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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Vins de Bordeaux, Des femmes passionnées

There are no translations available.

 

vins14

 

Château Chantegrive 2009 rouge / Famille Lévêque

 

 

Des femmes passionnées

dans le vignoble bordelais

Par Christian Duteil

 

Aujourd’hui, en Bordelais comme dans tous les vignobles de France, des femmes chefs d’exploitation, volontaires et dynamiques, se sont imposées dans les chais et signent un certain nombre de vins, des Graves notamment. Avec talent, tempérament et imagination dans ce challenge quotidien sur fond de crise où les hommes, maris ou non, n’ont qu’à bien se tenir ou tenter de faire aussi bien qu’elles !

 

 

«On ne naît pas femme on le devient» disait déjà Simone de Beauvoir. Dans les Graves et en Médoc, Anne-Marie, Marie Hélène, Marie-France, Catherine, Muriel, Hélène, Caroline, Françoise, Laurence, Isabelle et quelques autres le prouvent chaque jour : on ne naît pas viticultrice, on le devient aussi par passion, par défi, pour conserver le patrimoine familial, voire même pour concocter un vin expressif à l’image de la femme. Un défi permanent et pas évident à relever dans un monde rural encore imprégné d’une tradition patriarcale vivace qui avait tendance à réduire les femmes à des tâches subalternes dans les vignes…

La défense du patrimoine fait aussi des détours par le vignoble. Avec aujourd’hui la prise de pouvoir des héritières qui apportent une autre approche du vin avec leur sensibilité. Ainsi, le domaine de Haut-Pommarède (11 hectares de vigne, 60 de bois et prairies) appartient à la famille Larrue depuis plus d’un siècle. Dans les années 60, les enfants ayant chacun une situation, les vignes sont confiées à un fermier. Faute de rigueur et de sérieux, le vignoble périclite pendant quelques décennies. Mais en 2002, après une longue procédure, Catherine Martin Larrue reprend la propriété en indivision avec ses frères. Sa grand-mère vit toujours au château avec sa tante : deux vieilles dames de plus de 90 ans, ravies de revoir la famille aux commandes et de constater que le domaine est désormais entre de bonnes mains.

Après 31 ans passés dans son office de pharmacie, Catherine passe un an au lycée de Blanquefort pour obtenir un BPA, vend son affaire et débute une nouvelle vie avec l’ardeur d’un secouriste et la foi dans le culte à Dionysos. « La propriété était alors dans un état lamentable. Je me suis attachée à reprendre à fond le vignoble en replantant les mêmes proportions que du temps de mon arrière grand-père pour faire renaître la typicité de Haut-Pommarède. Le chai a été entièrement revu et équipé. » Ce retour aux sources est pour elle avant tout une histoire de cœur dans tous les sens du terme, à la fois de courage et de passion. Pour le château, c’est une vraie renaissance malgré la crise : le « goût Haut-Pommarède » est retrouvé, le vignoble remis sur la bonne voie. Jusqu’à quand? Catherine ne se pose pas de questions, elle fonce et ça marche. Avec quatre enfants et cinq neveux, il y aura bien un repreneur dans la famille. Pour l’instant, elle s’active au présent pour nous faire déguster son grave blanc 2004 excellent et léguer un jour une belle propriété

 

Le parcours exemplaire de quelques femmes du vin

 

Sortie de Sup de Co Paris et après une année sabbatique en Allemagne, dix mois en entreprise ont suffi ont suffi à me convaincre que j’étoufferais vite à un poste de cadre, déclare Anne-Marie Léglise de Château Grave-Lacoste. C’était en l979. Il existait déjà un petit patrimoine familial. Mes parents âgés commençaient à faire difficilement face. Pourquoi ne pas reprendre l’affaire familiale et gérer ainsi ma propre entreprise. J’ai pris ma décision. C’était un vrai défi. Le défi aujourd’hui, c’est aussi de prouver qu’une petite structure, le travail d’artisan, a sa place dans l’économie actuelle». Vingt cinq ans déjà qu’Anne-Marie «papillonne» comme le dit si bien à la tête de sa propriété, dans la famille depuis l860. Décision de planter des vignes rouges, naissance d’une gamme en Graves et Sauternes.

«Je suis passionnée mais pas spécialiste. Je ne suis pas toujours efficace en commercialisation mais tout me plaît dans ce métier.». Taille, vinification, commercialisation, restauration des bâtiments, elle touche à tout. «C’est un choix global de vie que j’ai fait en reprenant. Le vin est pour moi le meilleur prétexte et sans doute le plus convivial pour profiter de la vie et entrer en contact avec les gens.» Avenante et bonne vivante, aimant les voyages, Anne-Marie Léglise adore aussi accueillir les visiteurs venus de tout horizon « plus par plaisir de rencontre que par conviction d’une bonne vente » même si elle sait pertinemment bien que l’univers du vin doit d’abord faire rêver l’amateur et client potentiel.

