Rien n’est jamais acquis à l’homme !
Le 8 mars rappelle à nos pays privilégiés, malgré les difficultés qui perdurent et les autonomies encore à défendre, à gagner ou à développer, que dans de nombreux pays du monde, les femmes sont traitées comme des objets que la nature auraient seulement créé pour que les instincts archaïques des hommes puissent s’exercer.
Bahreïn, Qatar, Afghanistan, Arabie Saoudite, Iran…En fait de nombreux pays du Moyen-Orient, où être femme signifie être soumise à l’autorité et la discrétion d’un homme ou d’un patriarche, d’une communauté religieuse et civile, et seulement réduite aux interdits édictés en loi suprême.
Le Moyen-Orient bien sûr, mais aussi des pays et des continents imaginés plus libres, comme l’Inde ou la Chine qui, il y a à peine quelques décennies, donnait encore ses bébés-filles à manger aux cochons ; des pays où la prostitution et les mariages arrangés portent et maintiennent une économie parallèle fondée sur l’exploitation majeure des filles et des femmes.
Et enfin, dans presque tous les pays de la planète, France incluse, où les femmes sont dépréciées, maintenues dans des sphères inférieures, tous secteurs et milieux sociaux confondus, seulement parce qu’elles sont femmes.
C’est évidemment difficile de comprendre pourquoi, alors que nous savons imaginer tant de techniques élaborées, aller sur la lune, recréer la vie, réduire les souffrances, les hommes instinctivement ont cette nécessité d’avoir une sorte de jouet exutoire, qui les satisferait dans leurs goûts et les servirait à la demande, serait juste né pour lui…
C’est sans doute difficile d’être un homme, mais être une femme est de l’ordre de l’impossible ; encore plus en ces temps troublés où l’idée de la survie ramène le primitif en surface, cette préhistoire qui a toujours permis à l’humanité de dépasser les difficultés qu’elle engendre, mais qui hélas, réveille en elle aussi, l’hydre jamais bien loin et prêt à la dévoration.
Alors, pour ce 8 mars et pour les quelques jours qui suivront, nananews vous propose un tour d’horizon des acquis, des possibles et des impossibles avec lesquels nous devons vivre, un dossier sur l’évolution des droits des femmes, extrêmement documenté, mais aussi des sujets où l’espérance, l’espoir, la beauté s’ajoutent aux compétences.
Bref, nous avons voulu avec ce spécial 100% féminin, rendre hommage à toutes les femmes, évidemment, mais surtout leur rappeler que « si rien n’est jamais acquis à l’homme » par définition « rien n’est jamais perdu aux femmes !»