-même, il faut réapprendre et revaloriser l’Histoire de la civilisation occidentale judéo-chrétienne. Il faut rappeler que l’Occident né avec la philosophie grecque, qui va engendrer la démocratie, la liberté qui va de paire avec la responsabilité.
Et justement le principal responsable de cette auto-flagellation n’est autre que « l’Homme blanc judéo-chrétien ». Le pire ennemi de l’Occident est l’Occident lui-même, l’Occident qui ne défend pas, l’Occident qui se perd, l’Occident qui s’éloigne de ce qu’il est, l’Occident qui s’aliène, l’Occident qui se renie, l’Occident qui se trahit, l’Occident qui se détruit…
Dans ce monde multipolaire, à l’heure du choc des Civilisations, alors que l’Occident semble se retirer de l’Histoire, ses valeurs et son identité se font de plus en plus attaquer en leur sein. Cet ouvrage donne les clés pour affronter l’avenir, et relever les défis urgents d’aujourd’hui afin de permettre le sursaut de la civilisation occidentale, face au péril qui lui fait face. Retrouver la fierté de ses racines, de ses valeurs, de son Histoire est la condition nécessaire à la survie, à la reproduction, au rayonnement et au salut de l’Occident. A nous d’être à la hauteur de l’enjeu, et donc d’œuvrer dans le but de faire l’Histoire pour ne pas en disparaître !
JL.Chauvin
Source : Riposte Laïque
TVL : Alexandre Del Valle sur le complexe occidental