 

En 1968, M. Lévêque, courtier en vin, achète deux hectares à Podensac. Il remarque que les grives qui viennent picorer les raisins chantent avec l’accent. Ainsi naît le Château de Chantegrive, début d’une réussite incontestable pour se hisser au niveau de « vin référence » pour le vignoble des Graves. Son rouge 1999 que nous avons dégusté sur les bords de la Garonne est une pure merveille qui se laisse apprécier à chaque gorgée. Une trentaine d’années plus tard, le domaine compte près de 100 hectares et un chai impressionnant, ce qui le place au premier rang des propriétés des Graves. Il est désormais dirigé par sa fille Marie-Hélène avec la participation de ses autres enfants. Issue du milieu médical, elle débarque au domaine familial en 1990, fait les vendanges, parcourt les vignes, s’initie au terroir, déguste avec son père à l’aveugle. Elle fait ses preuves et encore plus… pour convaincre son père de sa passion pour le bon vin. Ambassadrice commerciale efficace, cette passionnée de motos et de voyages se multiplie pour maintenir Chantegrive au range des incontournables du Bordelais.

En 1991, le Syndicat des Graves était le premier syndicat viticole de France à élire une femme à la présidence : Françoise Levêque, la mère de Marie-Hélène, qui resta jusqu’en l997, en cherchant avec pugnacité à faire évoluer les mentalités et à anticiper la crise viticole. Même si elle fut finalement mise sur la touche ayant tort d’avoir raison trop tôt, elle a suscité des vocations et fait des émules. A l’image de Marie-Hélène Yung Théron, dernière née d’une famille propriétaire du château de Portets depuis trois générations.

Le château de Portets, c’est d’abord un superbe patrimoine en bordure de Garonne qui reçut la visite, le 31 juillet l808, de Napoléon ler, de retour d’Espagne avant son entrée solennelle dans Bordeaux. Une plaque de bronze placée dans la cour d’honneur rappelle cette mémorable journée aux visiteurs. C’est ensuite une famille rentrée d’Algérie, les Théron, qui achète en l956 ce bien presque en ruine. Avec une division précise des tâches : monsieur vinifie, Madame commercialise. Et ça marche tout en préparant la relève ! Marie-Hélène « baigne » depuis son enfance dans cet univers dédié au vin et apprend sur le tas en passant sans rechigner à tous les postes. Depuis près de trois ans, c’est elle qui signe les derniers millésimes amorçant quelques virages, doucement mais sûrement : valorisation des terroirs, implantation d’une station d’épuration individuelle… Maman de deux jeunes enfants, elle a pensé, porté et lancé « Finesse de Portets », un vin rouge qu’elle a voulu le plus adapté à la gent féminine, très fruité tout en reflétant sa personnalité. Sans oublier le château de Portets 2002 toujours en rouge que nous avons bien apprécié pour la finesse et la souplesse de ses tanins.

 

« La femme est l’avenir de l’homme » chante le poète, mais serait-elle aussi l’avenir du vignoble ? Fille de viticulteur, Hélène Biarnes-Baillon a travaillé dix ans pour le négoce bordelais. Et puis un jour, pour cause de retraite, l’éventualité de vendre la propriété familiale (42 ha) se fait jour… La force de son attachement à cette terre se révèle et s’impose plus forte que les sombres prémices de la crise viticole qui promet des jours difficiles. C’était en 2001. « J’ai dit « pas question de laisser et de dilapider notre patrimoine ». Aussi j’ai repris la propriété en la partageant en deux avec ma sœur, et en vendant à la fois nos vins au négoce et en direct à des prix attractifs », raconte-t-elle. Et elle parle vrai car son château de Navarro 2003 en rouge que nous avons dégusté est sans aucun doute d’un excellent rapport qualité/prix en Graves.  

