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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Les Vins de Bourgogne et les Femmes

There are no translations available.

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Le vin est semblable à l’homme  (…) Ne soyons donc pas plus cruels envers lui qu’envers nous-mêmes, et traitons le comme notre égal… » Charles Baudelaire (Les Paradis artificiels

 

Créée en 2000, l’association Femmes et Vins de Bourgogne regroupe aujourd’hui trente neuf domaines de Chablis à Macon ou la Côte Mâconnaise. Solidaires entre elles et respectueuses du terroir, des traditions, des bonnes pratiques et du patrimoine, ces nouvelles vigneronnes qui ont pris leur domaine et leur destin en mains ne se revendiquent pas pour autant féministes et ne prétendent surtout pas produire des vins de femmes. CQFD.

 

On connaît en Bourgogne comme ailleurs le célèbre cri de Simone de Beauvoir «On ne naît pas femme, on le devient». Alors, questions à dix points, comment devient-on femmes de vins dans un milieu rural réputé plutôt traditionnel et patriarcal, voire quelque peu sexiste et machiste? «La femme est l’avenir de l’homme» chante le poète, mais serait-elle aussi la relève et l’avenir du vignoble bourguignon ?


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Entre être et devenir

Marie Thérèse Garcin, directrice de l’Office du tourisme de Beaune se souvient : «En 1976, quand j’ai débarqué à Beaune venant d’un milieu ouvrier, j’étais la seule femme et en plus toute jeune au milieu d’hommes lors des dégustations. C’était un milieu viticole très misogyne et fermé. En moins de quarante ans, les choses ont changé et les femmes sont aujourd’hui bien acceptées. Ainsi, on peut voir désormais des domaines 5e génération comme « Louis Chenu père et filles » à Savigny-les-Beaune et non plus seulement et uniquement « père et fils » comme jadis».

La romancière Colette, qui fut initiée au vin dès sa plus tendre enfance passée à Saint Sauveur en Puissaye dans l’Yonne, aurait applaudi cette moderne ouverture patrimoniale faite aux femmes de vin. «Bonnes études, d’où je me haussais à l’usage familier et discret du vin, non point avalé goulûment, mais mesuré dans des verres étroits à gorgées espacées, réfléchies.»

Animée de sa « bien faim de boire », l’écrivaine témoigna de sa passion pour le vin (pas seulement de Bourgogne!) et marqua le début d’une libération où les femmes pourraient jouir du vin et s’occuper de leur destinée.

En septembre 1947, à la fin de «cet été furieux, interminable» d’où allait naître un très grand millésime mythique, notre hédoniste à connotation féministe («Les femmes libres ne sont pas des femmes») se recueille à Odenas (Brouilly) au cavage du château de la Chaize. «Cent mètres de voûtes s’étoilaient de lampes, les cuves rejetaient par-dessus leurs bords les baves roses en longs festons: l’âme du vin nouveau, lourde, à peine née, impure…»

Colette aimait aussi s’attarder dans les caves à Nuits-Saint-Georges à la recherche du temps perdu et retrouvé : « Autour de nous règnent les sons amortis, le calme et le luxe suprême, bientôt inaccessible à notre existence: la lenteur réfléchie, la mesure (…) Au chevet du vin cloîtré, le temps s’endort et peut-être que nous cessons un moment de vieillir ».

 

Echappées belles de 22 à 60 ans

 

Mais le débat contemporain sur la parité est loin d’être encore gagné, malgré quelques progrès incontestables. L’enjeu n’est pas mince et agite nos sociétés patriarcales. «Le machisme est l’arme du conformisme. En se donnant les moyens d’aller vers une plus grande égalité hommes/femmes, on transforme une société, on l’humanise, déclarait à l’occasion de la journée de la femme Laurence Parisot, présidente du Medef. Si les partis politiques prenaient conscience que c’est un vrai sujet politique, les choses bougeraient encore plus»

 

Femmes et Vins de Bourgogne, c’est d’abord une question de désir et d’opportunité pour faire bouger les mentalités et créer des synergies. En 2000, lors d’un salon, Virginie Taupenot rencontre une collègue vigneronne, Anne Parent. La viticultrice de Pommard lui avoue alors son envie de fédérer un « réseau » féminin autour du vin en Bourgogne. « En dépassant les clivages de rivalité, de politique, de compétition et de concurrence ». Outre Virginie, quatre autres vigneronnes dans la confidence (Chantal Tortochot, Mireille Desmont-Billard, Anne Schussler-Naudin et Véronique Desfontaine) foncent et adhérent au projet. Profitant de cette synergie, ensemble à six, elles créent et lancent avec la foi du charbonnier «Femmes et Vins en Bourgogne», une association loi 1901 qui se veut «féminine mais pas féministe». Nuance de taille si j’ose dire !

