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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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ecole chair

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

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La Meilleure Pub au monde


Regardez, c'est génial

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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De 1793 à 2013 : l’école
Par  Louise Gaggini

Paroles de jeunesL’école, pour beaucoup d’entre nous et même pour ceux qui lui furent réfractaires, demeure indiciblement liée à l’enfance. Petit point, là, juste en haut de l’estomac le jour de la rentrée et entièrement disparu dès le premier appel. Enfançons en larmes derrière les portes refermées des maternelles, bousculades dans les couloirs, cigarettes fumées négligemment devant les collèges et lycées.


Regards, évaluations, séduction; angoisse au bord du cœur qu’on ne doit pas montrer, alors gaîté trop bruyante juste là pour rassurer...
Et puis encore, odeur de la cire d’abeille, jaune, dont autrefois on frottait les pupitres, encre, pleins et déliés, pieds gelés pendant la récréation, choses permises et choses défendues faites avec ceux qu’on se choisit  et avec qui on envisage tout. Et puis ce monde entier qui nous arrive, différent d’heure en heure : maths, histoire, français...


Ah le français avec ce professeur qui transporté par sa passion, dit “Victor” à ses élèves, pour leur parler d’Hugo.
A l’école, tout est possible. Tout est encore possible.
Jaurès flirte avec la monarchie, la Commune avec les empires, Colette avec Dostoïevski et les dinosaures avec les satellites...
Il suffit de tourner les pages pour entrer de plain-pied dans l’histoire des hommes.
Avec notre histoire en somme, dans laquelle celle de l’école a naturellement trouvé sa place.

 

L’école de tous les espoirs


Dans un Siècle des Lumières où le monde entier est avide de connaissances, où l’engouement pour les lettres françaises est tel qu’on parle français dans les cours de Russie et d’Angleterre, où pour la première fois, vraiment, la société bouge sur ses assises: économie, sciences, art, jusqu’aux principes même de la morale, où les idéologies libertaires s’expriment (depuis 1783 les Etats-Unis sont indépendants), le roi lève de nouveaux impôts.
Montesquieu a déjà écrit « L’Esprit des lois », Voltaire son « Dictionnaire philosophique » et Rousseau son « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes », alors évidemment, des idées aux hommes, de l’Amérique des libertés au développement des états, de la remise en question des empires jusqu’à ces nouveaux impôts qui étranglent le peuple, les courants de pensée vont tous vers une plus grande justice, vers une plus juste répartition des richesses, de la connaissance et du savoir.

Ce que des milliers de petits écoliers appellent « la Révolution de 1789 » est alors en mouvement et trouve très vite sa dimension humaine. Passion, terreur, générosité, solidarité, excès de tout en tout, mais c’est dans cette époque trouble, inquiétante et exaltante à la fois que sont posées les premières bases de l’enseignement pour tous, gratuit et obligatoire.

Le 19 décembre 1793, sur la proposition d’un député parfaitement inconnu nommé Bouquier, la Convention adopte le principe de la liberté de l’enseignement. Cet enseignement doit être gratuit et obligatoire pour tous les Français de 8 à 11 ans. Ceux qu’on appelle les “maîtres d’école” doivent recevoir une somme de vingt livres par garçon et quinze par fille.
Le 25 octobre 1795, d’après le rapport de Daunou, est proposé un projet ambitieux d’éducation. En plus de l’enseignement accessible à tous, des écoles d’État spécialisées sont prévues ainsi que des centres pour aveugles et pour sourds-muets.
Le 22 octobre 1795 l’école Polytechnique a pris son nom définitif et entre 1793 et 1795 sont créés : l’Ecole des Langues Orientales, le Conservatoire de Musique, l’Ecole des Mines, le Muséum d’Histoire Naturelle et l’Institut National (aujourd’hui l’Institut de France).

 

Mais malgré ce magnifique élan l’école “républicaine” née de la fraternité ne peut qu’être soumise par essence et  par ses origines aux fluctuations politiques.


