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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

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Regardez, c'est génial

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

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- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

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Nutrition :

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Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

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Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Par Mahia Alonso

 

Mon Algérie

 

J'ai puisé en mon cœur et dans mes archives pour apporter ma vision de cette période, insignifiante pour bien des gens, cruciale pour une poignée d'entre nous, tant de ce côté que de l'autre, de la Méditerranée. Mais face à la multitude des indifférents, voire des méprisants, confortablement installés dans leur certitude de «bien-pensants», quel poids pesions-nous?

L'été 1962, nous sommes partis un million de cette terre que nous aimions comme une mère, et chacun a emporté avec lui son Algérie à lui. Partis dans la douleur, comme arrachés à notre peau, nous allions être accueillis par une gifle magistrale en Métropole: nous ne savions pas à quel point nous n'étions pas compris. A quel point, cinquante ans plus tard nous ne sommes toujours pas compris.

Comme l'a écrit mon ami Henri Martinez, aux yeux de tous les autres, «nous serons toujours des pieds noirs racistes, tous riches, méprisants, vendant le verre d'eau aux soldats français!! Nous serons pour l'éternité l'OAS assassin...»

Alors, pour une fois, je vais essayer de vous raconter. Tranquillement. Parler de dates. Rapporter des témoignages de ceux qui ont vécu ces temps terribles. Donner la parole à ceux qui ont fait partie de l'OAS. Relater la magnifique aventure de la revue littéraire oranaise Simoun et rendre hommage à mon oncle Jean-Michel Guirao, son fondateur.

Il y a tant de choses que j'aurais voulu vous dire...

Vous dire que mon cœur est resté Algérien et que « rien de ce qui est algérien ne m'est étranger » (comme disait Camus), que les Algériens d'aujourd'hui sont l'autre moitié de mon âme. Cette fraternité que j'ai vécue enfant est à jamais enracinée en moi. Que dans mon cœur il y aura toujours Djilali, mon frère parti dans les étoiles sans que j'aie pu le revoir, ou Rachid caché dans un silence douloureux...

En ce temps-là, je me sentais Algérienne et Ibérique. Depuis, je me sens juste ... Mahia. Mahia qui signifie « eau-de-vie » dans la langue maternelle de ma terre. Mahia Alonso.

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Mais l'Histoire est faite de dates, alors, pour commencer...


Controverse autour du 19 mars

Le 19 mars 1962 représente symboliquement une étape importante pour la nation française. L'histoire officielle à ce jour, peu soucieuse de rappeler les circonstances exactes de cette signature (voir plus bas), présente ainsi les faits :

«Ce jour là, fut décidé, un « cessez le feu » avec les forces de libération de l'Algérie.»

 

Rappel des faits

Depuis le 1e novembre 1954, - la fameuse et tragique Toussaint Rouge - les anciens départements français d'Algérie ont connu des évènements « terroristes » qualifiés tardivement de « Guerre d'Algérie ». Cette guerre en vue de l'indépendance du pays, menée à l'origine par différents mouvements rivaux FLN, MNA, GPRA, dans un contexte de décolonisation engagé par la France en Afrique, a abouti à la « signature des Accords d'Evian¹», le 18 mars 1962 puis à un « cessez le feu » le 19 mars 1962 et enfin, après le référendum du 8 avril 1962 qui décidait du sort des Français d'Algérie, à l'indépendance le 2 juillet 1962.

A cette date, les Européens (ainsi nommait-on à tort les Algériens dont la 3e voire 4e génération ascendante était arrivée d'Europe, fuyant la misère ou la prison, pour peupler le tout nouveau pays nommé Algérie par décret en 1848) et les autochtones francophiles, durent quitter précipitamment l'Algérie, sous peine de mort (La valise ou le cercueil, slogan FLN, aujourd'hui attribué à tort à l'OAS).

L'exil vécu par ces peuples baptisés « Pieds Noirs » et « Harkis » a eu des conséquences dramatiques, encore perceptibles et mesurables cinquante ans plus tard.

Mais, « Cessez le feu » a signifié pour toutes les familles des appelés de l'Armée Française, un « ouf ! » de soulagement. C'était pour elles la fin d'une période terrible, plus proche de la gestion d'un terrorisme aveugle que d'une guerre « classique », chacun combattant « avec les moyens du bord ». Pour la communauté musulmane de l'Algérie, Arabes et Berbères, c'était le début d'une ère nouvelle, avec l'avènement d'une jeune nation, ère qui prendra cependant, au fil du temps, et sous la dictature FLN, un goût amer d'indépendance volée.

