logo-nananews-indispensable

loginSe Connecter

abonnement free

S'abonnerS'enregistrer
Nananews.fr: Pourquoi, pour qui? Un web-magazine d’actualités, participatif... devenez membres de Nananews.fr: L'inscription est gratuite !!!

infos-redaction-bleu-edito

 

Listen to your heart


Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

agora

08 December 2015 par redaction
19 November 2015 par Le Renard
01 October 2015 par N.Morano
01 October 2015 par Le renard
30 September 2015 par redaction
29 September 2015 par Français sansDents
24 September 2015 par renard

derniers commentaires dans Nananews

vousavezdesidees

fidesgrandesidees

cultivez-vous

10 July 2014 par Stella
10 July 2014 par Stella
10 July 2014 par Stella
10 July 2014 par redaction
10 July 2014 par redaction
10 July 2014 par Stella
10 July 2014 par Stella

ecole chair

sens-interdit ecole chair


L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

ecoledelachair-15-01

Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

Cliquez, judicieusement...

voyage_voyage

expos

vins-ici-ailleurs

30 December 2015 par Christian Duteil
2015-12-30-17-06-11

 

La Meilleure Pub au monde


Regardez, c'est génial

carte2France

Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
Chez votre Marchand de Journaux

Codif : L13013

cover-superreduite

Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

- Diabète : la fin d’un mythe

- Cholestérol - Diabète et les margarines

- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

-       le foie, source de fer – tout sur la moutarde

-       Fruits et légumes d’automne

-       Les vertus des baies de Goji

Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

04 COUV_DIA_10_reduit


Le mythe du massacre de Jénine, analyse de Martin Sieff

There are no translations available.

jenine

(Quand la désinformation est la nouvelle Bible des occidentaux... Et malheureusement, la désinformation souvent systématique pour rester dans le politiquement correct ou le ressenti correct, génère la haine de ceux qui sont présentés comme victimes et de leurs sympathisants.)

Le Mythe du massacre de Jénine — Analyse de Martin Sieff (UPI)

21-22 mai 2002 

On peut consulter l’original anglais à : 
http://www.caymannetnews.com/Archive/Archive%20Articles/May%202002/Issue%20191/Documenting.html 


1. La construction du mythe 

Washington, 20 mai (UPI) : Après que l’armée israélienne ait lancé ses frappes de représailles, début avril, sur la Rive Occidentale du Jourdain sous contrôle de l’Autorité palestinienne, les médias internationaux regorgeaient de rumeurs selon lesquelles les Israéliens avaient peut-être, voire probablement, tué des centaines, ou même des milliers de civils palestiniens. Ces rumeurs furent ultérieurement réfutées et l’Autorité palestinienne elle-même a révisé à la baisse ses propres chiffres concernant le nombre de Palestiniens tués dans les violents combats, faisant état de seulement 56 morts. 

Dans le présent article, United Press International décrit l’évolution de ce "mythe médiatique" et les raisons pour lesquelles il devint si influent et pourquoi tant de gens lui accordèrent foi. 

La couverture médiatique de la bataille de Jénine aux États Unis et en Europe occidentale, le mois dernier, soulève des questions troublantes et de grande portée quant à la fiabilité des mass-médias et de la presse dans des situations de conflit. Et les réponses à ces questions sont à la fois complexes et étonnantes. 

Après que l’armée israélienne ait attaqué la ville palestinienne de Jénine, située sur la Rive Occidentale du Jourdain, les médias d’Europe occidentale se sont entichés, de manière massive, du "Mythe d’un Massacre" à Jénine. En dépit du fait que l’Autorité palestinienne ait finalement reconnu qu’il n’y avait eu que 56 morts, la couverture médiatique des grandes nations d’Europe occidentale accorda foi aux déclarations antérieures faites par des officiels de l’AP, qui prétendaient que quelque 3 000 civils avaient été tués dans les combats. 

Les actes d’Israël renforcèrent la foi en ce mythe. L’armée israélienne avait interdit l’accès de Jénine aux médias internationaux, quand ses troupes pénétraient dans la ville. Les seules sources dont les médias disposaient pour savoir ce qui se passait étaient palestiniennes. Et dans l’inévitable confusion de la bataille, c’est ce que le théoricien militaire du XIXe siècle, l’Autrichien Carl von Clausewitz, appelait «le brouillard de la guerre» qui prévalait. Pendant ce temps, les autorités israéliennes et palestiniennes se montraient vagues sur ce qui se passait réellement sur le terrain. 