C’est aussi un constat lucide sur l’évolution de la société à laquelle n’échappe pas la viticulture française. De plus en plus, la femme travaille et ne reste plus cantonner au foyer à élever ses enfants. Emancipée financièrement, elle mène désormais une double vie à la fois professionnelle et familiale. Avec, à la clef, « deux journées en une » en gérant l’éducation de leur progéniture, travaillant pour la plupart en famille au domaine sous l’œil vigilant du père, du frère et/ou du mari et sans pouvoir échanger à l’extérieur avec des collègues de travail. D’où une surcharge de travail, une frustration légitime, une culpabilité de faire les choses à moitié et un manque de temps pour tout accomplir à la vigne comme à la maison. Ce qui est intéressant dans cette aventure féminine, ce n’est pas la guerre des sexes, mais de faire bouger les choses et de travailler sur la conviction que le vin est l’affaire de tous, sans discrimination.

«Nous nous sommes rendu compte que les femmes dans le milieu du vin avaient une place de plus en plus importante et que nous pouvions apporter une autre sensibilité et des avis complémentaires à la profession dirigée en majorité par des hommes. Nous avons donc décidé dans la foulée de ce salon de créer «Femmes et Vins de Bourgogne. C’est aussi une manière de s’épauler et de s’entraider, de se dire «Tiens, je ne suis plus toute seule … dans mon coin », raconte l’actuelle présidente Virginie qui est retournée travailler à la vigne avec son père après avoir fait des études de commerce. Elle a eu le temps de prendre ses marques et de faire ses preuves au domaine avant que son grand frère Romain la rejoindre en 1998 dans l’entreprise familiale (avec de superbes terroirs de Gevrey à Nuits) qu’ils gèrent tous deux désormais en réussissant à faire progresser les vins d’une année sur l’autre. «Chacun a trouvé sa place et son équilibre dans l’exploitation familiale (grands parents Merme et Taupenot), même si au début  Romain se demandait ce qu’on manigançait avec cette nouvelle association et si on n’était pas en train de fomenter un MLF du vin en Bourgogne. », conclut Virginie Taupenot en riant sous cape. Pour se convaincre de leur complémentarité, il suffit de déguster leur Charme-Chambertin Grand Cru 2009 et/ou leur Mazoyères-Chambertin Grand Cru 2099, tous deux à la fois puissants, fins etfidèles expressions d’un terroir d’exception.

 

 

Femmes et Vins en Bourgogne, c’est aussi une question de communication, d’information et d’organisation qui produit un effet porteur multiplié par le bouche à oreilles. «Puis, nous avons recensé les femmes susceptibles d’adhérer à notre projet et donc à l’association (FEVB) que nous venions de lancer. Et nous les avons invitées, en expliquant notre démarche, lors de notre première assemblée générale du 17 mai 2001. L’accueil a été favorable et les réponses très positives. Nous avions déjà gagné notre pari, il suffisait ensuite de ne pas les décevoir et de surfer sur cette dynamique de groupe.»

Résultat des courses au féminin dans les vignes entre Chablis et Macon, la Côte de Nuits et Chalonnaise. A ce jour, après douze ans d’existence, l’association compte 39 membres actifs tous propriétaires âgés de 22 à 60 ans. « C’est notre bon rythme de croisière… Après, en dépassant la quarantaine de membres, ça risquerait vite de devenir ingérable et de dégénérer en sous-groupes», prédit et avertit Virginie.

Femmes et Vins de Bourgogne réunit une belle palette représentative de personnalités et une mosaïque de vies bien remplies. La plupart sont « nées dedans » et sont filles de vignerons depuis plusieurs générations… Mais quelques unes ont acheté récemment leurs vignobles, ce qui n’est guère évident en Bourgogne où les opportunités de rachat sont assez rares, toujours chères et souvent parcellaires. Les dernières venues sont souvent demandeuses et particulièrement motivées par la réussite de l’association. Les réunions se déroulent 4 à 5 fois par an, chez une adhérente différente, avec une première partie axée sur un thème précis, généralement technique (les bouchons, les fûts, un salon à venir, etc.) et une deuxième partie plus conviviale avec dégustation et dîner.

