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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Le N°17, Vient de paraître
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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

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- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

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Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Publié le 27.06.2013
Dreuz.info

La justice française condamne

Philippe Karsenty

Philippe Karsenty 

Philippe Karsenty a donc été condamné à nouveau. Par la Cour d'appel de Paris. Il est censé devoir verser 7000 euros à France 2 et à Charles Enderlin. « France Télévisions et Charles Enderlin se félicitent de cette décision qui vient sanctionner une grave atteinte à un journaliste », a déclaré l'avocate de la partie adverse.

C'est avec ce genre de décisions qu'on comprend que la justice française est grande, noble, impartiale, impeccable, attentive aux faits, scrupuleuse, et sans doute la meilleure justice du monde. Je suis fier de la justice de mon pays et j'ai une confiance inébranlable en elle.

C'est avec ce genre de décision aussi qu'on comprend que France 2 est une grande chaîne de télévision, imprégnée de scrupule et d'une volonté irrépressible de rechercher la vérité, quels que soient les risques. Certaines chaînes commettent des erreurs, le reconnaissent et les rectifient. France 2 n'a pas à reconnaître d'erreurs et à les rectifier, car France 2 ne commet jamais d'erreurs. C'est à cela qu'on reconnaît une grande chaîne de télévision. D'ailleurs, toutes les chaînes de télévision française sont de grandes chaînes de télévision qui ne commettent jamais d'erreurs.

Charles Enderlin, lui, est un immense journaliste. Il est l'honneur de sa profession. Je n'oserais pas lui baiser les pieds tant j'aurais peur de salir ses chaussures. Il n'a jamais commis d'erreurs, strictement jamais. Il n'a pas produit un reportage mensonger, mais un reportage qui est la pure, l'impeccable, l'immaculée vérité.

Quiconque dirait le contraire de ce que je viens d'écrire risquerait un procès, une condamnation en justice et le mépris de France 2 et de Charles Enderlin, ce qui est bien normal.

Il faut être vil et infâme pour dire le contraire de ce que je viens d'écrire.

Et quiconque est vil et infâme risquerait de rejoindre Philippe Karsenty sur le banc d'infamie.

Puis-je oser dire que Philippe Karsenty est mon ami ? Ou est-ce que je risque la prison si je le dis ?

Mais non, voyons, Philippe Karsenty ne peut pas être mon ami : pas en France.

Clément Weil Raynal ne peut pas être mon ami non plus. D'ailleurs, le « mur des cons » n'a jamais existé. Et Mohamed al Dura est mort. Un reportage l'a dit, et c'est un reportage qui réalisé aux Etats Unis aurait mérité au moins le prix Pulitzer, voire cent prix Pulitzer, que dis-je, mille prix Pulitzer.

La justice française me dit ce qui est juste. France 2 me dit ce qui est vrai. Charles Enderlin m'informe de façon extraordinaire et mirifique.

Je ne pourrai avoir d'ami tant que le gouvernement ne m'aura pas donné la liste de ceux qui peuvent être mes amis.

Dois-je l'ajouter : je suis heureux de vivre dans un pays de liberté.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info

 

 

Publié le 25.06.2013

Slate.fr

Cumul des mandats,
la révolution de 17

La fin du cumul va réellement bouleverser le monde politique en le scindant en deux groupes distincts: les «locaux», la mairie n'étant plus perçue comme un tremplin mais comme un but, et les «nationaux» qui devront se trouver une légitimité. Une tribune de Franck Gintrand.

Cumul des mandats

La plupart des leaders politiques et des membres du gouvernement n'iront pas aux municipales en 2014. De leur côté, les candidats l'ont déjà intégré: une fois élus, ils se concentreront exclusivement sur le local. Si la révolution de 2017 qui mettra fin au cumul des mandats n’est pas officiellement déclarée, la scission de la classe politique en deux mondes politiques est, elle, déjà bien amorcée.

Redoutée par la classe politique, attendue par l’opinion, la fin du cumul marquera le début d’une nouvelle ère. Au-delà d’une éventuelle optimisation du travail d’élu, cette réforme conduira, on ne l’a pas assez souligné, à la scission du personnel politique en deux mondes bien distincts.

D’un côté les communes, jusqu’alors le plus souvent considérées comme le point de départ d’une éventuelle carrière nationale, attireront demain des profils qui conjugueront qualités de meneurs d’hommes et compétences de mini-chefs d’Etat.