Cependant, même en prenant ces facteurs en considération, la couverture médiatique de Jénine en Occident, surtout dans la presse de l’Europe occidentale et dans les médias radiodiffusés, s’est révélée largement inexacte quant aux faits, à la lumière de ce qui émergea ultérieurement. En outre, beaucoup de ces reportages avaient une tonalité hystérique. 

Ce qui est d’autant plus remarquable dans ces reportages peu fiables et trompeurs, c’est que nombre des pires d’entre eux émanaient des organes médiatiques britanniques les plus respectés et les plus influents. La British Broadcasting Corporation et trois des quatre prétendus quotidiens de «qualité» —The TimesThe Independent et The Guardian — se sont entichés du «Mythe du Massacre» sans hésitation. Même les plus circonspects et — comme cela a été démontré — les plus fiables, tel le Daily Telegraph, n’ont pas été davantage indemnes. 

Le 17 avril, le journal de gauche The Guardian, établit, dans un éditorial, une équivalence morale entre l’attaque israélienne contre Jénine — qui était déjà une riposte à une série de massacres-suicide à la bombe contre des civils israéliens — et les super-attentats terroristes du 11 septembre contre les États-Unis. L’opération de riposte israélienne était «tout aussi répugnante» que les attentats perpétrés par les avions détournés qui tuèrent près de 3000 Américains à New York, proclama The Guardian

Janine di Giovanni, correspondante du journal londonien The Times, à Jénine, écrivit, le 16 avril : «En plus d’une décennie de couverture de guerre en Bosnie, Tchétchénie, Sierra Leone, Kosovo, j’ai rarement vu une destruction aussi délibérée, un tel mépris de la vie humaine.» Au regard de ce qui s’est avéré avoir vraiment eu lieu, cette déclaration constituait une énorme désinformation, comparable à celle de Walter Duranty qui avait prétendu, dans le New York Times, qu’il n’y avait pas eu de famine en Ukraine, de 1929 à 1932. En fait, 10 millions de paysans ukrainiens moururent alors de faim. Sa (dés)information valut à Duranty le prix Pulitzer. 

La comparaison formulée par di Giovanni remettait aussi inévitablement en question ce qu’elle avait réellement vu en Tchétchénie, Bosnie et Sierre Leone, si elle pensait sérieusement que le taux de mortalité de Jénine était le pire de tous. On estime qu’au moins 100 000 personnes sont mortes dans les deux guerres russes de 1994-96, et de 1999 jusqu’à ce jour, qui visaient à écraser les séparatistes tchétchènes. Ce sont quelque 250 000 personnes qui furent tuées durant la guerre de Bosnie en 1991-95, et l’on a découvert et mis au jour de nombreuses fosses communes contenant les restes de populations massacrées de villes et de villages entiers. Des dizaines de milliers de gens moururent dans le chaos des guerres civiles de Sierra Leone. Pourtant, on établit rapidement que le nombre de morts recensés à Jénine était littéralement mille fois moindre qu’en Bosnie et Tchétchénie. 

D’autres journaux britanniques se joignirent à l’hystérie. Dans le London Independent, Phil Reeves comparait Jénine aux tueries du Cambodge sous la domination de Pol Pot, où entre 1 et 3 millions de personnes furent massacrées, de 1975 à 1978. Des analystes remarquèrent plus tard que beaucoup de ces articles étaient ouvertement partiaux. Reeves ne citait ni ne mentionnait la moindre source israélienne dans son récit. D’autres assertions — telle celle selon laquelle des centaines de victimes palestiniennes auraient été enterrées par un bulldozer israélien dans une fosse commune — se sont révélées injustifiées et invérifiées. 

La BBC avala sans critique le Mythe du Massacre. BBC News titra un reportage du 18 avril : «Massacre à Jénine : les preuves s’accumulent», et un texte d’analyse à la une du Guardian, du 6 mai, portait le titre «Comment la bataille de Jénine est devenue un massacre». Le reportage de la BBC affirmait qu’une enquête d’Amnesty International «venait juste de commencer, mais [que] les affirmations palestiniennes faisant état d’un massacre paraissaient de plus en plus fondées». 

