Hélène Risser, une journaliste selon notre cœur.
Hélène Risser est une journaliste sérieuse. Mais pas ennuyeuse, loin de là !
Ni pédante, ni complaisante, elle flirte avec la politique et ses représentants à fleuret moucheté.
Une fine lame, qui ne perd jamais son calme et son sourire, même lorsque ceux d’en face, qu’elle questionne précisément sur les sujets qui fâchent, se haussent du col et lui renvoient des mots qu’on perçoit violents malgré le vernis de façade.
Une journaliste douée pour l’échange, en empathie mais pas trop, bref une vraie communicante, qui pratique son métier de journaliste avec conscience, justesse et intelligence ; qui démontre qu’on peut par nécessité professionnelle fréquenter les pouvoirs, et ne pas s’y laisser engluer ni se laisser corrompre.
Sur les traces de Hélène Risser :
Après une formation en économie (et en Histoire de l'Art), elle écrit entre 1995 et 1999 dans les pages économiques du Monde et elle collabore à Capital ainsi qu'à l'Essentiel du Management.
En 1997 elle est repérée par Anne Magnien, ex-animatrice de Culture Pub, avec qui elle lance un nouveau magazine de décryptage économique pour La Cinquième : l'excellent Éconoclaste. Elle y intervient en plateau aux côtés de l’économiste Daniel Cohen et d’autres chroniqueurs.
En 2000, elle rejoint l’équipe d’Arrêt sur Image où, pendant quatre ans, elle réalise des enquêtes sur les médias, des chroniques et des interviews aux côtés de Daniel Schneidermann.
Fin 2004 elle collabore à i-télé, canal+, Paris première, le Monde et les Inrockuptibles.
En février 2006, elle est embauchée par Jean-Pierre Elkabbach à Public Sénat. Comme rédactrice en chef adjointe de la chaîne, elle développe le pôle magazine en lançant et en encadrant une émission de reportage sur les enjeux économiques et sociaux de la présidentielle de 2007 : Enjeux de Campagne.
À la suite de la parution du livre Parler pour Gagner. Sémiotique des discours de la campagne présidentielle de 2007 (D. Bertrand, Alexandre Dézé, Jean-Louis Missika, Paris, Presses de Sciences-Po, 2007), Hélène Risser propose à Denis Bertrand de participer à la réalisation d’une émission de décryptage d’un genre nouveau, portant sur la vie politique : les discours, les comportements, les motifs.
«Déshabillons-les» est créé en septembre 2007 et réunit autour de la présentatrice et de Denis Bertrand, toutes les semaines, des spécialistes des Sciences Humaines – philosophes, ethnologues, sociologues, psychanalystes, politologues… –, sur le plateau de la chaîne Public Sénat.
Chaque émission porte sur un sujet particulier – les Présidents de la République et le sport, le rôle de Premier Ministre, Politique et Religion, etc. – ou sur le portrait d’une personnalité politique – Bertrand Delanoë, François Fillon, Rachida Dati, etc. –.
Une collaboration avec l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) lui permet d’avoir accès aux archives et de remonter sur chaque thème le cours du temps. »
En novembre 2008, elle réalise le documentaire Aurovill, retour sur une utopie pour l’INA et Public Sénat.
Hélène Risser a également publié trois livres.
En mars 2004, L’Audimat à mort est une enquête sur les coulisses de la télé dont le but est de mettre à nu les recettes et dérives de la télé commercial.
En février 2007, Faiseurs de rois traite du rôle des médias dans la campagne présidentielle de 2007.
En avril 2009, Une enquête amoureuse étudie les stratagèmes et les démons féminins.
Pour Hélène Risser, un parcours sans faute et une ascension constante et construite avec une ligne directrice évidente « médias, politiques et pouvoirs et manipulations ».
Quatre volets avec lesquels Hélène Risser jongle, souriante et sans état d’âme, soucieuse d’être au plus près de vérités et situations douteuses ou falsifiées, qu’elle saisit et dissèque, jusqu’à en faire surgir les réalités intrinsèques.
Une femme d’une telle personnalité, capable de résister aux sirènes de la facilité dans le monde très machiste et cruel des médias, c’est vraiment une super nana et une journaliste selon notre cœur à écouter et regarder sans modération sur LCP
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