A l’inverse le Parlement, aujourd’hui conçu comme le relai national des préoccupations locales, deviendra rapidement le vivier de sélection quasi-exclusif des ministrables et des apparatchiks médiatiques.  

Ce découplage, observable dans la plupart des démocraties modernes, aura immanquablement des répercussions directes sur la répartition et les caractéristiques des futurs talents politiques.

Les élus locaux devront se concentrer sur les relations avec les autres collectivités

Avec la fin du cumul des mandats et l’appauvrissement continu de l’Etat, les maires n’auront ni les moyens politiques, ni un quelconque intérêt à faire remonter leurs doléances à Paris et à rester connectés à la sphère nationale.  

Pour survivre économiquement, ils devront favoriser l’implantation d’entreprises en jouant sur l’attractivité de leur territoire, et continuer à se battre pour espérer obtenir ce qu’il restera de subventions au niveau régional et départemental.

Surtout, les villes devront s’imposer au sein des intercommunalités qui sont, aujourd’hui et demain plus encore, les véritables outils du développement économique local. Cette lutte sera d’autant plus forte qu’à partir de 2014, les représentants communautaires seront élus au suffrage universel direct parmi les conseillers municipaux.

Très clairement, toutes les conditions seront très vite réunies pour l’éclatement d’une guerre de tous contre tous au niveau local: isolement, assèchement des financements publics et nouveau scrutin politique.

Plongés dans cette guerre, les maires devront apprendre à se comporter comme des mini-chefs d’Etat en acceptant de déléguer en interne les dossiers les plus techniques, pour se concentrer sur leur domaine réservé: les relations avec l’extérieur. De fait les maires seront de plus en plus amenés à jouer les ambassadeurs auprès des autres collectivités territoriales et au sein des intercommunalités pour se faire entendre et maintenir leur influence. C’est de cette façon seulement qu’ils favoriseront le développement économique de leur ville, enjeu majeur de la politique locale de demain.

A terme, tout laisse à penser que les maires des «villes centres» s’imposeront définitivement en cumulant –sauf interdiction!– leur mandat municipal avec celui de président d’intercommunalité, et deviendront ainsi les hommes forts du pouvoir local.

Les élus nationaux n'auront plus qu'un horizon: le parti

Face à ces «super-maires», les parlementaires pourront-ils conserver une réelle légitimité politique en l’absence d’ancrage local? C’est très certainement la question que se pose, sous une forme ou une autre, nombre de parlementaires français en ces temps de fin de cumul.

Tant accoutumés à s’appuyer sur leurs mandats locaux pour se protéger en cas de coup dur ou faciliter leurs investitures à un scrutin national, ces derniers doivent aujourd’hui tout inventer pour continuer d’exister politiquement. Cela d’autant plus face à un pouvoir exécutif qui dispose de tous les outils constitutionnels nécessaires pour s’imposer quasi-systématiquement en cas de résistance.

Coupés de leur base arrière locale et écrasés par le gouvernement, les parlementaires ont donc tout à craindre de la fin du cumul des mandats.

Encore une fois, pour survivre, une seule solution: se battre.

Se battre au sein du parti d’abord, en obtenant un mandat de secrétaire national, de porte-parole, ou en se faisant leader d’un courant au sein de sa famille politique.

Se battre au Parlement ensuite, en décrochant une responsabilité de rapporteur, de Président de commission ou de Président de groupe.

D’une manière ou d’une autre, les parlementaires, et plus particulièrement les députés, devront savoir utiliser leurs réseaux politiques et exister aux yeux des médias pour survivre et espérer mener une carrière nationale.

Les parlementaires les plus talentueux seront ceux qui sauront se rendre indispensables au parti, en se spécialisant fortement sur un sujet précis au Parlement et en devenant ainsi une référence médiatique. Le moment venu, à l’occasion de primaires ou d’élections nationales, c’est cette spécialisation thématique qui permettra à ces parlementaires avisés de s’imposer face à leurs adversaires et de prétendre à une responsabilité ministérielle.

Une mutation déjà enclenchée

D’ores et déjà, une grande recomposition de la classe politique est en cours.

Un signe qui ne trompe pas: parmi les cinquante personnalités inscrites sur le baromètre de popularité de Paris Match, seules cinq ont annoncées qu’elles se présenteront aux municipales de 2014. Quatre à leur propre succession (Alain Juppé, Martine Aubry, Jean-François Copé, François Rebsamen) et une au scrutin très spécifique de la ville de Paris: Nathalie Kosciusko-Morizet. En 2008, en considérant le même baromètre, dix-neuf personnalités s’étaient présentées aux municipales, soit quatorze de plus qu’aujourd’hui, dont huit pour la première fois!