L’assertion selon laquelle Israël aurait perpétré des crimes de guerre s’est avérée populaire. L’article de Reeves dans The Independent, du 16 avril, titrait : «Parmi les ruines, d’horribles preuves d’un crime de guerre», et il écrivait : «Un monstrueux crime de guerre, qu’Israël tente de couvrir depuis quinze jours, a finalement été découvert». The Guardian, du 17 avril, s’aligne sur Gerald Kaufman, parlementaire travailliste et responsable éminent de la communauté juive britannique, qui qualifie Ariel Sharon de «criminel de guerre» et accuse le premier ministre israélien d’"ordonner à ses troupes d’utiliser des méthodes barbares contre les Palestiniens". 

Cependant, vers la fin avril, l’hystérie se dissipait dans la presse britannique à mesure que les rapports des médias américains démontraient que les accusations et récits extravagants antérieurs étaient dénués de fondement. Le 29 avril, la BBC diffusa un entretien avec l’expert militaire David Holley qui concluait, d’après les éléments alors disponibles: «Il semble bien qu’il n’y ait eu aucune tuerie de masse.» Et Holley de poursuivre en concluant : «Je pense que massacre est un terme trop souvent employé dans ces situations, et il n’apporte absolument rien.» 

En Italie, alors que la couverture [des événements] de Jénine était encore largement déformée, l’hystérie et l’inexactitude étaient moins généralisées qu’à Londres, et elles s’effondrèrent d’autant plus, comme c’était prévisible, dans les rangs politiques des partis de gauche reflétant les positions éditoriales et politiques de chaque journal. 

Il Manifesto, journal de gauche et ancien organe du Parti communiste italien, affirma, dans un dossier spécial de son numéro du 4 mai, consacré à Jénine, que les Nations-Unies «craignaient de prendre position à Jénine», et que les actions d’Israël à Jénine pouvaient être qualifiées de crimes de guerre. 

De même, La Repubblica, le principal journal de centre-gauche, avait traité le sujet avec une vue globalement anti-israélienne. Cette position fut critiquée dans le numéro du 7 mai de Il Foglio, un petit mais puissant journal intellectuel de droite, publié par un allié du Premier ministre Silvio Berlusconi. 

Il Foglio consacra tout un numéro à la dénonciation de la couverture de La Repubblica, affirmant que ce journal donnait une «vision déformée de la réalité», et critiquant surtout le gros titre de La Repubblica, du 10 avril, qui proclamait : «Massacre à Jénine». Dans plusieurs numéros, La Repubblica décrivait les événements de Jénine en leur donnant une consonance d’Holocauste, et en utilisant des mots comme «apocalyptique» et «historique». Un article du 28 avril, qui traitait de la mission d’enquête de l’ONU, par exemple, était enfoui à l’intérieur du journal, tandis que des récits acerbes fustigeant les Israéliens se trouvaient en premières pages. 

Le journal d’affaires Il Sole/24 Ore se montra plus équilibré et réservé, dans son traitement du sujet, que les journaux de gauche. Par exemple, le 7 avril, le journal affirmait, dans un éditorial, qu’il était impossible d’avoir des informations exactes en provenance de Jénine, mais que «les preuves indirectes… (semblaient) indiquer un possible massacre». 

Un autre article du 9 avril citait des témoignages contradictoires, les uns prétendant que le nombre de victimes atteignait des centaines, et les autres affirmant qu’il y en avait environ une trentaine. En mai, le journal consacra au moins deux éditoriaux à déplorer une couverture médiatique «irresponsable». 

Bien qu’il y eût des reportages exagérés et inexacts dans la presse française, les journaux sérieux avaient davantage tendance à conserver un équilibre que leurs homologues londoniens. 

Le quotidien respecté Le Monde, du 13 avril, rapportait que l’armée israélienne avait reconnu que des centaines de personnes avaient été "blessées et tuées" dans le camp de réfugiés de Jénine. Il affirmait aussi qu’au moins 23 soldats israéliens semblaient avoir été tués. 

Trois jours plus tard, le 16 avril, Le Monde refusait encore de se laisser emporter par l’hystérie croissante. Le journal concluait : «Il était encore impossible, lundi, de confirmer ou de récuser les accusations palestiniennes selon lesquelles Tsahal (l’Armée de défense israélienne) aurait commis un ’massacre’ dans ce camp de 15000 réfugiés». Le 5 mai, le journal affirmait, dans un éditorial : «Rien ne permet de croire que l’armée israélienne ait perpétré des massacres à Jénine». Cependant, il faisait ensuite écho à Human Rights Watch et à d’autres groupes, qui insinuaient qu’Israël y aurait commis des crimes de guerre. 

