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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Longévité et vieillissement

L’augmentation croissante de la proportion de personnes âgées est une tendance observable dans le monde entier.

Grâce aux progrès de la médecine, au recul des épidémies et de la mortalité infantile, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail, l’homme a gagné en moyenne 30 ans de vie sur un siècle.

Cette progression, qui se poursuit au rythme d’une année de vie supplémentaire tous les 5 ans, se traduit surtout par 3 ans d’espérance de vie sans incapacités et ce, grâce à une meilleure prise en charge médicale des maladies liées au vieillissement.

La prise en considération de cette évolution sur la collectivité doit donc devenir un objectif sérieux des gouvernements.

Les affections, plus ou moins bénignes, normalement rattachées aux phénomènes d’usure ou aux déficits physiologiques que provoquent l’avancée en âge, et les pathologies plus spécifiques du vieillissement (maladies cardio-vasculaire ; ophtalmologiques ; d’Alzheimer ; démences ; cancers ; ostéoporose…),sont de fait plus fréquentes et vont donc constituer rapidement un problème de santé publique.

En outre, les gouvernements ne doivent pas pour autant négliger les aspects socio-économiques que va poser cette augmentation croissante de la population âgée.

Et nous, que pouvons-nous faire ?

Nous allons être confronté à un temps de vie toujours plus long, qu’il va falloir gérer au mieux. Nous allons devoir appréhender de façon différente notre existence, notre façon de vivre, de travailler, d’aimer…

Même si le patrimoine génétique que nous ont légué nos parents et plus loin nos aïeux et les conditions socio-économiques et culturelles dans lesquelles nous avons évolué ne nous rendent bien sûr pas égaux devant la vieillesse, cela ne doit pas nous empêcher de nous y préparer. Dans la mesure de nos possibilités, mettons tout en œuvre pour que cet allongement de la vie se déroule dans des conditions optimum de bien-être, que ce soit sur les plans physique, psychologique qu’économique. Misons autant sur une espérance de santé que sur une espérance de vie.

Mais qu’est-ce que c’est exactement le vieillissement ?

Il existe une réelle difficulté à définir biologiquement ce phénomène.  En effet, les différents processus impliqués dans le vieillissement ne se déroulent ni simultanément (au même moment) ni même à un âge donné. La progression des altérations n’est pas la même d’un individu à l’autre. Elle varie en fonction de différents facteurs, dits de prévention ou d’aggravation, qui sont liés au patrimoine génétique du sujet mais aussi à son mode de vie (conditions et habitudes).

Au sens strict, le vieillissement est un processus biologique dégénératif qui commence à  la puberté et qui entraîne imperceptiblement une diminution progressive de la viabilité ainsi qu’une augmentation de la vulnérabilité chez tous les êtres vivants.(R.Strehler).

 Autrement dit, la diminution progressive des capacités fonctionnelles entraîne un affaiblissement des fonctions physiologiques qui va donc graduellement transformer un adulte en bonne santé en un individu plus fragile et plus sensible aux maladies.

Mieux prévenir pour mieux vivre : est-ce possible ?

En effet, prévenir au plus tôt les dérèglements biologiques induits par le vieillissement des fonctions limiteraient favorablement les dégradations physiques, psychologiques et les atteintes pathologiques. Ainsi de nombreux scientifiques travaillent autour des mécanismes en jeu dans ce processus dégénératif, malheureusement inéluctable et qui semblait irréversible jusqu’à ces dernières années. Les progrès en biologie moléculaire ont permis de mieux connaître dans les grandes lignes les causes de la sénescence ( affaiblissement des capacités d’un individu, provoqué par le vieillissement).

L’immortalité pour demain ?

Pas encore, mais à défaut d’annihiler complètement cette évolution, on peut certainement en ralentir les effets désagréables ou handicapants.

Un nouveau défi pour l’homme ?

Le défi de ce troisième millénaire ne serait-il pas de tout mettre en œuvre, sur le plan médical mais aussi social, pour que ce nouveau temps qui nous est offert soit aussi créateur, dynamique, passionnant que les précédents ; qu’il ne soit plus uniquement perçu comme le dernier maillon de la vie terrestre avec pour corrolaire la mise à l’écart de la société des personnes âgées dans l’attente de leur mort.