 

Le « cessez le feu » du 19 mars 1962

Ces fameux « Accords » d'Evian, étaient en fait des pourparlers en vue du cessez-le-feu. Le terme « accords » n'a jamais figuré sur le document et sera rajouté par la suite. Le seul interlocuteur reconnu par la France – le FLN – n'a pas signé et récusera même le texte dès le lendemain. Au congrès de Tripoli en juin 62, le FLN déclare ne pas être tenu par ces «accords».

Le contenu du document n'est pas reconnu juridiquement sur le plan international. Les supplétifs de l'Armée française ou les 316 soldats du contingent alors prisonniers du FLN ne sont pas mentionnés et seront de fait sacrifiés. Ce cessez-le-feu uniquement respecté par l'armée française est le plus meurtrier de l'Histoire. On estime que dans les 5 mois qui ont suivi il y a eu 6 à 7 fois plus de morts que dans les 8 ans de guerre : civils, Harkis et militaires (des dates sombres jalonnent ces quelques mois comme la tuerie par l'armée française du 26 mars 1962 à Alger, rue d'Isly ; le massacre et la disparition d'environ 3 000 oranais, le 5 juillet 1962 et le génocide des Harkis et de leurs familles, évalué à 100 000 morts). La loi (1974 et 1999) est très claire sur la fin de la guerre d'Algérie, c'est le 2 juillet 1962.

Pourtant, tous les ans, le 19 mars donne lieu à des commémorations instaurées par la FNACA (Association d'anciens combattants d'Algérie fondée en 1958 par J.J. Servan Schreiber, aujourd'hui une des plus puissante associations d'anciens combattants d'AFN), en l'honneur des militaires tués ou disparus. Pour cette association, la valeur symbolique de cet événement marque la fin « officielle » d'une trop longue période de larmes et de sang.

Pieds-noirs, Harkis et Anciens combattants (sauf la FNACA), qui ont approuvé les travaux de la commission Favier instaurant la date du 5 décembre pour l'hommage officiel aux victimes de la guerre d'Algérie, contestent la valeur historique de cette date du 19 mars 1962, faussement assimilée pour eux à la « fin de la guerre d'Algérie ».

Le 17 mars dernier, à Toulouse, une manifestation nationale a réuni 1500 manifestants qui ont déambulé dans la ville pour protester contre le baptême du Pont Bayard devenu Pont du 19 mars 1962.

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La tuerie du 26 Mars 1962, rue d'Isly

Bab-el-Oued, quartier populaire d'Alger se trouve en état de siège et bouclé par l'armée française (c'est en effet une autre guerre qui sévit depuis quelques mois entre l'OAS et les forces armées françaises).

Finalement, les vivres et les médicaments manquent aux assiégés. Dans un élan spontané de solidarité, les Algérois se rendent massivement vers Bab-el-Oued, pour approvisionner leurs compatriotes. Nous sommes le 26 mars 1962. Il y a une semaine, on a signé les fameux « Accords d'Evian », stipulant le cessez-le-feu ...

La France craint une émeute alors que les Algérois avancent pacifiquement, l'objectif est le soutien aux assiégés. L'entrée de Bab-el-Oued est gardée par 45 Tirailleurs du 4e RT du colonel Goubard. Ils ont pour consigne de ne pas laisser passer le cortège. Cette consigne est traduite par le commandement de la Xe région militaire aux soldats dirigeant le barrage de la rue d'Isly par : «Si les manifestants insistent, ouvrez le feu» mais nul n'a voulu confirmer cet ordre par écrit.

Les Algérois ne peuvent croire que l'Armée française ouvrira le feu sur eux. Ils se trompent lourdement. Parvenus devant la grande Poste de la rue d'Isly, le massacre commence. Il dure douze interminables minutes malgré les cris de « Halte au feu » parmi les Tirailleurs. (Dans un reportage de la télévision belge maintes fois diffusé par la suite, on entend distinctement à plusieurs reprises des voix hurler : « Halte au feu ! Mon lieutenant, de l'énergie ! Je vous en supplie, mon lieutenant. Halte au feu ! »)

J'ajoute un souvenir personnel: mon oncle Guy Picazo, effectuant alors son service militaire à Alger, était parmi les tirailleurs ce jour là et il a refusé de tirer sur ses compatriotes : puni, il s'est retrouvé à Colomb-Béchar, condamné à effectuer une peine de travaux forcés.