Même le journal de gauche Libération, dans un éditorial du 16 avril, conseillait la prudence dans le traitement de ces allégations. 

«Jusqu’à présent, rien ne prouve l’existence de tels crimes. On ne peut écarter (de telles accusations) — Israël empêchant toute enquête sérieuse. [Mais] ce n’est pas une raison pour en affirmer l’existence a priori»,
commentait le journal. 

Libération donnait ensuite une leçon que de nombreux autres importants organismes d’information d’Europe occidentale et même des gouvernements eussent bien fait de retenir : «C’est une bien triste diplomatie que celle qui ne peut distinguer les faits de la propagande, même dans une région où ce mélange est une sorte de règle.» 

----------------------- 

2. Analyse : Pourquoi les Européens ont-ils cru au Mythe de Jénine ? 

La plupart des grandes agences de presse et de radiodiffusion en Europe occidentale ont gobé sans critique le Mythe du Massacre de Jénine avec une confiance complaisante. Leur bilan offre un contraste particulièrement défavorable — et, l’on pourrait même dire, méprisable — avec le remarquable équilibre et la retenue que manifestèrent les médias audiovisuels et la presse, après le 11 septembre. 

Les méga-attentats terroristes qui détruisirent les tours du World Trade Center et ravagèrent la Pentagone, tuèrent environ 3000 Américains à New York et Washington. Mais la couverture et la réaction médiatiques américaines furent remarquables d’équilibre et de retenue. Pourtant, il n’était pas difficile de faire, de la population musulmane des États Unis — évaluée entre 1,7 million à 7 millions, mais qui semble avoisiner les 2 à 3 millions —, des boucs émissaires. 

De prudentes distinctions étaient constamment établies entre le petit nombre de terroristes qui avaient concrètement planifié et exécuté les attentats, et la grande majorité des musulmans américains qui respectent la loi. 

En revanche, les frappes israéliennes à l’intérieur de la Rive Occidentale du Jourdain, ne menaçaient directement ni les Français, ni les Britanniques ni d’autres peuples d’Europe occidentale. Pourtant, une grande partie de la couverture médiatique était exagérée, grossièrement inexacte et reflétait une précipitation généralisée à porter un jugement à l’encontre de toute une nation et du groupe ethnique qui s’identifie à elle. 

Alon Ben-David, ancien correspondant militaire de l’Israel Broadcasting Authority, aujourd’hui professeur honoraire, spécialiste des médias à la John F. Kennedy School of Government, à Harvard, déclara à United Press International : «Une grande partie des médias européens ne se considèrent comme de simples journalistes, mais comme des croisés idéologiques. Ils n’exercent pas des activités de journalisme uniquement pour faire leur métier. Ils veulent faire du bien dans le monde. Ils ont un projet.» 

Au moment des premières accusations de massacre, beaucoup de ces journalistes d’Europe occidentale «n’avaient aucun moyen de vérifier les allégations qu’ils entendaient, pourtant, ils les ont transmises comme si c’étaient des faits, ou comme réellement crédibles. Cela m’inquiète», déclare Alon Ben-David. 

Pourquoi les journalistes et les rédacteurs des plus grands et plus prestigieux journaux et réseaux audio-visuels d’Europe occidentale étaient-ils prêts à croire que l’armée israélienne avait commis un massacre dans la ville palestinienne de Jénine, sur la Rive Occidentale du Jourdain, alors qu’en fait, aucun massacre n’avait eu lieu? Il y avait plusieurs raisons à cela. 

D’abord, tout le monde était prêt à croire le pire, parce que le pire s’était déjà produit. S’il était tellement plausible de croire que des centaines, sinon des milliers, de Palestiniens avaient été massacrés à Jénine, c’est parce qu’ils avaient été massacrés dans le passé. L’ombre - antérieure de vingt ans - de Sabra et Chatila planait sur les premières perceptions, par les médias internationaux, de ce qui se passait à Jénine. 