 

Il y a vingt ans, Françoise Sirot choisissait de revenir sur la propriété familiale, achetée dans les années 30 par son grand-père maternel et exploité par son père. Si celui-ci fut ravi de voir sa fille reprendre le flambeau, il jugeait cependant ce retour aux vignobles trop dur pour une femme. Mais il en fallait plus pour découragée la jeune femme décidée : de formation commerciale, Françoise fonça avec l’idée de revoir toute la commercialisation. Jusque là vendue en vrac au négoce, la production fut alors mise en bouteille. Aujourd’hui, 80% du volume est embouteillé et commercialisé en direct par la propriété dont 45% à l’export. Elle raconte : « Les débuts furent difficiles et assez aléatoires. Il fallut constituer des stocks, trouver des débouchés, faire preuve d’imagination et d’ingéniosité. J’étais, et je suis encore, souvent sur les routes ». La preuve : lors de notre voyage en Gironde du côté de Langon, Françoise arrive, toute essoufflée, de Belgique où elle commercialise quasiment la totalité de sa production en Graves blanc, Fruit de Closiot, qu’elle cultive depuis 1996 sur un hectare en Graves tout en continuant à concocter son étonnant Sauternes, Château Closiot, à Barsac, un nectar équilibré et élégant que nous avons eu le privilège de goûter.

Quand elle n’est pas en tournée, en salon ou en représentation, Françoise aime accueillir à la propriété, proposant même aux visiteurs de tenir les sécateurs lors des vendanges le temps d’une visite fort instructive. L’accueil, c’est aussi une histoire de famille, puisque sa fille a transformé la maison de sa grand-mère en demeure de charme « Les Vignes de Camperos » dotée de trois chambres d’hôtes. « C’est une activité très complémentaire. Nous travaillons en synergie en nous envoyant mutuellement les visiteurs », conclut-telle.

 

Catherine d’Halluin-Boyer, quant à elle, ne renie pas ses racines ancrées dans cette terre de Gironde mais au contraire les revendique. « Lorsqu’on porte le nom des Boyer et que l’on passe toute sa journée dans les vignobles enfant, ça ne s’oublie pas, glisse notre viticultrice qui a une formation universitaire. Après avoir vécu quelques temps à Paris exerçant dans le social, elle décide de revenir à la campagne et de relever le défi de reconstruire, avec son mari, le Clos Bourbon à Paillet, pour lequel ils ont eu un coup de cœur. Ils le rachètent en septembre 1994 à la veille des vendanges. Son atavisme familial et une formation viti-oeno complémentaire lui ont permis de s’en sortir et de gérer au mieux ce vignoble. Depuis juillet 2004, soutenue par son père, elle s’occupe aussi en parallèle du Château du Cros. Passionnée, elle vinifie ses vins en attachant beaucoup d’importance au fruit et à la rondeur. Et dès qu’elle a un moment de libre, elle pilote et prend le manche à balai, histoire de prendre de la hauteur et d’avoir une vue globale de son vignoble tout en cultivant son autre passion, l’aviation.

Remontons un peu dans le temps après avoir pris notre envol dans les airs. Charles Brannens, 18 ans à peine, ancêtre la propriétaire actuelle de Château Toumilon et Château Cabanes, s’embarque à Bordeaux à bord d’un voilier à destination de l’Amérique pour aller vendre les vins familiaux et dégotter ainsi de nouveaux marchés. Il n’en reviendra qu’en 1810, plein de souvenirs en tête et d’envie d’entreprendre. Avec à la clef une descendance de filles. Toujours transmise par les femmes depuis Charles, cette propriété était qualifiée propriété d’agrément car nous sommes dans un monde où les femmes n’ont pas droit au chapitre et encore moins aux affaires…

C’était sans compter sur Marie-France ! Elle passe son bac en Polynésie, rêve de Polytechnique mais son père refuse de la laisser partir vers la capitale : « Seule à Paris, lieu de perdition, ma fille, pas question ! ». Ainsi, elle se retrouve à Bordeaux, chaperonnée par un lointain parent. Un stage à l’I.T.V. choisi pour échapper aux vendanges familiales la pousse vers l’œnologie. A 23 ans, dirigeant le laboratoire de Soussac, elle prend son bâton de pèlerin pour convaincre les viticulteurs d’arracher les blancs pour planter les rouges… Après la Champagne, puis l’Iran où elle « sévit » toujours dans les vins, retour dans le Val de Loire : le travail en laboratoire d’œnologie l’accaparant trop, elle devient alors consultant pour concilier vie professionnelle et familiale. C’est en 1977 qu’elle reprend les rênes de la propriété, rejointe depuis peu par sa fille Anne. Avec pour philosophie bucolique : « La nature nous confie des raisins qu’il faut élever comme des enfants, qu’il faut accompagner pour donner le meilleur d’eux-mêmes. » Ou encore : « Je soigne mes vignes comme mes fleurs. » Son blanc est vinifié selon la pratique champenoise : raisins entiers dans le pressoir, pressurage fractionné conduit manuellement, débourbage et fermentation alcoolique ler et 2ème jus assemblés. Elle privilégie ainsi la finesse des arômes et une capacité de garde de 4-5 ans.    

