La France tangue entre immigration…et immigration
Par Pauline Ebrart
En 2001, la destruction des tours du World Trade Center, marqua un tournant dans l’évolution des civilisations et de l’équilibre mondial, tandis que l’Islam orthodoxe s’opposait définitivement à la Chrétienté et l’Orient à l’Occident.
Mais, si les Occidentaux furent ce jour-là tous « Américain », et que la peur d’un terrorisme qui pouvait atteindre n’importe qui n’importe où, envahissait les mentalités, la France, partagée entre des intérêts économiques et la culpabilité de colonisations spoliatrices dont elle fut l’auteur, n’a cessé de tanguer entre immigration… et immigration, laissant s’épanouir en elle, le cheval de Troie.
Qui est politiquement incorrect ?
Qu’elle soit choisie ou clandestine, l’immigration, qui porte en elle toutes les difficultés et violence des ghettos et des cités dans lequel elle a été « concentrée » (cette indignité consensuelle des gouvernements de gauche ou de droite) n’est jamais amalgamée à l’islamisme par peur d’être politiquement incorrect. Par justice aussi. De la même façon que tous les Allemands n’étaient pas nazis, tous les immigrés ne sont pas islamistes. Et il y a une différence profonde entre l’Islam et le fanatisme qui en dérive.
Hélas, parce qu’ils n’ont pas été pris en compte et que le plus souvent ils ont été exploités (le problème des harkis, morts ou blessés en défendant la France et qui vivent dans des baraquements dans l’arrière pays Niçois est une honte que nous devrions tous porter) un grand nombre de jeunes Français d’origine maghrébine et, ou, de confession musulmane, auquel s’ajoutent des immigrés clandestins et sans papiers issus des mêmes pays d’Afrique, s’est tourné ou a été aspiré par des Imams et des écoles coraniques qui avec l’alibi de l’instruction, intoxiquent leur esprit et récupèrent leurs frustrations à leurs profits et à ceux d’intérêts politiques ou la religion le dispute au pouvoir, le « Djihad islamique ».
Et alors qu’ils croient redécouvrir une dignité qui leur a été déniée et des forces nouvelles au travers de la foi, ils tombent insidieusement dans les schémas structuraux des fanatismes religieux.
Pourtant, l’Histoire a démontré les horreurs dont sont capables les Eglises sous le couvert d’un dieu, et l’Islam, celui qui fut des lumières est aujourd’hui déformé et ré interprété selon les besoins des mouvements Islamiques, n’hésitant pas à corrompre et à entraîner des populations dans des guerres et des terrorismes où dieu, quel que soit le nom qu’on lui donne, n’a évidemment rien à voir.
Qui mieux que la religion peut fédérer des millions
et des milliards d’individus ?
Partout dans le monde aujourd’hui l’Islamisme fanatique et violent, autoritaire et lapidateur de femmes, poursuit son avancée Moyenâgeuse en installant la Charia comme première loi dans les pays du Moyen-Orient, du Maghreb et sur tous les territoires qu’il pénètre. Ainsi que le fascisme le fit avant lui, c’est en proposant des réponses immédiates aux difficultés sociales des plus pauvres, que l’islamisme s’enracine. Pour exemple le Hezbollah au Liban, les Talibans au Pakistan, les frères Musulmans en Tunisie.
L’Islamisme n’est pas un mouvement, mais une multitude de mouvements, qui naissent l’un de l’autre et s’étendent ainsi que des tentacules, mais, s’il est naturel que des pays Musulmans aient des gouvernements Musulmans, même si on peut déplorer le sort des femmes qui y vivent, il n’est pas normal qu’ils veuillent étendre leurs façons de vivre, leurs lois et leurs cultures jusque dans des républiques laïques qu’ils n’hésitent pas à détruire avec des roquettes, des attentats, du terrorisme. Sous le prétexte d’être le bras armé d’un dieu, ils détruisent des vies et arment des enfants qu’ils forment à la haine.
Sans tomber dans des paranoïas outrancières, on peut s’inquiéter pour une France, qui dans certains quartiers de Paris, de Marseille ou de Lille, ne peut plus avoir de jeunes filles en jupe, tant le danger qu’elles se fassent bousculer ou frapper, dans le moins pire des cas, est grand.
Comment remédier à ça ?
En France, plusieurs solutions peuvent être imaginées : un urbanisme plus humain, l’arrêt immédiat des concentrations de populations communautaires dans des villes dortoirs, des écoles adaptées à la multiplicité des langages avec des professeurs formés à la psychologie ou l’ethnologie, surtout une meilleure redistribution des richesses, l’accès à un avenir moins sombre, du travail, de la reconnaissance, de la dignité.
Surtout la prise en compte que la France de la même façon que le Canada, l’Amérique ou d’autres pays, ne peut plus aujourd’hui, économiquement et socialement, intégrer tous les étrangers.