En 1982, des Phalangistes chrétiens libanais, alliés de l’armée d’invasion israélienne, massacrèrent au moins des centaines, peut-être des milliers, de civils palestiniens dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila, aux abords de Beyrouth. Un grand nombre de femmes et d’enfants se trouvaient parmi les morts. Les forces israéliennes n’avaient pas commis ni même encouragé le massacre mais, plus tard, une importante enquête nationale publia une critique dévastatrice du Ministre de la Défense de l’époque, Ariel Sharon. Cette enquête conclut que Sharon n’avait pas pris les mesures préventives qu’imposaient les signes prémonitoires et les circonstances afin d’éviter le massacre. La commission [Kahane] recommanda qu’il ne soit plus autorisé à exercer la fonction de Ministre de la Défense d’Israël. 

L’effet de Sabra et Chatila sur les journalistes qui en avaient assuré la couverture médiatique avait été profond. Son impact, par leur intermédiaire, sur l’Occident, surtout en Europe, était plus grand encore. Pendant les quelque trente années qui suivirent la guerre d’Indépendance, en 1947-48, au cours de la guerre des Six Jours, en 1967, de la guerre de Yom Kippour en 1973, et de l’opération de sauvetage d’Entebbe, en 1976, Israël avait joui d’une sympathie et d’un soutien énormes au sein de l’élite médiatique d’Europe occidentale. Les journalistes, les rédacteurs et leurs lecteurs, tous voyaient ces événements comme le combat vital d’un David juif contre un Goliath arabe. 

Mais après Sabra et Chatila, tout changea. Alors, le premier soulèvement palestinien, ou Intifada, de 1987-92, renforça l’image de Sabra et Chatila,
suggérant que les Palestiniens avaient remplacé les Juifs comme peuple «éternellement souffrant». Cette image et ce stéréotype perdurèrent, quoique quelque peu occultés, durant les années d’espoir qui commencèrent au début du processus de paix d’Oslo en 1993 jusqu’à son effondrement, au sommet de Camp David II, en juillet 2000. 

Parce que le massacre de Sabra et Chatila avait vraiment eu lieu, il semblait plausible qu’il puisse se reproduire. Parce qu’Ariel Sharon avait échoué à empêcher Sabra et Chatila, il était facile d’imaginer qu’il en avait approuvé une seconde version à grande échelle. Ces préjugés s’avérèrent d’une importance cruciale dans la rapidité avec laquelle les élites médiatiques acceptèrent les allégations palestiniennes prétendant qu’un massacre était en cours. 

Deuxièmement, par malchance et par inadvertance, les Israéliens creusèrent eux-mêmes le piège de relations publiques, dans lequel ils tombèrent ensuite. Ils empêchèrent les médias internationaux de couvrir de ce qui était certainement des combats très violents dans le camp de réfugiés et les rues de Jénine. 

Par conséquent, les journalistes internationaux ne purent constater de leurs propres yeux qu’en fait, il n’y avait pas de massacre. Mais ils recevaient, de source palestinienne, des assertions selon lesquelles c’est ce qui était en train de se passer. Et puisque les militaires israéliens empêchaient les médias internationaux d’entrer dans Jénine et de voir de leurs propres yeux ce qui se passait, il n’était que trop facile et évident de conclure qu’ils étaient en train de cacher la vérité des accusations palestiniennes. 

Troisièmement, même quand les combats les plus violents furent terminés et que les Israéliens permirent enfin aux journalistes d’entrer à Jénine, une sorte de psychologie de «moutons de Panurge», ou même d’hystérie, semble avoir prévalu. Les gens voyaient ce qu’ils voulaient voir et ils se renforçaient mutuellement dans leurs perceptions. Dès lors, un nombre étonnant d’articles sur de prétendus massacres et atrocités dans les différents journaux de «qualité» de la presse britannique se référèrent à un seul et même témoin oculaire palestinien pour étayer leurs assertions. 

Quatrièmement, presque aucun de ceux qui avaient déjà couvert de sérieux conflits urbains au Liban et en Irlande du nord, pendant leurs phases les plus violentes, dans les années 70 et début des années 80, ne se trouvaient là. Presque aucun d’entre eux n’était suffisamment âgé pour avoir participé personnellement, en tant que journalistes, à des batailles grandeur nature au Viêt-Nam. Cette inexpérience les conduisit à exagérer considérablement l’échelle de la destruction et de la mort qu’ils voyaient. Un journaliste britannique évoqua l’odeur de centaines de cadavres ensevelis sous les débris, alors que l’Autorité palestinienne, qui prétendait auparavant que des milliers avaient trouvé la mort, avait révisé ses chiffres officiels concernant leur nombre à moins de soixante. 