Dès le début des tirs, on se jette à terre pour se protéger, on se réfugie dans les immeubles mais rien n'arrête la mitraille. Les militaires tirent dans le dos des manifestants en fuite, sur ceux qui se sont à plat ventre. Ils achèvent des blessés, tirent sur les secours apportés spontanément par des médecins présents dans le cortège : la fusillade fait une centaine de morts et deux cents blessés.

Selon l'historien officiel, Benjamin Stora, c'est là un des exemples les plus marquants de la censure pratiquée pendant la guerre d'Algérie : le gouvernement français n'a jamais reconnu sa responsabilité.

(Certaines sources mentionnent que des gendarmes mobiles auraient mitraillé la foule à partir des terrasses, notamment à l'angle des rues Charras et Charles Péguy. Selon d'autres sources, le servant du fusil-mitrailleur du 4e R.T.A. aurait longuement « arrosé » les manifestants. Confirmé par plusieurs témoignages dans l'émission Les Pieds Noirs, Histoire d'une blessure (2e partie) diffusée sur Arte le 21 juillet 2007 à 9 heures 50).

vidéo: fusillade du 26 mars 1962

(Liste des victimes recensées : Gabriel ALDEGUER, Georges BAYARD, Henri BERNARD , Albert BLUMHOFER, Jacqueline CAZAYOUS, Tayeb CHOUIDER, Charles CIAVALDINI, Jacques COURAUD, Lucien DUPUY, Marie-Jeanne EIME, Marcel FABRE, André FAGUE, Louis FERMI, Renée FERRANDIS, Jacqueline FRASQUET née SEGUI, Samuel FREDJ, André GALIERO, Philippe GAUTIER, Fernand GERBY, Jacky GHIRARDI-GIAUSSERAN, Faustine GREGORI, Pauline HUGUES née BERTHON, Jacques INNOCENTI, Gilbert LAMENDOUR, René LIGNON, Emile LORETTI, Joseph LUISI, Henri LURATI, Gilbert MAILLE, Jean-Paul MASSONNAT, Marc MAURY, Guy MAZARD, Anne Jeanine MESQUIDA née GAUTRIEAU, Georges MOATI, Roger MONPO, François PISELLA, Claude PUIG, Marcel PUIG, Domingo PUIGCERVER, Alain Pierre RAZES, René RICHARD, Henri ROCH, Gaspard, SANCHIS, Joaquim SANTACREU, Adolphe SERRANO, Michèle TORRES, Georges VAN DEN BROECK, Juan VENGUT, Elie-Paul ZELPHATI.)

www.isly.pagesperso-orange.fr

 

Oran, le 5 juillet 1962 :

« Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible ».

Ce 5 juillet 1962, à Oran, les Européens voulant encore croire aux promesses fallacieuses du 19 mars, et donc décidés à demeurer chez eux, en Algérie, se sont retrouvés pris à parti par des groupes inconnus, sans être protégés par les forces françaises alors que 18 000 soldats étaient cantonnés dans les casernes à Oran, sous le commandement du général Katz. Le mot d'ordre émanant du sommet de l'Etat a été « Ne bougez pas ». Pourtant, les accords d'Evian prévoyaient qu'après l'indépendance, l'armée française resterait pour protéger ses ressortissants.

Ce jour-là l'ALN défile, suivie d'une foule que l'on décrira « en liesse » et « pacifique » (Comment, alors, expliquer que les hommes étaient presque tous armés, et que beaucoup de femmes dissimulaient un couteau sous leur voile ? dira un témoin) et dès 11h30 le drame éclate : des pétards lancés par des enfants, quelques coups de feu claquent... commence la chasse à l'Européen, les rafales crépitent. La fusillade s'étend jusqu'à la place Foch. Les Européens se réfugient dans les encoignures de portes où la foule les poursuit, les abat ou les achève : haches, gourdins, couteaux, rasoirs entrent en action. Des corps seront retrouvés, saignés à vif, pendus à des crocs de boucher, la décharge publique du Petit Lac enfouira les cadavres les nuits suivantes. La panique s'instaure et les rescapés rejoignent la cohorte des exilés, les milliers d'Oranais qui s'agglutinent depuis plusieurs jours devant l'aéroport de La Sénia ou sur les quais du port.