 

Caroline Frey à la tête de Château La Lagune

Mais les femmes bougent aussi en Médoc, notamment dans l’un des châteaux les plus proches de Bordeaux, Château La Lagune, 3e grand cru classé de Bordeaux, dont l’histoire commence au 16e siècle pour atteindre son rythme de croisière en 1730, avec la construction par le Baron Louis, de l’une des plus pures chartreuses bordelaises.

Caroline Frey, 27 ans, s’est passionnée pour le sport équestre qu’elle a pratiqué au plus haut niveau avant de se consacrer avec le même passion et la même exigence à ses études d’œnologie à Bordeaux (2001-2003). Reçue major de sa promotion à l’école d’œnologie, Caroline a encore sauté avec succès quelques obstacles dans les vignes en vinifiant deux millésimes (2002 et 2003) avec l’équipe de Denis Dubourdieu pour compléter ses connaissances techniques. Champenoise d’origine, sa vie est aujourd’hui à Bordeaux, et même à La Lagune, puisque depuis le début de l’année 2004, Caroline habite la propriété afin de veiller dans les moindres détails à l’excellence des processus de viticulture, de vinification d’élevage… Elle y travaille en bonne intelligence et en étroite collaboration aves quelques hommes : Patrick Moulin qui lui transmet sa connaissance de propriété et Eric Gargam, chef de culture. Elle a aussi fait appel à Denis Dubourdieu, consultant du Château La Lagune depuis le millésime 2003. Et a embauché 23 permanents qui s’occupent du vignoble de 80 hectares dont 60 d’un seul tenant.

« Chaque parcelle a été attribuée à une petite équipe qui en est responsable toute l’année, précise-t-elle. Le vignoble est petit à petit restructuré afin d’exploiter au mieux le potentiel du terroir. On plante à La Lagune des Petits Verdots, on arrache le Cabernet Franc. En 2005, cinq hectares de Cabernet Sauvignon et de Merlot ont été replantés, en 2006 l,6 hectares en Petit Verdot. »

 

Après des études en viticulture-œnologie au Château L’Oisellaie à Angoulême, Caroline Gendry, 28 ans, travaille tout d’abord au Château Haut-Bages Libéral, puis dans une propriété de l’Ile d’Oléron, produisant Pineau et Cognac. Depuis 2001, elle est maître de chai à Château Suduiraut, propriété d’Axa millésimes depuis 1992. Outre sa passion pour le vin, elle pratique la capuera, art martial brésilien, s’adonne à la décoration intérieure et adore voyager.

Le domaine de Suduiraut s’étend sur 200 hectares dont 92 ha de vignes sur un sol essentiellement composé de graves sablo-argileux. La proximité du Ciron et de la Garonne entraîne à l’automne un micro-climat caractérisé par des après-midi ensoleillés et chauds succédant à des matinées brumeuses. Cette situation privilégiée provoque, dès le début du mois de septembre, le développement sur le raisin du fameux « botrytis cinerea » ou pourriture noble. Le photographe Alain Gariteai a posé son regard sur ce champignon fort convoité et expose au château une noria de clichés qui permet chaque jour au grand public de mieux comprendre la magie de la fabrication d’un grand Sauternes qui sacrifie à la fois à la tradition et la modernité. Tradition dans le travail des sols et de la vigne tout à la main afin de ne cueillir que les meilleurs grains. Modernité dans la création avec le millésime 2004 d’un grand vin blanc sec, S. de Suduiraut. Pierre Montegut, directeur technique de Château Suduiraut, explique le sens de cette démarche : « Si les parcelles de Suduiraut montrent un grand potentiel de production de liquoreux, quelques années d’essai de vinification en blanc sec ont révélé que certaines étaient aussi aptes à procurer précocement des raisins offrant toutes les garanties de maturité et de fraîcheur pour justement une production de blanc sec de grands qualité. Ce qui nous a amené à l’élaboration du S. de Suduirant, très vif, aromatique et frais. »    

 

Des hommes passionnés aussi comme Jean Guyon et les Thomassin

Malgré cette montée en puissance des femmes dans les vignes, quelques hommes tirent aussi leur épingle du jeu, comme Jean Guyon qui a su se donner les moyens de ses ambitions tout en restant simple et convivial. Tandis que son millésime 2004 Rollan de By reçoit la médaille d’or au Concours général agricole 2006, son Médoc Haut Condissac se place en dégustation en aveugle dans le top 50 du Grand Jury européen des premiers grands crus sur cinq années consécutives (de 1988 à 2002) Ainsi Jean Guyon voit ses efforts vers l’excellence récompensés par des médailles et une réputation plutôt flatteuse. Avant d’habiller les plus grandes bouteilles du Médoc, ce décorateur d’intérieur a conseillé les émirs et les souverains du Moyen Orient en matière d’aménagement d’appartement ou de halls d’établissements prestigieux.