La voie des hormones :

Les recherches en biologie moléculaire ont établi le rôle joué par certaines hormones dans le processus de vieillissement. Ainsi le taux d’insuline qui augmente avec l’âge, la baisse de l’hormone de croissance, et des hormones sexuelles (androgènes et oestrogènes) sont des déréglements hormonaux observés dans le vieillissement.Si on compense la perte du taux sanguin de ces hormones sensibles à l’âge, comme cela se fait pour la ménopause avec le traitement hormonal substitutif (THS), ne ralentirons-nous pas, voire même ne supprimerons-nous pas les effets négatifs de la longétivité ?

Mais comment ça marche une hormone ?

Les hormones sont des substances organiques fabriquées par les glandes endocrines. Elles sont indispensables à la vie, mais en plus elles font aussi “ la pluie et le beau temps ” aussi bien sur le plan physiologique que sur le plan psychique. D’elles vont dépendre nos muscles, notre taille, notre poids, mais aussi nos envies, nos humeurs, notre appétit etc…

(càd qu’elles font la loi, elles régissent notre corps et notre esprit.)

On en connaît aujourd’hui environ une centaine mais la liste est encore longue.

Le principe de fonctionnement semble simple : une glande endocrine sécrète une hormone quui, déversée dans le sang, sera transportée jusqu’à un organe (ou un tissu) sur lequel elle va agir, soit en le stimulant soit en l’inhibant. On peut dire que les hormones sont de véritables messagers chimiques qui transmettent une information d’un point à un autre, à l’intérieur du corps humain, parfois même juste à l’intérieur d’une cellule.

En réalité l’activité hormonale est éminemment complexe :

La duré de vie d’une hormone dépend de la distance à parcourir et de la mission qui leur incombe.

Certaines ont parfois besoin d’intermédiaire, notamment celles d’origine hypophysaire comme l’hormone de croissance par exemple.

Selon leur nature chimique: stéroïdes ou peptides, elles auront des rôles différents et multiples : soit indispensables au développement et à la croissance ; à la différentiation sexuelle ou aux fonctions reproductrices ; soit responsables du  maintien de l’équilibre interne de l’organisme (homéostasie) et du métabolisme des principaux constituants de la matière vivante : protides, lipides, glucides, sels minéraux ; 

Leur mode de régulation sera fonction de la mission qui leur incombe :

-   Mise en jeu d’une action en retour (positive ou négative) des effets de l'hormone sur sa  propre production. (l'hormone parathyroïdienne, par exemple, a pour rôle d'augmenter le  taux de calcium circulant, lorsque celui-ci vient à baisser; mais, si la concentration en calcium sérique devient trop importante, elle va inhiber, en retour, la production de l'hormone).

-   Intervention des mécanismes nerveux pour déclencher ou inhiber les sécrétions  hormonales (ainsi, la tétée d'un nourrisson amorce, par un arc réflexe passant par le  système nerveux central, la production d'ocytocine, hormone hypophysaire qui déclenche la sécrétion de lait par la glande mammaire).

-   Interaction les unes sur les autres d’hormones agissant sur un même organe cible.

-   Intervention de la cellule cible car le nombre et la disposition des récepteurs

     moléculaires   (2 000 à 100 000 pour une hormone) varient    

en fonction des besoins

de l'organisme mais aussi en fonction de la concentration en hormones (quand la concentration en insuline, hormone qui se fixe sur les récepteurs de la cellule  musculaire, dépasse un certain seuil, le nombre de récepteurs diminue (phénomène d'hyposensibilité); cela réduit la sensibilité de la cellule à de grandes quantités d'hormones,

écartant ainsi les risques inhérents à la surconcentration. À l'inverse, si la quantité d'insuline produite est très faible, le nombre de récepteurs augmente (phénomène d'hypersensibilité), ce qui permet au tissu de conserver une certaine sensibilité à l'hormone).

En outre elles ne sont pas sécrétées au même moment, leurs effets dépendent de la sensibilité des récepteurs mais sont aussi fonction de l’âge du sujet puisque certaines voient leur production diminuer, voire s’arrêter avec l’âge.

Est-ce là l’une des causes du vieillissement ou n’est-ce que le résultat du vieillissement ?

Etudions le fonctionnement par exemple de l’hormone de croissance :

L’hormone de croissance (growth hormon : GH) est un bon exemple pour démontrer toute la complexité du système endocrinien.