Clairement, le local n’est plus considéré comme l’étape incontournable de toute carrière politique qui se respecte et les personnalités les plus en vue du moment semblent l’avoir bien compris.

La fin du cumul des mandats amène donc avec elle de profondes mutations politiques encore insuffisamment soulignées. En coulisse pourtant, nombreux sont les hommes et femmes politiques qui, d’ores et déjà, anticipent l’avenir et se préparent au choc.

Une question subsiste néanmoins: quelles seront les relations entre ces deux mondes? Certains élus feront-ils le choix du local puis du national? Et inversement? Sera-t-il tout simplement possible de le faire? Surtout, qui prendra le dessus sur l’autre? Le «super-maire» parce qu’il occupera le terrain? L’«apparatchik médiatique» parce qu’il bénéficiera d’une plus forte notoriété? Le débat ne fait que commencer…

 

 

Publié le 26.06.2013
Slate.fr

 

Benjamin Netanyahou:
«Ce que cherche l’Iran, ce n’est pas de fabriquer 2 bombes, mais 200»

Une interview du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Benjamin Netanyahou

 

JERUSALEM (Israël)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est entretenu avec la journaliste Lally Weymouth jeudi 20 juin et a évoqué avec elle sa vision d’Israël et de la politique de la région en général.

Vous avez déclaré cette semaine qu’Israël n’accepterait rien d’autre que la cessation complète du programme d’enrichissement de l’uranium par l’Iran. Vous avez également demandé que soit retiré du territoire iranien tout matériau nucléaire enrichi. Vous avez ensuite posé quelques conditions. Sont-elles plus exigeantes qu’auparavant, et avez-vous déjà fixé le calendrier d’une éventuelle frappe militaire contre l’Iran?

Benjamin Netanyahou: Il ne s’agit en rien de mes conditions. Il s’agit de demandes formulées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il s’agit de demande minimales: que les Iraniens se débarrassent de tout le matériau nucléaire dont ils disposent, qu’ils cessent d’en enrichir de nouveau et qu’ils ferment leur centrale nucléaire illégale de Qom. Je pense qu’il est possible de les y contraindre. Il s’agirait en quelque sort de tester leur sérieux. Nous ne devons pas faire passer les questions de forme avant la substance.

Que pensez-vous du résultat des récentes élections en Iran?

Je pense qu’il reflète le  profond mécontentement de la population iranienne à l’égard de son gouvernement. Malheureusement, ce résultat ne permet pas de modifier les ambitions nucléaires iraniennes. Elles ne sont pas déterminées par le président élu mais par le guide suprême de la révolution, l’Ayatollah Ali Khamenei.

Le programme nucléaire est contrôlé, selon vous, par Khamenei?

Guidé et contrôlé par Khamenei. Il reste déterminé à doter l’Iran de l’arme nucléaire et je crains que les élections n’y changent rien.

Khamenei a écarté Esfandiar [Rahim] Mashaei et d’autres candidats [favorables à un rapprochement avec les Etats-Unis et Israël]. Hassan Rohani est un des candidats que le guide suprême a autorisés à participer à l’élection.

C’est exact. Rohani a été choisi comme d’autres candidats du pouvoir aptes à se conformer aux vues extrémistes de Khamenei. Le Conseil a éliminé des centaines de candidats et il n’y en a finalement eu que sept en lice. Ils ont ensuite écarté l’ancien président Ali Akbar Hashemi Rafsandjani et Mashaei. Ils ont gardé Rohani.  Rohani a été le conseiller national  à la sécurité de l’Iran et l’ancien négociateur iranien sur la question du nucléaire. Il est le créateur d’une doctrine – je l’ai baptisé la doctrine «on parle et on continue d’enrichir.» Il est l’auteur du livre qui la définit.

Il a vraiment écrit un livre?

Oui, il a écrit un livre. Ce livre traite de ses expériences de négociation.

Négociateur sur le nucléaire?

Oui, et sur d’autres expériences.

«Je ne dis jamais ce que nous sommes prêts à faire, mais Israël se réserve le droit d’agir et de se défendre, par ses propres moyens, contre toute menace»

Vous pensez donc de Rohani sera le visage aimable du régime iranien?