A noter que seules quelques initiatives individuelles d'Officiers ou Sous-officiers, désobéissant aux consignes reçues, épargneront d'autres vies humaines et limiteront le carnage. D'autres seront sauvés par des Algériens, horrifiés devant la dérive hystérique de la foule.

Le nom des victimes et disparus de cette journée tragique, chiffrés à 3 000, est gravé sur un monument érigé à Perpignan : Le Mur des Disparus.

www.clan-r.org/portail/5-Juillet-2011-Mur-des-Disparus-a

 

Le général Katz s'exprimera par la suite :

«Pourquoi ce dramatique et sanglant épisode ? Pour plusieurs raisons... La principale, l'essentielle, a été la légèreté et l'insuffisance des responsables français : le ministre chargé des Affaires algériennes, Louis Joxe, le Haut-commissaire à Alger, Christian Fouchet, et le Commandant Interarmées, le Général Fourquet. L'une d'entre elles est une lourde faute du commandement qui a agi selon le célèbre aphorisme militaire : ordres, contrordres, désordre... En fait, toute responsabilité du maintien de l'ordre nous était enlevée, nous ne pouvions intervenir que sur demande expresse et écrite des autorités algériennes. Qu'un incident survienne et l'ordre d'intervenir arriverait forcément trop tard. Les dispositions arrêtées étaient bonnes tout au plus à contenir une manifestation paisible dans une sous-préfecture...

... Aujourd'hui encore je suis accusé d'avoir empêché mes unités d'intervenir dans cette malheureuse affaire. Pas plus qu'après le 5 juillet 1962, Paris n'a jamais fait une mise au point pour rétablir la vérité... Je m'attendais à ce que Pierre Messmer, ministre des Armées, apporte un démenti à ces accusations dénuées de tout fondement. Il n'en fut rien...

J'ai trouvé la raison du silence du ministre des Armées et du gouvernement dans l'ouvrage d'Alain Peyrefitte : " C'était De Gaulle ", où il rapporte ce qu'avait déclaré le Général avec une sombre détermination au Conseil des Ministres du 24 mai 1962 : " La France ne doit avoir aucune responsabilité dans le maintien de l'ordre après l'autodétermination. Elle aura le devoir d'assister les autorités algériennes, mais ce sera de l'assistance technique. Si les gens s'entre massacrent, ce sera l'affaire des autorités algériennes. " Voilà pourquoi aucun démenti ne fut fait en juillet 1962 car il aurait mis en cause le Général et son gouvernement.»

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Témoignage de Geneviève de Ternant

(ancienne directrice de l'Echo de l'Oranie) :

«Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible.

On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait, on pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes dépecer des vivants avec les dents. Les auxiliaires de l'armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle.

Pourtant dans cette folie sanguinaire, des Arabes sauvèrent des Européens, d'autre intervinrent, et permirent de délivrer des prisonniers. (...)

C'est le seul exemple dans l'histoire d'un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d'une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir. La tuerie dura près de six heures. Lorsqu'à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt. Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crocs des bouchers, dans des poubelles...

Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint Barthélémy. On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus... C'est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini. Ce qui est sûr, c'est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste.

On peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de l'Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des bars à soldats, traités en esclaves ou torturés, fut sans nul doute pire encore. La France vient de reconnaître le génocide des Arméniens par les Turcs. Elle nous doit de reconnaître la responsabilité de De Gaule et de son gouvernement dans le massacre des oranais le 5 juillet 1962.

Sans haine, sans amertume mais avec détermination nous demandons que soit proclamée la vérité.»

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Les « Accords » d'Evian

Texte intégral des Accords d'Evian à consulter :

www.clan-r.org/portail/Nouvel-article,572

Des analyses de Michel Delenclos :

www.clan-r.org/portail/Michel-DELENCLOS-Le-19-mars-1962

 

Référendum du 8 avril 1962

La consultation du peuple français par voie de référendum, le 8 avril 1962, sur le projet de loi concernant les accords à établir et les mesures à prendre au sujet de l'Algérie sur la base des déclarations gouvernementales du 19 mars 1962, a donné les résultats suivants déclare le conseil constitutionnel :

Électeurs inscrits : 27.582.072

Votants : 20.779.303

Suffrages exprimés : 19.675.497

Majorité absolue : 9.837.749

Oui : 17.866.423

Non : 1.809.074

De Gaulle était certain d'avoir le "Oui franc et massif" qu'il attendait, mais LES FRANÇAIS D'ALGERIE, LES PREMIERS CONCERNES, N'EURENT PAS LE DROIT DE S'EXPRIMER.