C’est une hormone qui agit sur les mécanismes de la croissance soit directement, soit indirectement par le biais d’une autre hormone : l’IGF1 (facteur de croissance), lui-même sécrété par le foie. Des cellules lancent un message au système nerveux pour que l’hypophyse fabrique de l’hormone de croissance par l’intermédiaire d’un facteur nerveux : la GHRH (growth hormon releasing hormon). L’activation de la sécrétion d’hormone de croissance entraîne la fabrication de l’IGF1 dont le rôle est capital puisque de sa production dépendront les effets de l’hormone de croissance sur l’organisme. Ainsi il y a interaction très forte entre ces deux hormones.                              

La sécrétion de l’hormone de croissance a lieu essentiellement la nuit pendant les phases de sommeil paradoxal. Cela ne veut pas dire qu’un sommeil perturbé chez l’enfant se traduira par quelques centimètres en moins.

En outre cette hormone est sensible à l’âge, c’est à dire que sa fabrication sera peu à peu ralentie et donc son taux dans le sang ira en diminuant. Cela se traduira par une inversion du rapport masse musculaire/masse graisseuse et par une modification de la densité osseuse : donc moins de muscles et plus de risques d’ostéoporose. C’est ce qu’on appelle la somatopause.

L’endocrinologie moderne : Science étudiant la pathologie, la régulation et le mode d’action des glandes endocrines,  est issue des découvertes effectuées par les médecins et chirurgiens du siècle dernier. Les autopsies pratiquées sur les cadavres ont permis à ces scientifiques de rattacher les symptômes d’une maladie à une altération anatomique et donc d’établir le rôle majeur des glandes à sécrétion interne.

Cl.Bernard, en étudiant le fonctionnement du foie,  a mis en évidence l’importance de la notion de sécrétion interne nécessaire à la régulation du milieu intérieur (1855). Ch.E.Brown-Séguard approfondira ces recherches sur les sécrétions internes et attribuera à ce phénomène un rôle similaire à celui du système nerveux (1889).)

Les glandes endocrines  : Terme apparaissant en 1909. Elles fabriquent des substances organiques (les hormones, 1905) qui déversées dans le sang, exerceront une action biologique spécifique sur le fonctionnement d’un organe ou sur un processus biochimique. Il s’agit de l’hypophyse, l’épiphyse, la thyroïde, les parathyroïdes, les ovaires et les testicules (les gonades ou glandes génitales) et les surrénales.

Elles sont sous le contrôle de l’hypothalamus mais aussi de l’hypophyse.

L’hypophyse :  sécrétent des stimulines qui agissent sur les autres glandes endocrines et joue un rôle fondamental dans la régulation des sécrétions hormonales.

Elle sécrète aussi des hormones qui agissent en particulier sur la croissance, sur la teneur du corps en eau et la teneur du sang en glucose.

 

Les glandes endocrines sont donc à sécrétion interne, par opposition aux glandes exocrines qui elles, sécrètent différents produits se déversant dans des organes communiquant avec le milieu extérieur. Il s’agit là des glandes cutanées, glandes mammaires, sudoripares, sébacées, cérumineuses, des glandes lacrymales, salivaires, gastriques et intestinales.

Il existe une troisième sorte de glande, qui peut avoir les deux fonctions : endocrine et exocrine comme le pancréas, les glandes génitales et le foie.

Ainsi le contrôle des différentes fonctions de l’organisme nécessaires à la vie, comme la nutrition, le métabolisme, la croissance, le développement physique, la maturation psychologique, la reproduction, l’adaptation et l’équilibre du milieu intérieur, dépend de la coopération étroite entre les systèmes endocrinien, nerveux et les centres végétatifs du cerveau

L’apparition de tout dérèglement entraînera des pathologies complexes et diversifiées, du fait de la complexité et de la diversité même des fonctions du système endocrinien.

Les maladies endocriniennes :

Les dysfonctionnements des glandes endocrines se manifesteront par une sécrétion hormonale insuffisante (hyposécrétion) ou excessive (hypersécrétion) :

- Ainsi un déréglèment pancréatique provoquera un diabète insulino-dépendant si la sécrétion d’insuline est quasi-nulle ou non insulino-dépendant si la sécrétion est juste faible.

- Les hyperthyroïdies seront responsables de la maladie de Basedow (tachychardie, amaigrissement, exophtalmie en sont les premiers signes), de goîtres, kystes ou cancers.

- Les hypothyroïdies provoqueront chez l’enfant un nanisme dysharmonieux et un développement intellectuel retardé, et chez  l’adulte une hypothermie, une diminution des capacités physiques et intellectuelles, une modification de la voix et du visage seront les premiers signes cliniques de cette pathologie (myxoedème).                      