Ainsi, Francine Picard vient de recevoir dans le cadre de rencontres « exceptionELLES », le 21 mars dernier, les membres de l’association dans son château Chassagne Montrachet. Elle travaille sur un domaine familial de 35 ha sur Chassagne (8 « climats » différents en blancs), sur Puligny (avec notamment le Puligny Montrachet ler cru « les demoiselles ») et Saint Aubin plus abordable et au bon rapport qualité prix.

«J’ai adhéré fin 2009, séduite par sa belle convivialité comme lieu d’échanges, de discussions, de partages de diverses informations entre vigneronnes. Ici, toutes nos forces s’additionnent au lieu de se disperser. C’est interactif : j’aide sur des sujets de ma compétence. Il n’y a entre nous aucune concurrence, jalousie ou animosité quelconque. On ne juge pas le vin des autres, on est avant tout complémentaires et on s’inscrit dans une belle dynamique conviviale. On a plaisir à se retrouver entre nous, à parler en toute liberté de nos problèmes de femmes.»

 

D’égal à égal…

 

D’autres adhérentes, comme Julie Chevalier, voulaient lancer aussi de leur côté une association de ce type qui regroupe des femmes vigneronnes. Mais en cherchant sur le web, elles ont constaté qu’elles avaient été devancées par Femmes et Vins de Bourgogne et Femmes de Vins au niveau national. Julie est viticultrice depuis dix ans et travaille sur un domaine familial de 13 ha en agriculture raisonnée avec son père et sa sœur, peaufinant des Ladoix ler cru rouges et blancs et des Corton-Charlemagne.

«Avec ma sœur Chloé, raconte Julie, on a vite adhéré car ça correspondait à notre attente. Bien souvent, dans les milieux ruraux à dominante masculine on a souvent l’impression que la parole des femmes est marginalisée, l’impression vraie ou fausse d’être mal vue quand on pose une question… à laquelle parfois personne ne daigne répondre. Mais entre nous pas question de ségrégation entre hommes et femmes !»

Le domaine La Croix-Montjoie, c’est dix hectares de Chardonnay sur un sol caillouteux argilo-calcaire au sud de l’Yonne, entre Chablis et Beaune, sur la commune de Tharoiseau. Il a été acheté en 2009 par Sophie et Matthieu Woillez avec l’aide de quelques amis prêts à se lancer dans cette aventure viticole. Avec pour devise volontariste et kantienne: «Quand on veut, on peut». Le rêve est devenu réalité grâce un travail d’équipe où chacun apporte sa compétence et son enthousiasme, par exemple Matthieu est œnologue.

«Mon père qui a deux filles, précise Sophie membre active de Femmes et Vins de Bourgogne, était effrayé au départ par notre projet de rachat mais aujourd’hui, malgré les difficultés, il est fier de notre acquisition et ravi de notre challenge ». A 13 ans, la gamine qui a de qui tenir appréciait le vin et participait déjà à des dégustations. Aujourd’hui, jeune mère de trois enfants (8, 6 et 4 ans), elle apprécie le Bourgogne pour ses vins blancs élégants et fins mais en bonne Lyonnaise qui se respecte, elle a aussi un faible pour les Côtes du Rhône rouges, notamment les Saint Joseph dont elle adore la finesse raffinée. La jeune femme ne regrette pas cette nouvelle vie de vigneronne qui lui permet d’être indépendante et de gérer au mieux vie de famille et vie professionnelle. « La liberté, c’est le choix. Je prends seulement une semaine de vacances, mais en revanche, le mercredi, je peux désormais m’occuper de mes trois enfants en bas âge. Avant, en début de carrière, j’ai subi le monde du travail en partant tôt et en rentrant tard à la maison, sans pouvoir vraiment en profiter.»

Sensible à la défense du patrimoine qu’elle conjugue avec le culte du bon vin et la promotion de l’appellation qui gagne à être mieux reconnue, Sophie Woillez est membre de l’association de l’Office de tourisme de Vézelay qui gère un million de visiteurs chaque année. Elle prêche aussi pour sa paroisse viticole… Son domaine La Croix-Montjoie bien exposé Sud/Sud Est porte le nom de la croix située au carrefour des routes de Vézelay et Tharoiseau. Cette croix marque le lieu d’où l’on découvre Vézelay pour la première fois depuis Avallon et où les pélerins de Compostelle laissaient éclater leur joie. Sa propriété où l’on vinifie le Chardonnay vendangé, est l’ancienne ferme du château de Tharoiseau. La vue sur la basilique et les contreforts du Morvan y est imprenable. Son Bourgogne Vézelay L’impatiente 2009 blanc est un vin droit et frais, bien vinifié qui séduit par un excellent rapport qualité/prix.  