Les accords d'Evian donnaient l'Algérie "clés en main" au FLN et la population Française d'Algérie n'était pas une option. Elle était livrée "de série" et était déjà considérée comme étrangère à la France.

a) Dans le cadre de la législation algérienne sur la nationalité, la situation légale des citoyens français de statut civil de droit commun est réglée selon les principes suivants.

Pour une période de trois années à dater du jour de l'autodétermination, les citoyens français de statut civil de droit commun :

- nés en Algérie et justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination;

- ou justifiant de dix années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination et dont le père ou la mère né en Algérie remplit, ou aurait pu remplir, les conditions pour exercer les droits civiques;

- ou justifiant de vingt années de résidence habituelle et régulière sur le territoire algérien au jour de l'autodétermination, bénéficieront, de plein droit, des droits civiques algériens et seront considérés, de ce fait, comme des nationaux français exerçant les droits civiques algériens.

Les nationaux français exerçant les droits civiques algériens ne peuvent exercer simultanément les droits civiques français.

Au terme du délai de trois années susvisé, ils acquièrent la nationalité algérienne par une demande d'inscription ou de confirmation de leur inscription sur les listes électorales; à défaut de cette demande, ils sont admis au bénéfice de la convention d'établissement.

Le gouvernement essaya de profiter des résultats du référendum pour prendre quelques dispositions plus ou moins légales mais le Conseil d'Etat ne se laissa pas intimider.

Par le référendum du 8 avril 1962, le peuple souverain approuva massivement les accords d'Evian qui mettaient fin à la guerre d'Algérie. La loi soumise à référendum autorisait également le Président de la République à prendre par ordonnance ou par décret en conseil des ministres "toutes mesures législatives ou réglementaires relatives à l'application" de ces accords. Sur le fondement de cette habilitation, le général de Gaulle avait institué, par une ordonnance du 1er juin 1962 une juridiction spéciale, la Cour militaire de justice, chargée de juger, suivant une procédure spéciale et sans recours possible, les auteurs et complices de certaines infractions en relation avec les événements algériens. Condamnés à mort par cette cour, MM. Canal, Robin et Godot saisirent le Conseil d'État d'un recours en annulation dirigé contre l'ordonnance l'ayant instituée. Le Conseil d'État leur donna raison et prononça l'annulation de l'ordonnance en considérant que "eu égard à l'importance et à la gravité des atteintes que l'ordonnance attaquée apporte aux principes généraux du droit pénal, en ce qui concerne, notamment, la procédure qui y est prévue et l'exclusion de toute voie de recours", la création d'une telle juridiction d'exception ne pouvait pas être décidée sur le fondement de l'habilitation donnée au Président de la République pour la mise en application des accords d'Evian par la loi référendaire.

www.lecri.net/calendrier/8_avril_1962.htm

 

L'Organisation de l'Armée Secrète (OAS)

L'Organisation de l'armée secrète (OAS), mouvement clandestin, a été constituée le 11 février 1961 après une rencontre à entre Jean-Jacques Susini et un étudiant, Pierre Lagaillarde, en Espagne. Le sigle OAS apparut sur les murs d'Alger le 16 mars 1961, accompagné du slogan « L'Algérie est française et le restera ». À la suite de cette tentative pour maintenir l'Algérie française contre la volonté du gouvernement métropolitain, une bonne partie des insurgés déserte et rejoint la lutte clandestine dans les rangs de l'OAS, ainsi que de nombreux civils, souhaitant demeurer sur leur terre natale.

La cassure est totale avec De Gaulle et il s'ensuit une véritable guerre entre les membres de l'OAS et l'État.

Une chose est sûre, ces combattants de l'ombre, ces « soldats de la chimère », n'en ont rien à faire du prestige de la France, même si leur slogan est : « l'Algérie est française et le restera ». En fait, « Algérie-française », pour une population mue par les liens viscéraux qui l'attachent à sa terre natale, et plutôt immature politiquement, cela ne signifie pas vouloir préserver des privilèges (et puis, quels privilèges quand le niveau de vie de la majorité du peuplement européen était très bas ?) mais cela veut dire tout simplement « chez-nous ».