Il a lui-même déclaré qu’en rassurant la communauté internationale, l’Iran serait en mesure de poursuivre son programme nucléaire. Voici ce qu’il déclarait exactement en 2004: «Pendant que nous parlions avec les Européens à Téhéran, nous étions en train d’équiper en matériel une partie de la centrale d’Ispahan.» Il s’agit d’une centrale d’enrichissement de matières nucléaires. Et il ajoute «En fait, en établissant un climat plus serein, nous sommes parvenus à terminer nos travaux à Ispahan.»

Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement iranien jouer à ce jeu. Il gagne du temps. Il continue d’enrichir de l’uranium. Il élargit encore la base de son programme nucléaire. Ce que cherche l’Iran, ce n’est pas de fabriquer 2 bombes, mais 200 bombes. Ils fabriquent des missiles balistiques intercontinentaux en plus de leur programme nucléaire. Ces missiles intercontinentaux ne sont pas destinés à nous [les Israéliens]; ils vous [les Américains] sont destinés. D’ici six à huit ans, ils ont l’intention de pouvoir frapper le territoire américain. Qu’un Etat de ce genre – c’est-à-dire un Etat voyou – dispose d’un arsenal nucléaire, avec les ambitions messianiques et apocalyptiques du régime, est un danger pour l’ensemble de la planète. Un tel Etat constitue une menace sérieuse à la paix dans le monde.

Etes-vous prêt à intervenir militairement contre l’Iran?

Je ne dis jamais ce que nous sommes prêts à faire, mais Israël se réserve le droit d’agir et de se défendre, par ses propres moyens, contre toute menace.

Le président Obama a déclaré qu’il ne laissera pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire. Le croyez-vous? Avez-vous confiance en lui?

Je crois que tel est en effet son but. Je pense que cette histoire nous met tous, autant que nous sommes, devant nos responsabilités. Et que ce que l’on retiendra, c’est de savoir si nous avons la résolution suffisante pour empêcher qu’une telle chose arrive. Parce que la possession de l’arme nucléaire par l’Iran constituerait la menace la plus sérieuse contre la paix et la stabilité du monde depuis le milieu du XXe siècle, qui a vu une autre menace de ce genre être écrasée. Elle mettait le monde lui-même en danger. Cette menace met le monde en danger. Ce régime soutient des organisations terroristes dans trente pays. L’Iran et son principal agent, le Hezbollah, effectuent des attaques terroristes. Ils viennent d’être démasqués au Nigeria et l’avaient été auparavant en Bulgarie.

Vous évoquez en l’espèce les tentatives d’assassinat du Hezbollah contre des touristes et des diplomates israéliens à travers le monde?

Oui, mais aussi à l’égard d’autres personnes. Ils ont un réseau, il a été récemment découvert en Thaïlande, en Azerbaïdjan.

Mais ne se sont-ils pas fait une spécialité de tuer des Israéliens ?

Les Israéliens sont leur cible N°1, mais ça ne leur pose pas de problème de tuer d’autres personnes.  Ils voulaient assassiner l’ambassadeur saoudien à Washington. Ils violent toutes les normes. Ils tuent des soldats américains en Irak et en Afghanistan… ils ont envoyés leurs affidés au Liban et y ont littéralement mis sous séquestre la liberté et le progrès. Ils ont déployé leurs hommes de mains dans la bande de Gaza et ils leur livrent des dizaines de milliers de roquettes pour attaquer nos civils. Un tel régime ne doit pas disposer des armes lui permettant de contrôler le marché du pétrole au Proche-Orient et de déclancher une course à l’armement nucléaire. Ce régime nie l’existence de l’holocauste et menace d’annihiler les 6 millions de juifs qui vivent en Israël. Le monde devrait tout faire pour s’assurer que l’Iran ne possèdera pas d’armes nucléaires, point.

«Les sanctions ont provoqué quelques changements en Iran, mais elles n’ont pas produit les changements nécessaires.»

Changeons de sujet. Quels sont vos sentiments à l’égard de la mission du Secrétaire d’Etat John Kerry? Quelles seraient vos conditions à la reprise de pourparlers de paix?

Et bien, premièrement, le premier message que j’ai à lui faire passer, c’est qu’il doit maintenir la pression sur l’Iran. On a souvent écarté l’idée de nouvelles sanctions en disant que les sanctions risqueraient de pousser les Iraniens à faire bloc avec le régime. Certains peuvent en effet le faire. Mais ce qui est important c’est d’aller encore plus loin dans les sanctions, pas de ralentir, pas de faire des concessions en espérant qu’elles pousseront l’Iran à infléchir son programme nucléaire. Les sanctions ont provoqué quelques changements en Iran, mais elles n’ont pas produit les changements nécessaires.