Les raisons sociales et culturelles sur lesquelles s’appuie « la Révolution » pour mettre en place un enseignement gratuit et obligatoire font que l’école républicaine ne peut qu’être soumise aux fluctuations politiques, quelle que soit l’époque. Cela demeure toujours aussi vrai aujourd’hui où on peut constater avec tout le recul de l’histoire et du temps, combien notre école est le reflet parfait de notre société imparfaite, malgré le désir sincère de notre institution nationale de promouvoir l’accès au savoir pour tous.

L’école de 1793 a peu de chances d’exister telle que la Convention la propose. Le clergé s’insurge et demande que l’enseignement autre que catholique soit interdit. Les esprits s’échauffent et en 1794, Lakanal, membre de la convention, obtient très difficilement que l’école, qui n’est encore que l’école primaire, reste gratuite. Il cède sur « l’obligation ». Hélas, cette loi est vite complétée par celle des 24 et 25 février qui met fin à la gratuité et il faudra attendre le 16 juin 1881 avec la loi de Jules Ferry, pour que l’enseignement primaire retrouve sa gratuité et celle du 28 mars 1882 pour qu’il redevienne obligatoire et pose sa laïcité en se séparant du clergé.

 

Entre-temps l’école se construit et Napoléon préconise le célibat  pour les professeurs.
 

Dans le flux et le reflux de ses cassures et renouveaux politiques, selon que l’État est “riche ou pauvre”, à tendance monarchique ou républicaine, l’école adapte ses réformes. Elle sépare les filles des garçons, l’enseignement secondaire est organisé, Napoléon participe à la création de l’Université de France et sous sa férule l’éducation prend un caractère militaire (il va jusqu’à préconiser le célibat pour les professeurs). L’enseignement libre, sous la surveillance de l’État est proclamé en 1848 et en 1850 la loi Falloux établit les règles de la liberté de l’enseignement en distinguant l’école publique dépendante de l’État, et l’école libre dépendante de fonds privés...

 

... tandis que dans le monde...


L’Amérique Latine se bat pour son indépendance et les «Libertadores» ont le dessus, San Martin libère le Chili et le Pérou (1816-1825), Iturbide le Mexique en 1821, en 1825 à l’exception du Canada, l’Amérique entière est indépendante, Nicolas 1er de Russie s’approprie le Caucase et étouffe les insurrections polonaises et hongroises (1831-1839)...

 

La création d’écoles de filles


En 1863, Victor Duruy accède au ministère de l’Instruction publique. Il s’inquiète du pouvoir de l’Église et de son penchant de plus en plus évident pour les idées royalistes. Il est lui-même porteur de l’esprit laïque et souhaite l’égalité de l’enseignement pour les filles et les garçons. L’article 1er de la loi du 10 avril 1867 autorise, enfin, la création d’écoles de filles dans les communes de plus de 500 habitants.
La circulaire du 31 octobre 1867 leur permet d’accéder aux cours secondaires.
Duruy ne parvient pourtant pas, malgré toute son énergie, à obtenir de nouveau l’instruction gratuite et obligatoire pour tous, mais obtient qu’elle  soit gratuite et évidemment obligatoire pour les nécessiteux. Il crée l’enseignement professionnel pour ceux qui après le primaire souhaitent faire des métiers de commerce et organise des formations pour les adultes de façon à lutter contre l’analphabétisme. Le clergé qui entrevoit une perte de pouvoir, accepte très mal ces nouvelles réformes.

 

... tandis que dans le monde...


L’infaillibilité du pape est proclamée (1870), Louise Michel participe au combat des communards (1871), la première voiture à vapeur est construite (1873), Edison invente le phonographe, le télégraphe et le microtéléphone, le Roman Expérimental de Zola est publié (1880), la colonisation s’intensifie particulièrement en Afrique...