Aujourd'hui, par un tour de passe-passe politicard, on attribue à l'OAS le fameux slogan « La valise ou le cercueil ». Or, c'est tout le contraire qu'exige l'OAS : surtout ne pas partir mais résister ! Les derniers mois, elle préconisera la tactique de « la terre brûlée ».

Dans les campagnes, le FLN l'avait devancée depuis longtemps en incendiant de nombreuses fermes agricoles après avoir égorger bêtes et gens.

Certains ont pris au sérieux les menaces de mort de l'OAS à leur encontre dans le cas où ils auraient cherché à quitter le pays. Pris entre les menaces du FLN et les représailles de l'OAS, ils simulèrent un départ en vacances.

 

Témoignage de François, 57 ans (Haute-Garonne)

« Je n'avais que sept ans lorsque mon père a dit à ma mère « prépare deux valises, nous partons en vacances chez l'oncle Eugène à Nîmes ». Nous sommes restés deux mois chez l'oncle Eugène, mais nous ne sommes jamais revenus de ces fameuses vacances.

Voilà plus de 50 ans que je suis en vacance de ma terre natale dans le sens littéraire du terme, c'est à dire « en absence » et j'en conçois parfois des vertiges.

J'ai passé toute mon enfance à voir mes parents pleurer ce fameux « là-bas » qu'ils n'osaient plus nommer.

Lorsque j'ai eu l'âge de penser par moi-même, je me suis plongé dans les livres d'histoire pour essayer de trouver des réponses à mes questions. J'ai ainsi gâché une partie de ma vie à ajouter des questions aux questions, de l'horreur à l'horreur, sans avancer d'un pouce.

Avant de mourir mon père m'a avoué que si nous étions partis si vite, c'est parce qu'il avait reçu une lettre du FLN qui menaçait de viol ma mère et mes sœurs. Je m'en doutais un peu. Ce qui fut une révélation, c'est lorsqu'il a ajouté que l'O.A.S. menaçait de nous exécuter si nous « désertions ». Si nous restions nous allions être égorgés, si nous partions nous allions être exécutés. Quel choix magnifique pour un père de famille ! Il n'a trouvé de réponse que dans les deux valises et les « vacances » chez l'oncle Eugène. »

 

Témoignage de Nicole, membre de l'OAS

« On a mis bien des crimes sur le dos de l'OAS ! »

En 1962, elle avait 22 ans. Face à la situation désespérée dans laquelle sont plongés ses compatriotes Européens, Nicole s'engage dans l'Organisation de l'Armée Secrète. Elle devient une proche du Général Jouhaud¹, chef de l'OAS en Oranie.

Ce 25 mars 1962, le général oranais, grimé et sous une fausse identité, se trouve justement chez elle avec d'autres membres de l'organisation, au 8e étage de l'immeuble « Panoramic », l'un des plus hauts de ce quartier d'Oran.

Les forces de l'ordre sont à la recherche d'émetteurs et ciblent cette résidence sans se douter qu'ils vont mettre la main sur « du gros gibier ».

Les trois hommes et la jeune fille achèvent de déjeuner. Avec le général, lunettes, longue moustache et crâne rasé, ils évoquent les « événements ». Soudain, des bruits inquiétants proviennent des corridors de l'immeuble. Ils en auront très vite l'explication : Les CRS enfoncent les portes des appartements dont les habitants sont absents.

On sonne chez Nicole. Sur un signe de son chef, la jeune fille va ouvrir. Ils n'ont rien à craindre : aucun document compromettant n'est sur place. Tout va bien. Nicole a quand même le cœur qui bat un peu plus vite. Elle ne craint pas pour elle mais pour « lui »...

On peut vérifier leurs (faux) papiers sans souci... Ils sont sûrs de leur apparente authenticité. Mais il y a un grain de sable ! Le permis de conduire de l'un d'eux n'est pas rempli ! Et puis, il y a ce paquet de billets enveloppés dans du papier journal... un million d'anciens francs, ce n'est pas rien ! Tout cela sent le coup fourré et les CRS ne s'en laissent pas conter : « Allez hop ! On embarque tout le monde ! »

Les policiers ignorent encore le prix de leur prise.

