Totale liberté sans contrôle judiciaire
Madame, Monsieur, Chers amis,
Fin janvier, trois individus sont arrêtés par la police à Tourcoing. On retrouve sur eux des bijoux provenant de cinq cambriolages commis à Tourcoing, Wasquehal et Croix. Ils avaient également des gants et des tournevis, l’attirail classique des cambrioleurs
sont alors rapidement présentés à la justice. La sanction tombe : un rappel à la loi...
Ils sont donc en totale liberté sans même un contrôle judiciaire.
Ce laxisme judiciaire, on le retrouve également dans le profil de Moussa Coulibaly. L’homme qui s’est attaqué, à coups de couteau, aux militaires qui protégeaient un centre communautaire juif à Nice.
Moussa Coulibaly était, comme on dit, « défavorablement connu des services de police ».
Il a été condamné six fois, notamment pour vol, outrage et rébellion ou consommation de stupéfiants. Il n'a jamais été condamné à des peines de prison ferme. Seulement à des peines avec sursis et à des amendes.
Tous ces cas de laxisme judiciaire, ne sont pas des cas isolés. Savez-vous, par exemple, qu’un détenu à Rouen, déjà condamné pour un crime sexuel, aurait profité de son placement dans un foyer pour violer un mineur ?
Savez-vous aussi que le parquet a requis un non-lieu contre la présidente du Syndicat de la Magistrature dans la scandaleuse affaire du « mur des cons » ?
Si vous ignorez tout cela, c’est normal. Seul l’Institut pour la Justice cherche à vous informer quotidiennement de tous les dysfonctionnements scandaleux de notre justice
Laurence Havel
l'institut pour la justice.