 

«Le vin n’a pas de sexe»


 

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Dans la société de consommation où presque 80% des achats sont effectués par les femmes et notamment « le vin qui n’a pas de sexe », nos femmes de vin ne se contentent pas de produire du vin et de se réunir entre elles, elles multiplient les initiatives afin de se faire mieux connaître au grand public. Elles pensent à tort ou à raison que l’éducation du vin et le respect du patrimoine passe par la femme. Après avoir fait déguster leurs vins il y a un an à Vinexpo au Palais des congrès de Bordeaux et milité pour la reconnaissance des « climats » bourguignons au Patrimoine mondial de l’UNESCO, elles viennent de monter un partenariat «tradition d’innovation» avec le restaurant gastronomique étoilé Lameloise à Chagny et son tandem masculin Frédéric Lamy, le directeur et Eric Pras, le chef. Pendant un trimestre d’avril à juin 2012, le sommelier Hubert Gaillard propose sur la carte par roulement mensuel quelques vins de domaines tenus par les vigneronnes de l’association. Un tiers d’entre elles est représenté chaque mois. Chacune propose sur la carte un bref commentaire de son cru mis en exergue. En juin, la côte de Nuits et Chablis sont mis en valeur sur la carte des vins de ce Relais et Châteaux. Après la Côte Chalonnaise et Maconnaise en avril et la Côte de Beaune en mai.  

 

Dans son diplôme de l’université de Bourgogne à Dijon «Pratique de la dégustation par l’apprentissage des terroirs» (2009), Fanny Lorcerie, médecin angiologue d’origine bourguignonne revient dans un chapitre intitulé « Vin, femmes et société » sur les conditions de la femme dans la viticulture » et conclut : «De nos jours, la femme est l’actrice incontournable et indiscutable dans ce milieu. Sans s’enfermer dans un sectarisme primaire , néfaste à cet univers basé sur l’échange et la convivialité, la mixité dans un domaine faisant appel au sensitif est forcément enrichissante».

Perfectionnistes, dynamiques et organisées, ces femmes de vins n’ont pas la prétention de porter la culotte, de changer la vie ou le monde et encore moins le désir de nous concocter des vins dits « féminins ». Ce qui, bien sûr, ne veut rien dire, tient plutôt du fantasme masculin et renvoie à un sexisme suranné d’autant plus qu’elles produisent et aiment pour la plupart des vins corsés, complexes et élégants. La fondatrice et première présidente de l’association, Anne Parent, ne mâche pas ses mots quand on aborde ce sujet sensible : « L’expression féminin, ça ne veut absolument rien dire, a fortiori quand on dit:» Ah vous êtes une femme, vous faites forcément un vin féminin » Donc ça c’est une hérésie totale! Un vin, notamment en Bourgogne, peut avoir une certaine souplesse, du charme, beaucoup de séduction, mais ce n’est pas parce qu’une femme l’a concocté».  

Comme Colette la Bourguignonne, elles ont toutes « la gourmandise des bonnes bouteilles » Avec une autre sensibilité et surfant sur l’évolution des moeurs, ces femmes du vin en Bourgogne ou d’ailleurs représentent l’avenir du vin et pas seulement de l’homme comme le proclamait Aragon.

CD

 

 

Bureau de l’association Femmes et Vins de Bourgogne

Présidente : Virginie Taupenot-Daniel, Domaine Taupenot Merme à Morey Saint Denis. Tél : 06 10 18 84 82.

Vice-Présidente : Martine Protheau, Château d’Etroyes à Mercurey

Secrétaire : Béatrice Dubois , Domaine R. Dubois à Prémeaux-Prissey

Secrétaire adjointe : Anne-Sophie Debavelaere, Domaine Debavelaere à Rully.

Trésorière : Juliette Chenu , Domaine Louis Chenu à Savigny-Les-Beaune

Tésorière adjointe : Clotilde Davenne, Domaine des Temps Perdus à Prehy.

