« Science, it’s a girl thing », la campagne de l’union européenne pour attirer les femmes vers les métiers scientifiques
va plutôt les attirer vers les filières esthétiques…
« La science, un truc de fille » : apparemment, « femme », cela faisait trop sérieux, trop adulte… et la science, c’est bien trop rébarbatif pour les femmes. Il faut la rendre girly, avec des couleurs flashy, des images de rouge à lèvres et de vernis. Et les incontournables talons hauts.
Avertissement : cette vidéo est susceptible de provoquer des attaques cérébrales chez les épileptiques, les féministes et les êtres humains détenteurs d’au moins 12 neurones en état de fonctionnement.
Apparemment, certaines agences de communication ne connaissent pas la crise. Il faut dire que l’union européenne leur permet de recycler une pub pour Sephora et de se faire payer grassement.
Et que fait passer cette vidéo comme message exactement ?
Que les filles gloussent, s’intéressent surtout au maquillage et que si le rose n’est pas la couleur dominante elles ne peuvent s’intéresser à un sujet.
Qu’une femme scientifique c’est sexy, et que l’excitation qu’il y a à résoudre un problème, ou les avantages d’avoir un métier bien rémunéré est parfaitement accessoire.
Une campagne de pub peut-elle réellement remplacer des actes concrets ?
L’argent dépensé n’aurait-il pas été mieux utilisé à rémunérer des scientifiques de haut niveau pour qu’ils interviennent dans des collèges ?
Ce rapide coup de projecteur sur l’Union Européenne permet juste de savoir que fondamentalement « rien n’a encore changé » !