Qu’il lui faut choisir qui elle veut aider et comment.
Déjà, aider « réellement » sur le territoire, l’intégration des Français d’origine étrangère, leur faciliter les accès aux écoles, aux emplois, les reconnaître pour ce qu’ils sont, et que nous sommes nombreux à être, des « Français venus d’ailleurs » avec des caractéristiques culturelles qui sans être occultées, doivent passer derrière celles de la République laïque Française. Les aider et leur accorder la dignité et le respect auxquels ils ont droit, au lieu de les maltraiter à la moindre occasion, ce qu’ils rendent au centuple sous toutes sortes de formes : vandalisme, bagarres des rues, délinquances plus ou moins graves qui vont de la simple rixe au développement d’économies parallèles liées à la drogue, de réseaux de vols de voitures et d’objets de luxe au proxénétisme. Du coup de poing au coup de couteau, au meurtre.
Le siècle des lumières et les avancées sociales font toujours partie du patrimoine Français, mais pour ce qui est des immigrations nouvelles, celles justement qu’il est maintenant impossible d’intégrer, il existe des actions déjà appliquées par d’autres pays démocratiques.
- Accepter les réfugiés politiques qui sans cela seraient assassinés dans leur propre pays,
- Refuser les autres, à moins qu’ils n’aient un contrat de travail, un billet aller et retour et un certain nombre d’euros de façon à pouvoir subvenir à leurs besoins immédiats.
Ces règles de base appliquées par de nombreux pays du monde, permettent de gérer assez efficacement les entrées sur les territoires.
Cela ne veut pas dire que les populations en transhumance seraient abandonnées à la famine et au manque, mais il est possible et préférable d’aider les gens dans leur propre pays, cela se fait déjà et reste à développer plus encore.
Évidemment une autre mesure s’ajoute à celles que nous venons d’évoquer, la nécessité pour l’Occident de cesser de placer ses marionnettes aux sommets des états d’Afrique où d’ailleurs. Des « rois nègres » qui avec notre appui s’approprient les richesses de leurs pays sans chercher à développer quoi que ce soit de productif pour les populations, et qui ne cherchent qu’à faire la part belle aux Occidentaux avec qui ils font des affaires.
Les récentes révolutions Arabes ont parfaitement démontré ces « vices » de forme, mais les scandales financiers et politiques liés à FrancAfrique tout autant.
Pour conclure, supprimons les ghettos, développons de l’emploi et un avenir pour ces Français d’origine étrangère sacrifiés depuis trop longtemps, et faisons qu’en France le civisme retrouve ses droits, mais pour le reste, à l’impossible nul n’est tenu, et au vu des difficultés économiques actuelles, il semble normal de réduire aussi bien les dépenses somptuaires de l’Etat et du gouvernement que la cour des comptes a pointé du doigt, que l’aide généralisée sans distinction de statut sur le territoire Français.
Un jour reviendront les « vaches grasses » et le monde sera moins dur, mais aujourd’hui il est nécessaire de faire des choix, si douloureux soient-ils. Le thème « Des mains sales » a beaucoup été développé en littérature, ce n’est pas pour rien.
P.E
La Guerre contre l'islamisme et le terrorisme
Lili par Pierre Perret
A savoir :
« Les Frères musulmans (FM) (arabe :معية الأخوان المسلمين, jamiat al-Ikhwan al-muslimin, littéralement Association des Frères musulmans) : Est une organisation panislamiste fondée en 1928 par Hassan el Banna à Ismalia au nord-est de l’Egype avec comme objectif une renaissance islamique, la lutte officiellement non-violente contre l’influence occidentale. Elle a rapidement essaimé ces idées dans les pays à majorité musulmane du Moyen-Orient, au Soudan et dans une moindre mesure en Afrique du Nord, et a établi des « têtes de pont » jusqu’en Europe. Certains groupes de partisans se sont constitués en mouvements autonomes, comme le Jama’a al islamiya ou encore le Hamas.
Son opposition fondamentale et parfois violente aux États laïcs Arabes a amené son interdiction ou la limitation de ses activités dans certains pays comme la Syrie ou encore l’Egypte. La lutte contre l’État d’Israël est au cœur du mouvement depuis sa fondation, et le théoricien du Jihad armé, Sayyi Qutb, fut l’un de ses membres égyptiens les plus en vue. Néanmoins, ses différentes branches ont depuis condamné le recours à la violence en dehors de la Palestine. Le mouvement entretient avec les institutions promouvant le wahhabisme saoudien des relations alternant entre la coopération et la rivalité.
La nébuleuse des Frères musulmans serait coordonnée par la Muslim Association of Britain if Brutaub de Londres, s’appuyant sur la banque Al-Taqwa. Néanmoins, selon Xavier Ternisien, elle ne constitue pas une structure pyramidale centralisée mais une mouvance hétérogène, labile et multiforme ».