- Les déréglements hypophysaires pertuberont la production de l’hormone de croissance et seront à l’origine de plusieurs troubles du développement comme le gigantisme (lié à un excès dans le sang de l’hormone de croissance somatrope (STH), ou le nanisme lié à une hyposécrétion de cette hormone.

Le docteur Jean-Claude Carel endocrinologue explique quelles sont les conséquences sur l’organisme d’un déréglèment dans la production de cette hormone.

Endocrinologue en pédiatrie à l’hôpital St-Vincent de Paul, il travaille aussi à l’Inserm sur les effets apportés par un traitement substitutif d’hormone de croissance sur la croissance d’enfants chez lesquels la sécrétion de cette hormone est trop faible (étude ayant débutée en 1990 et dont les résultats sont significativement positifs ) et sur les mécanismes du diabète insulino-dépendant.

 «  Chez les enfants deux grandes causes sont à l’origine d’une absence totale d’hormone de croissance :

-   Soit il y a une malformation de l’hypophyse, d’origine congénitale.  

-   Soit il y a eu irradiation de la région hypophysaire suite à une tumeur .

L’absence totale d’hormone de croissance à la naissance se manifestera par un ralentissement de la croissance, avec à terme une petite taille (1m30, 1m40) et provoquera de fréquentes crises d’hypoglycémie pouvant entraîner un léger handicap intellectuel.

Ce cas de figure (le nanisme hypophysaire) est assez rare dans sa forme sévère.

Il nécessite un traitement indispensable dont les effets positifs ne sont pas négligeables sur la taille définitive des enfants puisqu’ils peuvent gagner 5 à 7 cm, ce qui sera moins handicapant dans la vie quotidienne.

Ce qui est capital, c’est que la courbe de croissance de ces enfants est ralentie par rapport à la normale. C’est à dire qu’au fil des années elle ne va pas évoluer mais stagner. Il faut donc être très vigilant devant toute accélération ou tout ralentissement brutal de la croissance puisqu’au départ elle-ci peut-être tout à fait normale. Ce n’est qu’en faisant mesurer et peser régulièrement son enfant jusqu’à la puberté, en reportant les valeurs obtenues sur les courbes de taille et de poids du carnet de santé, que l’on sera en mesure d’apprécier objectivement la vitesse de croissance.

En outre il existe  un vrai problème concernant la définition du manque. En effet sur une échelle de 10 il est aisé de repérer les sujets chez qui le déficit est important ; mais pour les manques partiels, les tests sont moins fiables et donc moins reproductibles.

D’où l’importance de surveiller régulièrement la courbe de croissance de l’enfant. Si on observe un ralentissement frappant de sa croissance, il faut bien évidemment faire des examens .

Nananews.fr   : Y a-t-il un pronostic vital ?

- Non, sauf si cela est la conséquence d’une tumeur de l’hypophyse qui aura pu passer inaperçue car il n’y a pas de signes cliniques frappants comme un mal de tête par exemple. Voilà aussi pourquoi la surveillance de la courbe de croissance est importante. Personne ne pense qu’un enfant qui arrête sa croissance puisse avoir la tumeur qu’on redoutait chez le voisin victime de maux de tête par exemple. Et là un scanner s’impose.

 

Nananews.fr : En quoi consiste le traitement ?

- Le développement du génie génétique a permis la synthèse de l’hormone de croissance (1985) qui est identique à celle fabriquée par l’organisme.  Ainsi ont été éliminés tous les risques (notamment de la maladie de Creutzfeldt-Jakob) qu’on a pu connaître avec l’hormone de croissance extraite d’hypophyse d’animaux décédés .

C’est un excellent médicament pour pallier à l’absence d’hormone de croissance. Il est administré par injection. La durée moyenne du traitement  est d’environ 4-5ans ce qui en fait un traitement assez lourd. L’enfant, chez qui on a découvert ce déficit précocement, pourra être traité jusqu’à la fin de sa puberté si le manque est sévère.

Si ce déficit persiste à l’âge adulte, on pourra retraiter à certaines périodes ces patients. Ceux chez qui le manque est moins significatif pourront être traités plus tardivement.

Nananews.fr : L’injection d’hormone de croissance comporte-t-elle des risques ?

- On a bien sûr en tête les problèmes de Creuzfelt-Jacob qui aujourd’hui ont disparu puisqu’on utilise une hormone de synthèse. Les contrôles étant fréquents,  on a globalement une hormone de croissance très fiable.