 

Les assises de l’enseignement primaire sont enfin définitivement posées


En 1881, Jules Ferry, ministre de ce qui est alors le ministère de l’Instruction publique, promulgue une loi (16 juin 1881) sur l’enseignement primaire qui doit être gratuit, à laquelle sera adjointe presque un an plus tard la loi du 28 mars 1882 qui précise que cet enseignement public doit aussi être obligatoire et laïque.
Ces lois sur l’enseignement permettent à chaque enfant, dans chaque famille, indigente ou nantie, sans distinction de classe sociale, d’accéder au savoir et à la connaissance et de participer d’une façon plus adaptée aux nouvelles sociétés qui se dessinent dans le monde, et évidemment en France.
A la suite de ces décisions fondamentales pour l’avenir des hommes, issues en droite ligne du plan d’éducation pensé par la Convention, différents aménagements sont mis en place. On organise, on structure, on élargit... L’enseignement secondaire est repensé...

 

... tandis que dans le monde...


Se développe un peu partout un certain goût pour l’exotisme des colonies (les industriels y voient des débouchés pour l’industrie et les capitaux, d’autres des raisons humanitaires), Madagascar est ainsi  « protégé », l’Indochine est envahie, les syndicats sont libres, le divorce est de nouveau légal (1884), on utilise le vaccin de Pasteur contre la rage (1885), la Tour Eiffel est dressée (1889), l’alliance franco-russe est signée, l’Éole de Clément Ader s’élève dans les airs (1890),  on arrête Alfred Dreyfus, Louis et Auguste Lumière inventent le cinématographe (1895)...

Pourtant au milieu de ce monde en mouvement, l’école continue de s’élaborer. Le 10 juillet 1896 une loi met en place les statuts des Universités. Le mouvement d’enseignement républicain de l’école est définitement sur ses rails et le clergé écarté de l’Instruction publique. La liberté de l’enseignement va ouvrir des perspectives et des pédagogies nouvelles.
L’école publique, désormais indissociable des fluctuations politiques devient l’objet d’attentions particulières : philosophes, médecins, écrivains, libres penseurs, anarchistes, artistes, simples parents, analysent et innovent.

 

Au fur et à mesure des courants d’idées transportés dans le monde, l’école est élitiste ou commune à tous.


La société de consommation qui s’annonce dès l’essor de l’industrialisation doit s’appuyer sur des hommes formés aux nouveaux outils, capables de développer des entreprises, de générer des ressources et d’être performants face à une économie dont on perçoit la mondialisation future. Cette société-là n’a pas le temps ni le désir de s’attarder au bien-être spirituel des individus. Peut-être n’en a-t-elle pas non plus la possibilité réelle ? Ou alors il faudrait prendre d’autres options, d’autres choix de vie... mais alors comment exister bien dans un monde en mouvance constante où l’avancée des autres pays met l’économie, voire les frontières en danger ?
La hantise de l’homme au fond est toujours la même, sa peur de disparaître et d’être englouti lui donne des rébellions et des dynamiques étonnantes. Peut-on lui tenir rigueur d’être ainsi qu’il a été conçu et égal à lui-même au-delà des éducations ou des cultures ? Heureusement les hommes ne sont jamais qu’une seule chose.
L’école, aussi imparfaite soit-elle, est du meilleur. Malgré une économie qui s’annonce implacable, elle ne rejette pas ses petits écoliers en chemin. Cahin-caha elle continue, parfois laborieusement, avec des hommes pas toujours bien formés «professionnellement» à sa tête, de développer son contenu pédagogique et humain.

 

... tandis que dans le monde...


Le Parti Ouvrier Social Démocrate de Russie, le POSDR est créé, puis le Parti Social Révolutionnaire, Zola lance son «J’accuse», en Allemagne des pétitions demandent l’accès des femmes aux Universités, Sarah Bernhardt crée « L’aiglon », en Belgique la scolarité devient obligatoire, les USA éditent le premier carnet de timbres-poste,
en avril 1900 la photographie couleur apparaît et Antoine de Saint-Exupéry vient au monde...

