« Feminance »
...Le sixième sens de la Finance...
Voilà, c'est dit !
Dominique Chausse l'a dit.
Celle qui osa la contraction de deux mots improbables « femme et finance» pour créer sa première société d'investissements, l'a dit et le répète, l'applique dans ses fonctions de « femme de la finance », l'économie, l'argent et les investissements n'appartiennent pas qu'aux hommes, mais aussi aux femmes, qui trouvent auprès d'elle et de son entreprise Feminance, une écoute attentive et un langage clair, précis, qui explique et débroussaille si nécessaire, les mots et la technicité d'une sphère méconnue par de trop nombreuses femmes, qui n'entendent rien ou pas grand-chose aux arcanes de l'économie ; normal, il n'y a pas si longtemps, quelques décennies à peine, les femmes n'avaient aucun droit sur leurs biens personnels, ni même sur l'éventuel héritage dont elles auraient pu disposer. La gestion de leurs patrimoines revenait de plein droit, juridiquement, à leurs époux et maris.
Normal donc, que tenues à l'écart de ce rouage fondamental des sociétés, elles se soient désintéressées de l'économie, des finances et de cet argent dont les hommes et les lois, d'un commun accord, leur donnaient à croire que c'était une charge et une difficulté, une chose complexe dont les hommes les débarrassaient par pure bienveillance.
Aujourd'hui évidemment, les femmes font des études d'économie, ont des connaissances et des niveaux de compétences dans le domaine de la finance, égaux ou supérieurs à ceux des hommes, mais il demeure, pour beaucoup d'entre-elles, une sorte d'appréhension à l'égard des chiffres et des investissements financiers, envers ce monde de l'argent qui peut occasionner la chute de nations et d'Etat, mais aussi d'hommes aux sommets auparavant imaginés intouchables; pour exemple la chute de B.Mardoff président fondateur d'une des principales sociétés d'investissements de Wall Street et celle de Dominique Strauss Kahn alors que directeur général du FMI, il allait proposer sa candidature à l'élection présidentielle française de 2012.
Les femmes, prudentes par nécessité, la gestion de l'intendance du foyer leur incombe le plus souvent, ont donc pris des habitudes que les hommes, trop heureux de la situation, leur concèdent : à elles le budget des courses et du ménage, à eux les dépenses ou les gains à large spectre, de l'achat d'une maison ou d'une voiture, à l'investissement bancaire.
Mais, Dominique Chausse est arrivée, enjouée, vive, longs cheveux noirs et yeux de braise où pétillent l'intelligence, femme assumée jusqu'au bout de ses hauts talons, femme sœur surtout, de celles qui fraternisent et épaulent, ceci expliquant bien sûr cela, et a décidé un jour parce que la vie n'épargne jamais personne, de changer la sienne, et plus tard, celle des autres.
C'est en Suisse, qu'avec enfants et courage elle a fait ses premiers pas « de femme de la finance.»
Des années de travail bancaire chez Natexis l'avaient particulièrement bien préparée, et ce fut assez naturellement qu'elle créa sa société d'investissements financiers.
Mais, ainsi que son nom l'indique, Feminance a été pensé pour venir en aide aux femmes, les soutenir et les faire accéder à la propriété, aux actions, aux affaires en somme qu'elles laissaient auparavant aux hommes.
Et ça marche.
Accompagnées judicieusement par Dominique Chausse dans les arcanes sinueuses et mouvantes de la finance, les femmes se découvrent soudain des vocations et des envies, des besoins matériels qu'elles n'imaginaient pas détenir ou avoir, et c'est avec rigueur et détermination qu'elles entreprennent aujourd'hui, guidées par les experts de Féminance, ces actions bancaires qui autrefois les faisaient fuir à l'autre bout de la terre.
Dominique Chausse aurait pu se contenter d'aider les femmes dans leur quotidien, ce qui en soit est déjà un vaste chantier tant il y a propulser de dynamique, mais cela ne suffisait pas à notre égérie de l'économie.
Aller plus loin, plus vite, toujours dit-elle, oser la vie !
Eh oui, oser la vie...
Plus facile à dire qu'à faire, mais pour elle, seulement une évidence.