A l’heure actuelle il y a peut-être un petit risque, qui n’est pas encore bien mesuré : l’épiphysiologie de la tête fémorale, c’est à dire qu’il y aurait une espèce de nécrose de la tête fémorale. C’est un phénomène qui survient généralement chez les sujets qui grandissent vite. Il semble que la courbe soit légèrement supérieure chez les enfants traités, probablement du fait de l’accélération soudaine de la croissance ( 1/200 à peine).

Lors du traitement, on surveille attentivement l’enfant et au moindre signe clinique suspect ou si l’enfant souffre il faut arrêter le traitement et éventuellement mettre en place un suivi orthopédique adapté à cette symptomatologie.

Un faible pourcentage d’enfants va avoir des maux de tête (1/500) eu début de traitement mais qui régressent généralement par la suite, voire disparaissent.

Une autre discussion tourne autour du risque d’augmenter ou non les récidives chez les enfants ayant subi une chimiothérapie dans la région hypophysaire. En effet,

il peut être nécessaire de pallier au déficit observé de l’hormone de croissance pour ne pas que ces enfants souffrent en plus de leur chimiothérapie d’une petite taille. Or tout risque de récidive ne sera quasiment éliminé qu’après 2 ou 3 ans.  Globalement l’ensemble des informations là-dessus est tout à fait rassurante : l’hormone de croissance  ne semble pas du tout augmenter le risque de récidive.

Ce sont des études très compliquées à réaliser sur le plan méthodologique. De plus en médecine le risque 0 n’existe pas donc on n’a jamais un niveau de certitude à 100% mais à 99%. Chez les adultes l’absence de sécrétion de cette hormone sera

-   Soit la continuité d’un état trouvé dans l’enfance.

-   Soit l’apparition d’une tumeur qui en affectera sa production.

Chez l’adulte, l’absence d’hormone de croissance se manifestera par une grande fatigue, une diminution de la masse musculaire et une augmentation du risque cardio-vasculaire ( il y a effectivement une légère augmentation de la mortalité cardio-vasculaire) et là aussi le traitement s’impose.

Auparavant on utilisait l’hormone de croissance uniquement chez l’enfant qui en manquait .

Les adultes qui en manquaient sévèrement ne sont traités que depuis une dizaine d’années. Les observations faites jusqu’à présent n’ont pas mis en évidence un réel effet bénéfique de cette supplémentation chez ces jeunes adultes (30-40ans).

En outre il y a une discussion autour du diabète pour les adultes souffrant d’un diabète non insulino-dépendant : le traitement par l’hormone de croissance pourrait l’aggraver.

Nananews.fr : Aujourd’hui, avec l’augmentation de l’espérance de vie, l’homme souhaite retarder les effets physiologiques du vieillissement. Pourrait-on envisager des traitements avec l’hormone de croissance chez les personnes âgées pour annuler les effets négatifs que son absence entraîne ?

- Il est difficile de dire si la baisse de l’hormone de croissance liée à l’âge participe du vieillissement. Est-ce que le traitement par l’hormone de croissance changerait quoi que ce soit au phénomène du vieillissement ?

Personne n’est encore capable de répondre à cette question.

Et pourtant il existe des situations où l’on traite des patients par l’hormone de croissance même s’il n’y a pas de déficit majeur observé :

 par exemple : - Dans le syndrome de Turner, maladie génétique  qui affecte les filles, celles-ci n’ont qu’un seul chromosome X et cela se traduit à la puberté par une absence d’activité des ovaires mais aussi par une petite taille. Sans traitement, elles mesureront entre 1,42m et 1,44m à l’âge adulte. Dans cette situation le traitement par l’hormone de croissance est parfaitement validé même si il n’y a pas de déficit. Ce traitement agit sur la croissance globale et est remboursé par la SS. Le gain sur la taille adulte se situe entre 5 et 8 cm, ce qui semble peu significatif mais avoir une taille comprise entre 1,58m et 1,63m atténuera le handicap social qui touche les personnes de petites tailles dans nos sociétés.

BIBLIOGRAPHIE

- Le programme de longue vie : Dr. JP.CURTAY et T.SOUCCAR  au SEUIL

- Longévité, mode d’emploi :  Dr M.ALLARD et A.THIBERTY-DAGUET au CHERCHE-MIDI

- Longévité et qualité de vie, défis et enjeux :  Cl.JASMIN et R.BUTLER au PUF 

- Les techniques de lutte contre le vieillissement : Ch.de JAEGER au PUF (que sais-je?)

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