Le général Jouhaud sera identifié par le nouveau chef de la PJ arrivé seulement deux jours plus tôt et qui connaît son visage par cœur pour avoir souvent vu sa photographie chez un ami qui a servi sous ses ordres pendant la guerre. Aussitôt un avion militaire est affrété pour la France. Nicole ne reverra jamais son pays. Elle partira sans même une valise !

Après trois jours d'interrogatoire, elle est envoyée à la Petite Roquette où elle passera trois ans, puis restera encore un certain temps en résidence surveillée dans le plus grand dénuement. Ses avocats lui obtiennent l'autorisation de recevoir la visite d'une parente qui lui apporte vivres et vêtements régulièrement.

Aujourd'hui, à 72 ans, Nicole dit ne rien regretter de son engagement :

« Si c'était à refaire, je le referai. Je voulais conserver ma terre, ce pays où je suis née, où j'étais chez moi. Je n'ai pas le sentiment d'avoir mal agi. J'ai seulement défendu ma terre et nos droits. »

Face au terrorisme aveugle, Nicole a fait son « devoir de résistante ». Mais ce qui la bouleverse encore et toujours ce sont les mensonges et l'infamie dont on couvre l'Organisation de l'Armée Secrète qui avait « le sens de l'honneur » et elle confie son amertume :

« Combien de règlements de comptes personnels ont été mis sur le dos de l'OAS !! Il y avait 3000 engagés de l'ombre. Mais combien d'autres se sont fait passer pour des membres de l'OAS, afin de récolter de l'argent ou pour se venger purement et simplement d'un voisin ! Ils se sont servis de l'OAS pour leur vendetta... »

A la question : pourquoi l'OAS condamnait à mort les Européens qui voulaient fuir l'Algérie indépendante, digne et douloureuse, Nicole répond :

« Vous n'imaginez pas que des Pieds-noirs tueraient d'autres Pieds-noirs parce que la peur les faisait fuir ! C'est vrai que l'OAS avait décrété qu'il ne fallait pas quitter le pays à l'indépendance, sous peine de mort : c'étaient des menaces. Par contre, des représailles, il y en a eu, oui. On a plastiqué certains appartements désertés... »

La fameuse « terre brûlée »...

Mais il y a bien eu des exécutions de femmes et d'hommes ! Et notamment celle de Mouloud Feraoun, homme modéré, ouvert à une Algérie indépendante mais fraternelle incluant les Européens.

« Une grave erreur pour M. Feraoun... »

Mais c'était la guerre et la guerre avant tout contre la France.

¹Mis en disponibilité sur sa demande en 1960, Edmond Jouhaud (1905-1995), participe au coup d'état d'Alger (21-25 avril 1961) avec les généraux Challe et Zeller bientôt rejoints par le général Salan. Après son échec, il plonge dans la clandestinité et devient l'adjoint du général Salan à la tête de l'OAS, en charge de la région d'Oran. Arrêté le 25 mars 1962, il est condamné à mort le 13 avril 1962 par le Haut tribunal militaire. Il échappe de très peu à l'exécution, sa peine étant commuée en une peine de détention criminelle à perpétuité le 28 novembre 1962 après plus de sept mois passés dans une cellule de condamné à mort. Libéré de la prison de Tulle en décembre 1967, il est amnistié en 1968 et réintégré dans ses grade et prérogatives en 1982.

 

henri martinezHenri Martinez, écrivain, dans l'OAS à 19 ans

« Nous étions les soldats de la chimère »

L'écrivain Henri Martinez est oranais lui aussi. A 19 ans, il rejoint l'OAS. Il gardera ses souvenirs pendant vingt ans tapis en lui. En 1982, il publie chez Robert Laffont un livre choc : « Et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine ».

Lui aussi crie sa souffrance face à l'incompréhension du monde entier. Sa révolte aussi, devant l'ignominie dont on a entaché son combat, sa foi. Il n'en peut plus des images de mort qui ont meurtri sa jeunesse. Les souvenirs peuvent être comme des lames de rasoirs coincées dans la gorge, quand les sanglots ne peuvent délivrer l'infortuné qui a trop enduré...

C'est lors d'un séjour en Europe, qu'Henri Martinez décide de rejoindre l'OAS dès son retour en Algérie. Il réalise : « Une conscience algérienne a grandi en moi, mon destin n'était plus avec la France... »

Il raconte. Minutieusement. Parce que ce trop plein de souffrance et de colère le consume et qu'il veut l'exorciser :

« J'ai participé volontairement et activement pendant neuf mois, aux opérations d'un groupe d'intervention à Oran (qu'on appelait « Delta » à Alger et « Colline » à Oran, ndlr).