Janine di Giovanni, qui écrit dans le London Times, prétendit même que la dévastation atteignait une dimension qui dépassait tout ce qu’elle avait vu en Bosnie, Tchetchénie et Sierra Leone, où des dizaines — voire des centaines — de milliers de personnes étaient mortes. Ce genre d’hyperbole eût certainement déclenché les rires de dérision des journalistes chevronnés qui avaient couvert de vraies guerres, tels Ernie Pyle, ou Marguerite Higgins. 

Cette réaction des médias d’Europe occidentale différait profondément, dans sa nature, de celle des journaux et organes audiovisuels des États-Unis. Les allégations étaient tout aussi largement diffusées aux États-Unis. Mais les médias de radiodiffusion américains se montrèrent plus résistants à l’hystérie anti-israélienne ou même antisémite qu’en Europe occidentale. Ce semble avoir été le cas précisément parce qu’aux Etats-Unis, aucun organisme financé ou autorisé par l’État ne domine les informations audiovisuelles, comme c’est le cas en Angleterre et France. 

Dans ces pays et dans d’autres plus petits, l’élite des médias, profondément enracinée à gauche, est hostile à Israël et à ses politiques depuis des décennies. Et ils jouissent, depuis longtemps, d’une position bureaucratique dominante, confortable et incontestée, dans les organes étatiques de diffusion de l’information qui, dans une grande mesure, déterminent les dernières nouvelles et l’analyse pour la presse dans sa totalité. 

Ainsi, des échelons entiers de rédacteurs et de cadres de ces organes étaient prêts à accepter sans critique les reportages agressifs, infondés et hystériques, envoyés par leurs correspondants à Jénine. Et même quand certains journaux isolés, comme Le Monde, à Paris, ou Il Foglio, à Rome, exprimèrent réserves ou scepticisme face aux premières assertions de massacre, leurs mises en garde furent noyées dans le tapage médiatique sur les ondes. Aux États-Unis, en revanche, il n’existe aucun service national unique de diffusion, étatisé ou subventionné par l’État, pour donner le ton. 

Il existe quatre réseaux principaux de télévision nationale, chacun appartient à une société ou privatisé et trois d’entre eux dirigent également des réseaux d’information câblés quasi-indépendants. Et il y a aussi CNN. La télévision par câble Fox New Channel cherche particulièrement à se situer comme ayant un ton relativement conservateur et comme un concurrent des autres chaînes de l’«establishment», qui sont plus libérales. Avec cette diversité de voix de diffusion radio et télévision, il n’est donc pas possible à un seul réseau de dominer la couverture médiatique. Une couverture perçue comme servilement tendancieuse en faveur de — ou contre — soit Israël, soit les Palestiniens, a tendance à provoquer de fortes protestations de la part des groupes de pression publics et d’autres secteurs des médias. 

Malgré tout cela, le matériau brut en provenance du terrain avait tendance à être bien plus partisan et favorable aux premières accusations palestiniennes de massacre, en Europe occidentale qu’aux États Unis. Car la la pratique journalistique traditionnelle en Europe reste bien plus partisane et subjective – et cela sans vergogne - qu’elle ne l’est aux États-Unis. Les médias européens avaient bien des raisons pour porter «un jugement prématuré» sur Jénine, mais la conclusion est incontournable : ce «jugement prématuré» fut une «heure de honte». 

--------------------- 

3. Comment les médias européens ont perdu 

Les médias des États Unis et d’Europe occidentale couvrirent le «Massacre » de Jénine, «qui n’existait pas», de manières très différentes au cours du mois écoulé. Les médias américains furent, de loin, les gagnants, et les médias européens, surtout les organes de radiodiffusion dirigés par l’État, se sont retrouvés bons perdants. 

Ce résultat n’était nullement prévu de part et d’autre de l’Atlantique. Ce fut, en fait, une humiliation de plus pour les gouvernements d’Europe occidentale et les responsables médiatiques de gauche. 