Que pensez-vous des tentatives du Secrétaire d’Etat John Kerry de faire repartir les négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ?

Pour ce qui concerne la paix avec les Palestiniens, je pense qu’il serait bon que nous cessions de négocier à propos des négociations. Je pense qu’il faudrait simplement s’y mettre.

Vous dites «je pense qu’il faudrait simplement s’y mettre»?

Oui, il faudrait simplement s’y mettre. Il faudrait débuter les négociations immédiatement, sans conditions préalables. C’est ma vision des choses depuis quatre ans et j’espère que les Palestiniens finiront par avoir la même. Si le Secrétaire d’Etat John Kerry, dont nous soutenons les efforts, parvenait à planter une tente à mi-chemin entre ici et Ramallah – à 15 minutes en voiture -  J’en suis. Je vais dans la tente. Et j’entends y rester aussi longtemps qu’il le faudra pour arriver à un accord de paix et de sécurité entre nous et les Palestiniens.

Il y a de nombreuses choses dont j’ai besoin de m’assurer pour pouvoir signer un traité, mais je ne le demanderai pas à l’avance à Abou Mazen. Israël a évacué de nombreux territoires, du Liban et de Gaza, avec la promesse expresse qu’une fois que ce serait fait, nous aurions la paix et la sécurité. Mais c’est l’inverse qui s’est produit. Nous avons donné des territoires, mais nous n’avons pas eu la paix. Rien que pour Gaza, nous avons eu 12.000 roquettes sur nos villes.

«Le gel des implantations n’est pas le problème. Le problème, ce n’est pas les implantations.»

Dans le cas du Liban, nous avons eu une nouvelles enclave iranienne avec 12.000 autres roquettes. Nous ne pouvons pas permettre que cela se reproduise. Nous voulons un accord qui assure notre sécurité, qui nous dit ce qu’il y aura de l’autre côté de la frontière, dans un Etat palestinien. S’agira-t-il d’un autre Etat satellite de l’Iran visant à notre destruction? Qui s’équipe en missiles et en roquettes? Ou quelque chose qui change vraiment le climat, qui apprend à ses citoyens et ses enfants à vivre en paix avec nous et qui est réellement démilitarisé? Voilà des questions qui ne peuvent être tranchées avant que nous entrions sous la tente des négociations. Ces questions devront être résolues pour que nous puissions la quitter avec un accord. Mais je ne demande pas que nos conditions et nos demandes soient acceptées avant que nous commencions à négocier et j’espère qu’il en est de même pour les Palestiniens.

Mais vous savez pourtant que c’est le cas.

Je pense qu’encourager et permettre une telle approche est ce qui empêche la paix. Je pense qu’édicter des conditions préalables est le moyen le plus rapide d’enrayer le processus de paix. C’est ce qui s’est passé au cours des quatre années qui viennent de s’écouler, et nous n’avons pas avancé d’un pouce. Il est temps de changer de manière de faire. Il est temps de prendre les problèmes à bras le corps et de négocier. On ne peut pas mettre un terme aux négociations avant de les avoir commencées. Et on ne peut pas les commencer si on passe son temps à négocier les termes préalables à la négociation.

Israël a le pouvoir. Ne pouvez-vous pas, d’une manière ou d’une autre, encourager les Palestiniens à s’asseoir à la table des négociations?

Nous avons fait des concessions significatives – ils m’ont demandé de geler les implantations.

C’était lors de votre précédent mandat. Pourquoi ne continuez-vous pas de le faire?

J’ai dit que c’est ce que nous avons fait pendant 18 ans. Ils ont répondu «Mais si vous le faites et que vous nous en laissez le temps, un an, par exemple, Abou Mazen viendra négocier.» Je leur ai dit que c’était impossible et au final je l’ai fait! Au bout de dix mois, il est venu me voir et la seule chose qu’il m’a demandé c’est un nouveau délai de trois mois. Je pense que cela démontre que le gel des implantations n’est pas le problème. Le problème, ce n’est pas les implantations. C’est une question qui devra être réglée par la négociation. Alors quelle est la véritable raison qui fait que ce conflit n’a pas été réglé et qu’il a commencé des années avant que nous commencions les implantations? Nous avons quitté Gaza et démantelé les implantations, mais le conflit a continué.

Selon vous, la véritable raison de la persistance de ce conflit, c’est… ?