Restait à savoir ce que, oser la vie, signifiait: prendre plus de risques?
En fait oui et non.
Oser la vie pour Dominique Chausse, c'est choisir effectivement d'aider les femmes, mais pas seulement pour des investissements et des besoins bancaires, c'est les aider jusqu'en dans des projets hors finances, des projets artistiques, des projets ludiques, des projets qui permettent aux femmes de s'accomplir.
C'est ainsi que Feminance a commencé à faire du mécénat, à donner ses propres deniers pour la réalisation de musique, d'expositions, enfin pour toutes ces choses qui n'ont pas de prix, parce qu'elles tiennent de l'indicible, du sens, de l'émotion et du sentiment.
Pour l'exemple: permettre financièrement la réalisation d'un disque qui ne comprend que des compositrices et mettre ainsi en avant l'art au féminin...
Toutes sortes d'actions comme celles-là, mais aussi des projets énormes, la création d'une banque pour les femmes, dont on se dit qu'avec sa volonté et son déterminisme, elle finira par la faire surgir de terre.
Vous l'avez, je crois, maintenant compris, Dominique Chausse est une de ces femmes dont on se dit en les voyant ou en les écoutant « mais, comment font-elles pour faire tout ça ? Où vont-elles puiser leurs forces ? Et pourquoi la peur de vivre, si commune aux autres, semble-t-elle les avoir désertées ?
De ces femmes qu'on trouve belles, si belles lorsqu'elles rient et dégustent, gourmandes, un plat du terroir chaud et généreux, l'œil taquin et heureuses de vivre seulement l'instant présent.
A bien y réfléchir en fait, Dominique Chausse n'est vraiment pas une femme comme les autres, elle est la quintessence de ce que la plupart des femmes pourrait être, si elles se permettaient « d'oser la vie ».
FEMINANCE, la banque dédiée aux femmes
Entretien
avec Dominique Chausse
« Après une carrière de 15 ans au sein du groupe Natexis Banque Populaire (1986 –fin 2001), Les portes d'une nouvelle vie se sont ouvertes lorsque un chasseur de tête m'a recrutée pour venir travailler dans une banque suisse allemande, Je me suis installée à Genève en février 2002, un cadre idéal pour élever mes trois enfants dans une environnement de qualité et plus sécuritaire, tout en poursuivant ma carrière sur une place financière de renom. Je ne me serais jamais cru capable lorsque j'étais en France de créer ma propre entreprise, surtout dans le secteur financier, mais le libéralisme économique de la Suisse, l'organisation et la simplicité des démarches ont bien facilité ce passage vers l'indépendance. L'idée de créer une société de gestion de fortune m'avait déjà effleurée en 2003 mais comment s'installer, nouvellement arrivée dans un pays étranger ou se côtoient le plus grand nom de la finance.
C'est en 2005 que j'ai eu envie de fonder une société de gestion pour les femmes. Les produits financiers devenaient de plus en plus compliqués, opaques, loin de la réalité économique car guidés par des algorithmes mathématiques. Quand les circonstances de la vie projettent brutalement les femmes dans la solitude, elles sont confrontées à un monde totalement dépourvu d'humanité qui accroit leur désarroi et leurs inquiétudes. Dans ce contexte, j'ai eu envie de démystifier la finance, créer un concept guidé par le bon sens et la transparence ou les femmes peuvent venir parler d'argent en toute confiance et avec plaisir.
Paradoxalement la crise de 2008 a renforcé ma confiance, et a marquée l'envol de la société de Genève : nous n'étions impliqués dans aucun des dossiers ni Madoff, ni Subprime ni Lehman Brothers.
C'est à cette époque, que j'ai rencontré un Associé, Gérant de la banque Delubac, une dernière banque privée française qui appartient à deux familles. Il m'a proposé un partenariat capitalistique pour créer Feminance Paris SAS.
Française de naissance, d'éducation, de formation professionnelle et de cœur, j'étais ravie de dupliquer ce modèle en l'adaptant à la législation et la culture financière en vigueur en France afin que les femmes puissent bénéficier de cette philosophie.
Feminance Paris est née en février 2010.