La marque d'infamie qui couvre à présent ce nom générique, l'ignorance absolue de sa réalité pied-noir, remarquablement et machiavéliquement entretenue par les gouvernements de l'époque, ignorance toujours actuelle, tout cela empêchera à jamais le fossé de se combler entre pieds-noirs expatriés et français.

Combien de métropolitains, comme nous disions, ont-ils compris le déchirement d'où est née l'OAS ?

A partir de 1910, la France avait besoin d'une implantation européenne minimum qui servirait de courroie de transmission et de justification à sa politique coloniale. Gouverneurs généraux, préfets, hauts fonctionnaires, tous arrivaient et repartaient par avion de Paris. Oui bien sûr il y avait l'assemblée algérienne, réunion de sous-députés pas toujours très éclairés, surtout certains de souche européenne, qui répétaient les jeux et les tics du Palais-Bourbon, et administraient ce qui leur restait avec des miettes de pouvoir.

Puis après 1960, nous sommes devenus, pour la grande majorité de l'opinion française, des gêneurs. Les intérêts supérieurs avaient changé de cap...

En quelques mois, nous nous sommes retrouvés nus devant les couteaux, les revolvers et les bombes. Qui aurait pu alors se coucher sans révolte devant sa mort ? Qui aurait pu hésiter longtemps devant les armes abandonnées ?

Mon livre est aussi un cri contre l'injustice qui est notre lot : aux yeux de tous les autres, nous serons toujours des pieds noirs racistes, tous riches, méprisants, vendant le verre d'eau aux soldats français !! Nous serons pour l'éternité l'OAS assassin qui pourtant bien avant de lutter contre le FLN et son terrorisme avec les armes qu'il nous a lui-même enseignées, a été surtout en guerre contre la France. La France, ses gendarmes mobiles, ses nombreux mercenaires portant ou non l'uniforme, ses barbouses et son chef qui nous a poursuivis jusqu'au bout de sa vindicte glacée, sans doute pour avoir osé lui dire non.

Comment situer alors les obscurs, les sans-grades, qui se disaient socialistes ou communistes et luttèrent avec nous ? Nous n'avons jamais eu droit au nom de patriotes !

Où se situe la frontière qui sépare le héros et son frère l'assassin ? Qui est l'Histoire pour condamner, absoudre ou glorifier des actes identiques ? Pourquoi la Force se cache-t-elle derrière le Droit ? Pourquoi le Droit est-il contraint d'utiliser la Force ?

L'histoire de l'OAS est surtout l'histoire d'une guerre d'indépendance. Guerre d'indépendance qui a échoué car elle ne pouvait qu'échouer. Admise trop tard et commencée alors que le sort du peuple pied-noir est déjà scellé, elle s'est opposée, sans moyens réels, à deux adversaires que tout séparait et qu'une alliance contre-nature réunit à partir de juin 1961.

En fait il y a eu deux guerres en Algérie entre novembre 1954 et juillet 1962. La première, la seule reconnue, mobilisa l'armée française contre le FLN. La seconde, définitivement interdite d'Histoire, apparue avec la discrétion d'un cancer vers 1960, jaillit au grand jour en 1961, Elle s'acheva dans le sang du 5 juillet 1962. Elle opposa d'autres forces françaises aux pieds-noirs qui refusèrent l'inacceptable. Dans les dictionnaires, cela se nomme guerre civile ; elle fut ma guerre ; elle dura 14 mois. »

 

Henri Martinez ajoute :

«C'est d'un ministre de la réconciliation et non d'un secrétariat aux rapatriés dont on a besoin !

J'ai écrit ce livre pour mes enfants, pour leur apprendre à douter des jugements de l'Histoire.

Cependant, ma paix est pourtant faite depuis longtemps avec l'Algérie d'aujourd'hui et ses habitants. Ils sont mes frères, même si j'ai failli mourir de la main de l'un d'eux.

Le gouvernement algérien fit le premier pas, amnistiant dès août 1962 tous les actes liés à cette guerre, de quelque bord qu'ils fussent. Cet acte généreux prouve que le peuple arabe savait qu'il n'était pas le principal ennemi de l'OAS, même s'il en souffrit.

Mais... Que de larmes pour en arriver là !»

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