La véritable raison c’est le refus persistant de reconnaître un Etat juif souverain dans des frontières, quelles qu’elles soient. Cela a été et cela reste le noyau de ce conflit. Pour résoudre ce problème, les Palestiniens devront reconnaître l’Etat juif comme nous reconnaissons un Etat palestinien. Les deux peuples, les deux nations méritent un Etat-nation propre. Les palestiniens, s’ils le souhaitent, pourront se rendre dans l’Etat palestinien; les Juifs, s’ils le souhaitent, pourront se rendre dans l’Etat juif. Il y aura des accords de sécurité et de démilitarisation entre nous. Mais le départ de ce conflit, sa racine même, c’est le refus de reconnaître Israël dans ses frontières, quelles qu’elles soient. Quand ce point sera réglé, je pense que la paix aura une bonne chance d’aboutir. Je pense qu’elle est difficile à atteindre parce que les gens sont obnubilés par les implantations, qui sont les conséquences du conflit, mais certainement pas sa cause.

«La racine même de ce conflit, c’est le refus de reconnaître Israël dans ses frontières, quelles qu’elles soient. Quand ce point sera réglé, je pense que la paix aura une bonne chance d’aboutir.»

Un tel accord de paix n’est pas une question exclusivement israélienne, c’est aussi une question qui agite la communauté internationale. Nous pensez-vous pas que la communauté internationale tente d’isoler et de délégitimer Israël?

Non, la vraie raison qui fait que nous devons résoudre ce problème n’est pas vraiment la pression que la communauté internationale fait peser sur nos épaules. La pression continuera de s’exercer dans d’autres domaine. L’histoire du peuple juif est hélas tristement éloquente à cet égard. Depuis 2500 ans, des gens ont pensé et véhiculé les choses les plus abjectes à l’égard des juifs… Nous pensions pouvoir bénéficier d’un peu de répit après l’Holocauste, mais tout est revenu au bout de quelques décennies. La vision distordue que de nombreuses personnes avaient du peuple juif s’est à présent déplacée sur l’Etat israélien. Et je ne vois pas comment, matériellement, les choses pourraient changer de ce point de vue.

Alors pour quelle raison, selon vous, avez-vous besoin de résoudre le conflit israélo-palestinien?

La raison pour laquelle nous devons résoudre le conflit palestinien n’est pas que cela permettrait d’améliorer grandement notre image sur le plan international. La raison pour laquelle nous devons le résoudre, c’est que nous ne voulons pas d’un Etat binational. Je veux un Etat pour le peuple Juif à côté d’un Etat pour le peuple Palestinien. Mais en même temps, je ne veux pas d’un Etat iranien à nos frontières, capable d’envoyer des milliers de missiles sur nos villes. C’est ce point d’équilibre entre le fait de séparer effectivement les Israéliens et les Palestiniens et de s’assurer que le futur Etat palestinien ne deviendra pas un poste avancé de l’Iran qui constitue le premier de mes soucis dans le cadre des négociations de paix. C’est pourquoi je soutiens les efforts entrepris par le Secrétaire d’Etat John Kerry pour nous ramener à la table des négociations, de manière à ce que nous puissions aplanir nos différences et obtenir un résultat équilibré.

Passons à la Syrie. Que pensez-vous des efforts entrepris par les Américains en vue de l’armement de l’opposition, quelle est votre vision du conflit qui s’y déroule et pensez-vous que le président Bachar el Assad pourra rester au pouvoir?

Je comprends la position américaine. Je comprends aussi les inquiétudes américaines. Un terrible carnage se déroule en Syrie. Des gens innocents sont massacrés à grande échelle. Notre politique a consisté à ne pas nous mêler de cette guerre civile. Mais nous avons une autre politique, qui est que nous entendons nous protéger en cas d’attaque. Et nous sommes également opposés à tout transfert d’armes à destination du Hezbollah, qui n’est pas seulement un ennemi mortel d’Israël, mais également le principal instrument d’Assad dans ce conflit. Le Hezbollah massacre des civils en Syrie. Je ne peux naturellement pas prédire l’issue des combats en Syrie. C’est trop tôt pour le dire et je me garde toujours des pronostics. Mais je puis déjà affirmer qu’Israël fera tout ce qui est en son pouvoir pour se défendre contre les terroristes et contre toutes les menaces venant de Syrie et du Hezbollah.

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Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

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Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

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Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

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Ma chaîne de théâtreluccini

Fabrice Luchini & Pierre Arditi

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