 

 

 

Succès des Grands Jours de Bourgogne

Lors de sa 11e édition, fin mars 2012 au Château du Clos de Vougeot, on a enregistré 2200 visiteurs (+5% par rapport à 2010) venus du monde entier. Cette belle réussite semble confirmer l’embellie 2011 marquée à l’export par une forte croissance du chiffre d’affaires (+ 16,5%). Avec 666,5 millions d’euros, c’est le 2e meilleur résultat en valeur de l’histoire de la Bourgogne.

De ce contexte plutôt flatteur, le président du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a récompensé les trois lauréats du Trophée Presse, dont deux femmes: la journaliste japonaise Yukino Kano, la photographe bourguignonne Armelle Hudelot et a décerné un Prix Spécial à France 3 Bourgogne pour son émission « Millésime ».

 

Cocorico : + 8,6 milliards d’euros

C’est le solde positif du commerce extérieur des vins et spiritueux, devant les parfums et les cosmétiques mais loin derrière l’aéronautique. Les exportations vins et spiritueux ont atteint 10,3 milliards l’année dernière en progrès de 10,50%, alors que les importations se sont accrues de 21% à 1,7 milliard seulement, selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux.

Les vins français continuent leur course en tête avec 61% du total des exportations, Champagne en tête (22% du total en valeur), devant le Cognac (21%), les vins de Bordeaux (20%), la Bourgogne (7%), la Vodka (4%) et les Côtes du Rhône (3%) . La région bordelaise assure à elle seule près de la moitié de la croissance des exportations en 2011.

Globalement, les Etats-Unis restent notre premier client : 1,7 milliard (+8,5 %) devant le Royaume-Uni (1,4 milliard, + 5,7%) et la Chine 0,86 milliard, +52%). A chacun son tiercé gagnant !

 

Spéculation sur quelques crus confidentiels

Produits en très faible quantité et vendus souvent à prix d’or, ces vins confidentiels baptisés «vins de garage» en Bourgogne et « vins de salons » en Bordelais cultivent des paramètres désormais connus, à savoir : micro propriété, raisins soigneusement triés, concentration de la matière et du chêne neuf pour les fûts, et sont aujourd’hui l’objet d’une incroyable spéculation.     Les quelques bourgognes produits à dose homéopathique sont élevés pour être dégustés en famille ou/et entre connaisseurs patients : ils sont rares, absents des ventes publiques mais encore abordables bien que convoités, comme le Volnay à 25 euros la bouteilles de Jean-François Coche-Dur, propriétaire à Meursault. A la différence des «crus de salons» du bordelais qui sont l’objet de spéculation ouverte et féroce…

 

 

en les mettant en vente publique. Avec un risque toutefois : si l’opération revient aux oreilles de Jean-François Coche-Dury, il sera radié des listes et devra attendre des années avant de goûter un tel nectar.

 

 

 

 

 


A 7000 euros la caisse de Mondotte 1999 (propriété du château Canon-la-Caffelière) et 9900 euros celle de Valandraud 1998, l’acheteur spéculateur n’a en effet plus qu’à croiser les doigts en espérant que la plus-value se manifeste avant que la mode passe. En revanche, avec ses trois bouteilles de Corton-Charlemagne de Coche-Dury, le client chanceux n’a déboursé guère plus de 180 euros et peut espérer en tirer entre 1500 et 2000 euros le lendemain

 

 


«Deux à trois ans pour un Gevrey-Chambertin vieilles vignes», annonce Bernard Dugat, propriétaire du domaine Dugat-Py à Gevrey, chez lequel on se bat aussi pendant trois ou quatre ans pour mettre la main sur l’une des 2500 bouteilles de Charmes-Chambertin à 80 euros la pièce.

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Bouchons de Lyon. Photos Véronique Védrenne. Texte Anthony Serex. Petit Futé/Beaux livres déclics.

 

L’engouement pour les bouchons traverse immuablement les époques, chacun portant pourtant ses modes et ses concepts alimentaires. Le bouchon est né à l’aube du XXe siècle de la belle idée qu’il valait mieux repartir le ventre plein d’un « porte-pot », ancêtre lyonnais du bistrot, plutôt que de cuver sur le comptoir.

 

Gardien de la tradition du bien manger et du bien vivre à la lyonnaise, le bouchon se définit autant par un état d’esprit, convivialité, partage et simplicité, que par sa cuisine généreuse, familiale et régionale.

Cet ouvrage bien illustré présente une sélection pertinente de chefs et de bouchons tout en vous dévoilant par le menu une de leurs recettes favorites.

 


 

 

 

 

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