Son œnologue conseil italien, Riccardo Cotarella (Haut Condissac, Rollan de By, Tour Séran, La Clare) montre que son succès n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat judicieux de plusieurs paramètres à la fois humains et techniques bien maîtrisés : « Jean Guyon réunit sans doute tous les atouts qu’un vigneron puisse rêver : l’enthousiasme, la détermination, la capacité d’investissement et de se projeter dans l’avenir. Avec lui, on peut oser l’expérimentation et la recherche ne s’arrête jamais. Son vignoble offre des caractéristiques très variées, ce qui est bien sûr, fort intéressant, et notamment divers types de sols (sableux et calcaires). Une fois que vous connaissez bien ces sols, il faut alors essayer de les accorder avec les meilleures variétés de raisin. » La compagnie Air France vient de conclure un accord avec lui pour offrir ses meilleures bouteilles à sa clientèle sur les moyens et longs courriers.

 

Bernard Thomassin n’est pas né Bordelais mais il l’est devenu… L’aventure bordelaise commence en l971 quand il a la possibilité de racheter une propriété « en sommeil » où tout est à faire et à refaire. Son atout : Château de France, un nom porteur et symbolique qui, conjugué à son obstination et à son savoir faire devrait permettre à l’appellation de retrouver le prestige et la notoriété que ce grand vin représentait au XIXe siècle. Son défi en forme de pari sur l’avenir : élaborer et concocter un grand vin  dans les règles de l’art de la vinification. Or, à l’époque où Bernard Thomassin investit dans Château de France, seule l’appellation des Graves a pris son rythme de croisière, peu de propriétés ont la faveur des courtiers et du négoce de la place et c’est seulement plus tard que l’appellation Pessac-Léognan attirera les investisseurs.

Véritable passionné, B. Thomassin s’attache alors à un unique objectif : restaurer le domaine du château de France pour donner à ce nectar subtil une qualité et une réputation à la mesure du prestige de l’appellation. Sans brûler les étapes et son crédit. Les investissements mesurés et progressifs sont d’abord consacrés à la replantation du vignoble, puis à la restauration des chais, et enfin à l’édification de bureaux et d’une salle de réception. « Aujourd’hui, conclut-il j’ai passé le témoin à mon fils Arnaud qui se débrouille d’ailleurs fort bien et fait un grand vin tout en faisant fructifier notre patrimoine. Je me contente désormais d’être présent aux rencontres conviviales avec la presse et dans les salons. »

Depuis 1996, Arnaud son BTS viti-oeno en poche, seconde son père au Château de France en tant que directeur technique. Perfectionniste, ses choix aussi bien en viticulture, vinification et investissements ont misé sur la continuité de ce qui avait été entrepris par son père. « Quand je suis arrivé à la propriété familiale, j’ai porté une attention particulière au vignoble. Les travaux en vert, qui ont une réponse qualitative immédiate, ont été développés dès lors. » Ainsi, au Château de France, depuis plusieurs années maintenant, on effeuille côté soleil levant, on pratique les vendanges en vert et la culture raisonnée… Et la qualité monte d’un millésime à l’autre comme chez presque toutes les viticultrices en Graves, Médoc et Sauternes dont nous avons dégusté les vins.

CD

 

Notre sélection dégustation

Château Chantegrive 2009 rouge : raffiné et avec un bon potentiel de garde

Rollan de By 2005 rouge : puissant et équilibré

Château Closiot 2005 Sauternes : délicieux nectar que connaissent bien les Belges

Château de France 2000 rouge : élégant au nez intense

S de Suduiraut 2004 blanc : frais, aérien et fruité

Château d’Arricaud 2001 blanc : floral et typé

Château La Lagune 2005 rouge : racé aux tannins fondus

Château La Fleur Jonquet 2010 blanc : une belle longueur en bouche

Château Lusseau 2009 rouge : une belle structure acide-alcool-tannins

Château de Portets 2010 rouge : bien charpenté et complexe

Château Haut Pommarède 2003 rouge : finale persistante et fruitée

Château Navarro 2005 blanc : frais et à prix doux

Château Toumilon 2011 blanc : aéré et minéral

 

 

 

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Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

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causedesfemmes droite

Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

01lesinfosdelaredaction

Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

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Ma chaîne de théâtreluccini

Fabrice Luchini & Pierre Arditi

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