Les congrégations religieuses qui avaient été autorisées à enseigner en 1901 se voient interdire l’enseignement par le «bloc de gauche» en 1904. Mais en dehors de quelques modulations mineures, il faudra attendre 1919 pour que de nouveau le ministère de l’Instruction publique progresse dans ses réformes.
Entre 1919 et 1994, cinquante-neuf lois, projets de loi, réformes, contre-réformes, annexes plus ou moins importantes pour l’enseignement sont établis ou proposés, auxquels s’ajoutent les propositions faites par François Bayrou en juin 1996. Ces réformes dans leur ensemble concernent essentiellement les contenus pédagogiques et organisent les différentes sections : classiques, modernes, professionnelles (et pour les dernières propositions de 1996 des modulations prennent en compte les problèmes humains de notre société).
Dès la systématisation de l’argent-roi (industrialisation) comme référant de vie sociale et culturelle, on voit se profiler les filières dites «nobles» ou dites « professionnelles ». On détermine aussi les statuts des enseignants. En 1932 le brevet supérieur est demandé pour être instituteur ; en 1940 ce sera le baccalauréat qui sera exigé.

 

Les hommes inventent leur devenir et  passent derrière les outils qu’ils se créent.


Pendant ce siècle qui s’écoule le monde entier se transforme : sciences, techniques, médecine, arts, littérature, l’avion, les trains, les voitures... ce n’est pas le monde qui se transforme, c’est le monde qui se réinvente !
Idéologies sociales, fraternité, désirs d’égalité qui survivent à l’ex-Révolution et paradoxalement, expansion de la colonisation, mainmise des pays déjà développés sur ceux qui le sont moins ou pas ; avec l’ère industrielle les ruraux ont quitté les campagnes pour aller travailler en usine, dépeuplant les régions, s’agglutinant dans les villes, porteurs déjà d’une autre misère dont Zola se fera le porte-parole et qu’on retrouve entièrement intacte aujourd’hui.

 

La dynamique du chaos


Un siècle flambant neuf pour des hommes qui font un nouveau monde de leur vieux continent. Ils sont précurseurs et acteurs d’un futur qu’ils veulent sans limite. Rien ne résiste à cette formidable poussée, et la terre, les mers et les airs leur appartiennent. Ils se sont arrachés de leur carcan terrestre, ils ont recréé la vie, et alors que le mouvement du monde s’accélère, convaincus d’être, en quelque sorte, les maîtres d’une ère nouvelle et de ces nouveaux outils qu’ils ont inventés, dans la jubilation d’un pouvoir narcissique, ils oublient le civisme, l’altruisme, et même simplement la tribalité. Ils oublient ce pourquoi l’école est née, aussi : l’esprit, le savoir, la connaissance pour un meilleur accomplissement de l’individu. Nouveaux dieux d’un temps hédoniste, les hommes, étrangement inconscients des difficultés sociales croissantes, avec la plus grande démagogie, la plus incroyable des ignorances, développent leurs propres ghettos et leurs propres miasmes : injustice-inculture-indigence, mêlant avec la même désinvolte passion le luxe et la misère. Pourtant si la misère est grande, la beauté quand même demeure présente dans cette dynamique du chaos, transmise par les arts, la littérature, la peinture, la musique...  
Pendant ce siècle, l’école du savoir, celle qui combat l’analphabétisme et permet des chances égales pour tous, s’essouffle.

 

L’école d’aujourd’hui


Il y a des priorités dans les gouvernements d’aujourd’hui qui ne sont plus exactement celles de l’éducation, du moins de l’éducation en tant que dynamique humaine. Le Siècle des Lumières est loin et l’homme passe derrière les outils qu’il s’est créés; est-ce bien, est-ce mal ? Qui peut présumer de ce que sera l’avenir des hommes ?
Il ne peut qu’en être meilleur disent les inventeurs, persuadés de l’utilité de leurs inventions.  
Alors, tandis que l’école après un départ fulgurant traduit péniblement ses désirs dans une société
qui a d’autres centres d’intérêt.
Cette école destinée à permettre à tous, sans distinction de milieu social, d’accéder à la connaissance comme moyen de s’accomplir au mieux dans la société, ne permet plus aujourd’hui à chaque enfant de s’intégrer vraiment dans l’école.

Le ministère de l’Instruction publique qui en 1932 prend le nom de ministère de l’Education nationale, étrangement, puisqu’on sait à quel point cette école est fille du peuple, n’a pas réalisé qui était son peuple justement. Un monde fait de migrants de tous pays, parfois issus des anciennes colonies annexées et laissées exsangues ou sans structure économique, parfois réfugiés politiques, parfois simplement venus par goût de la France ou pour celui de l’aventure géographique.

