Les islamistes avec la lapidation,
incitent aux viols collectifs
Par Louise Gaggini
La lapidation de Doa Khalil Aswad, 17 ans, qui fut fracassée par pierres et coups de pieds jusqu’à ce qu’elle meurt, sous le prétexte qu’elle était amoureuse d’un garçon, démontre bien comment l’islam a été dévoyé par un islamisme terroriste qui permet à des populations musulmanes incultes, de trouver des exutoires physiques et sexuels, aux contraintes religieuses qui les réduisent.
Dans les lapidations et les meurtrissures des corps féminins par des hommes jeunes ou vieux, c’est précisément de cela qu’il s’agit.
Que ce soit avec les Frères musulmans ou d’autres factions islamistes, partout dans le monde aujourd’hui un Islam perverti tente de s’implanter en tenant les individus loin des plaisirs, tout en les incitant, pour compensation, aux meurtres et à l’assassinats de femmes et de jeunes filles, évidemment toujours au nom d’une morale sexuelle non respectée.
La sexualité est donc bien au cœur des lapidations des femmes, et quelle aubaine pour des hommes à qui leur religion ôte tant de plaisirs, d’avoir la permission de détruire ces corps qui les rendent fou de convoitise et de colère.
C’est donc dans une frénésie de déments et ivres de perversions refoulées, que les hommes qui lapident, souillent, insultent, avilissent, brutalisent et frappent des femmes, avant de les écraser et les tuer définitivement sous les pierres et leurs coups de pieds, jouissent au paroxysme de l’hystérie, de la mort de pauvres corps qui n’auront eu d’autre tort que de naître féminin dans un monde d’hommes ; de jeunes corps interdits à l’amour qui eurent l’indécence de vouloir aimer, et qu’ils saccagent par frustrations sadiques dans une dynamique de groupe qui s’apparente à celle des viols collectifs.
Ils ne pénètrent pas les femmes qu’ils lapident, mais leurs pierres et leurs coups sont autant de pénétrations symboliques, de viols et d’agressions sexuelles autorisés par un islamisme forcené, qui fait d’un monde arabe autrefois des lumières, un monde d’assassins, de fous et de violeurs.
L.G
La lapidation de Doa Khalil par CNN
TÉMOIGNAGE :
Le 7 avril 2007, Doa Khalil Aswad, une jeune fille âgée de 17 ans fut lapidée à Bashiqa près de Mossoul (Irak). Cet assassinat a été commis par les hommes de son clan appartenant à la communauté religieuse yézidi. Cette jeune fille a été condamnée par sa famille parce qu’elle aimait un jeune arabe issu de la communauté musulmane. La lapidation a été commise en pleine journée sans que la police kurde se soit sentie obligée d’intervenir.
Plusieurs organisations mais aussi des féministes et des personnalités irakiennes et kurdes viennent de lancer une campagne internationale pour dénoncer ce meurtre horrible en exigeant que les assassins soient jugés et punis et que le gouvernement régional kurde prenne les mesures nécessaires en protégeant réellement les femmes contre toutes ces violences.
Au Gouvernement Régional Kurde
Campagne Internationale contre la lapidation des femmes au Kurdistan
Condamnons la lapidation de Doa Khalil Aswad, condamnée à mort pour être tombée amoureuse!
Doa a été lapidée à mort dans le centre ville de Bashiqa, devant des centaines de personnes. Alors présentes sur le lieu du crime, les autorités n’ont fait aucun geste pour empêcher ce crime. En agissant de la sorte, elles ont une très lourde responsabilité.
Doa était une jeune fille de 17 ans dont le clan appartient à la communauté religieuse yézidiste. Lorsque son clan a appris qu’elle était amoureuse d’un jeune musulman qui lui avait rendu visite, il dépêcha quelques hommes pour la capturer et la lapider publiquement. Cela s’est passé le 7 avril 2007 dans la ville de Bashiqa près de Mossoul (Irak).
En Irak et au Kurdistan d’Irak, les femmes sont opprimées et sont considérées ne faisant pas partie de l’humanité. Les droits qu’elles ont, sont insuffisants. Les assassinats, les suicides et les violences contre les femmes font partie de la réalité quotidienne dans cette région. Pourtant un crime de cette nature (lapidation en public en toute impunité) est quelque chose de nouveau au Kurdistan d’Irak, et montre bien que de tels crimes sont actuellement tolérés. Les assassins de Doa sont toujours en liberté.
L’échec du gouvernement pour protéger les femmes et mettre en place des lois contre les meurtriers crée une situation où des milliers de femmes sont victimes de crimes soi-disant « d’honneur ». La violence augmente et est la conséquence directe de l’importance des traditions patriarcales et religieuses.
Nous condamnons fermement cet acte barbare et appelons toutes les organisations pour les droits humains et les droits des femmes, tous les partis politiques et activistes du Kurdistan et du monde entier à condamner ce crime.
Au XXIe siècle, que de tels crimes puissent avoir lieu en plein jour n’est pas seulement une honte pour toute la société, c’est une honte pour le gouvernement kurde actuel qui est incapable de protéger les femmes de telles pratiques inhumaines et obscurantistes. La lapidation de Doa Khalil Aswad crée un dangereux précédent et il faut s’attendre à ce que de plus en plus de femmes soient victimes de lapidation.