La France, terre d’accueil depuis ce Siècle des Lumières, n’a pas réalisé dans le cadre de son institution scolaire, qu’elle devait adapter son discours et sa pédagogie à tous ceux qui la composaient. Elle a développé des structures et des méthodes d’enseignement théoriques et globales comme si chaque petit écolier avait dès le départ les mêmes bases éducatives, mettant en place cette fracture sociale qui nous préoccupe aujourd’hui d’une façon aiguë. On ne peut imaginer que cette situation ait été voulue ainsi par notre gouvernement, même pour aller dans le sens de compromis économiques aujourd’hui incontournables et nécessaires, mais comment qualifier alors ces manques dangereux d’analyse et de synthèse ?

Peut-être que notre institution est aujourd’hui trop grande, trop étendue et qu’elle n’a pas la souplesse nécessaire pour une réflexion rapide dans un monde qui lui est rapide ? Que sa hiérarchisation entrave la remontée des informations qui lui seraient indispensables pour une meilleure compréhension du terrain ? Ou que simplement le fait même d’accéder au pouvoir, à l’argent et aux privilèges fait que tout naturellement les hommes si bons soient-ils, égarent leurs idéaux en chemin...?
Sans tomber dans la démagogie d’un monde utopique et d’une école républicaine égale pour tous et donc idéale, il faut se souvenir de temps pas si lointain où l’histoire a montré qu’à trop mépriser les hommes ou à ne pas les prendre en compte, un jour ceux-ci font la révolution. Pas forcément grande, la révolution, mais par-ci par-là, par petites touches, en attendant l’occasion, l’opportunité, le leader parfois.

 

Touche pas à mon école !


L’école s’est construite entre fraternité et modernité, mais surtout elle est née, un jour, de l’inégalité. Elle s’est nourrie des révoltes des hommes et des injustices qu’ils subissaient. Si vraiment elle est fille du peuple, de celui qui battait les pavés en 1789, ainsi que l’histoire nous le dit, alors eh bien alors, tous les espoirs sont permis, parce qu’aujourd’hui à l’évidence, les conditions sont là pour réveiller en elle son souffle vital.
Il suffit d’ailleurs d’écouter le discours des lycéens et des étudiants (et aussi celui des parents) lorsque les  grèves les mobilisent
Ils expliquent, ils revendiquent avec une volonté égale à leur désir de vie. Tous savent que c’est le savoir et la connaissance qui leur apporteront la liberté d’être ce qu’ils auront envie d’être. Tous ont l’intime conscience que l’école, cette école républicaine, est aujourd’hui le lieu à défendre, contre les autres, et contre elle-même parfois, parce qu’unique dans sa conception de l’égalité des hommes. Cette école est leur école, elle est née de la rue et appartient à la rue, en quelque sorte. Elle leur a été transmise par des hommes qui au travers du temps ont déployé des énergies de titan pour une certaine idée qu’ils avaient de la civilisation, alors même si parfois ils l’oublient, en période de crise ou d’incertitude sociale, ils s’en souviennent. Chacun d’entre nous s’en souvient. Comme on se souvient de ses origines et qu’on puise dans ses racines pour y trouver des forces.

Au centre d’un monde mouvant où les hommes ont perdu leurs repères, où les exactions sont chose quotidienne et l’injustice un dénominateur commun, entre maladies, chômage, guerres et génocides, l’école demeure comme un phare, solide, immuable et dépositaire pour tous les siècles à venir de valeurs qui ont permis aux hommes de s’élever et de grandir. Celle qu’on peut nommer «l’école de la connaissance» porte en elle des mots qu’on a tous récités sur ses bancs et qui prennent en cette période trouble qui est la nôtre une précision et une qualité particulière : liberté, égalité, fraternité... Des mots d’espoir nés de la révolution, mais, de l’espérance au glaive, il n’y a qu’un pas presque déjà franchi et «touche pas à mon école» pourrait bien battre les pavés de France dans les années à venir.

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Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

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Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

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