Ils chancelaient déjà sous l’humiliation de voir un fasciste virtuel arriver au second tour des élections présidentielles françaises, et sous celle de l’assassinat du dirigeant politique radical Pim Fortuyn, aux Pays Bas. C’était le genre d’explosion politique violente dont la plupart des gens d’Europe occidentale se flattaient de croire qu’ils ne pouvaient arriver qu’aux États Unis, et non chez eux. 

Tous les organes de presse ou d’information d’Europe occidentale n’ont pas mal tourné dans la controverse sur ce que l’armée israélienne avait ou n’avait pas fait à Jénine. Des sources médiatiques comme le Sunday Times, de Londres, Il Foglio, de Rome, et Le Monde, de Paris, qui refusèrent de se laisser gagner par l’hystérie, gagnèrent largement en crédibilité. 

Même d’autres sources médiatiques, comme le journal londonien The Guardian, ou l’Associated Press, aux Etats-Unis - qui rapportèrent d’abord les assertions exagérées, mais ensuite prirent soin de présenter les preuves du contraire, quand elles furent disponibles -, prouvèrent leur intégrité foncière. Des journaux comme The London Times et The Independent, qui étaient loin d’avoir fait autant que The Guardian pour rendre compte de leurs propres erreurs factuelles et de celles des autres, s’en sortirent beaucoup moins bien. 

L’affaire du «Mythe du Massacre» de Jénine n’a pas ridiculisé la crédibilité fondamentale des médias occidentaux. La vérité a émergé, en fin de compte. Mais les médias américains, dans leur ensemble, furent de loin les gagnants, aux dépens de ceux d’Europe occidentale. 

Les reportages de fond de Time Magazine, par exemple, constituèrent, en fin de compte, un modèle de la manière de reconstituer des événements complexes, en se gardant des sous-titres intensément dramatiques. Sa reconstitution, le 13 mai, de la bataille de Jénine a des chances de constituer une référence majeure pour de futurs historiens. 

La crédibilité d’organes de radiodiffusion étatisés ou financés par l’État a subi un sérieux revers. Le principe d’un marché libre dans la radiodiffusion aussi bien que dans les médias imprimés, afin d’assurer une couverture globale plus juste et équilibrée, a connu une importante relance. Ce fut une humiliation pour les Européens, qui se sont longtemps gaussés, dans leur culture médiatique dominante, de ce qu’ils considèrent comme le mercantilisme grossier et la quête vulgaire de profits des chaînes américaines concurrentes de radio et de télévision. 

Ce fut également un coup pour ceux qui aimeraient étendre l’échelle modeste de la Radio Publique Nationale [NPR], aux Etats-Unis, aux dimensions d’un empire d’informations audiovisuelles, sur le modèle de la BBC ou d’autres agences européennes. Les journalistes et rédacteurs de la NPR paraissaient plus prêts à avaler les grossières accusations au sujet de Jénine que la plupart de leurs collègues américains. 

La controverse a également mis en exergue l’importance d’avoir des chroniqueurs largement lus et diffusés, qui peuvent agir dans les médias comme le Sénat agit sur le Congrès ou d’autres "chambres" hautes du parlement, en Europe occidentale et au Japon. De tels chroniqueurs peuvent, dans le meilleur des cas, agir comme des chambres de délibération parlementaires, qui ne sont pas soumises à la pression de campagnes répétées de réélection. Ils peuvent adopter un point de vue à plus long terme. Ils peuvent agir comme des voix plus prudentes, plus réfléchies, exprimant prudence ou doute à propos de l’hystérie émotionnelle qui inonde les pages des nouvelles. L’éditorial de William F. Buckley, le 4 mai - "Les Israéliens ont-ils fait cela?", sert de modèle à cette manière d’écrire. 

Certains chroniqueurs européens n’ont pas aussi bien réussi. La rapidité avec laquelle A. N. Wilson, dans le London Evening Standard [voir "A demo we can’t afford to ignore"], a accusé les Israéliens, sans aucune preuve crédible, d’empoisonner l’approvisionnement en eau des Palestiniens, a montré la manière dont beaucoup de chroniqueurs pouvaient franchir toutes les limites de la décence et du sens commun. L’article de Wilson aurait trouvé sa place naturelle dans les pages du journal de propagande nazi "Der Sturmer". [Sur ces méthodes de la presse londonienne, voir l’utile étude du site aish.com :"Media Objectivity"]. 

La couverture médiatique du Mythe du Massacre de Jénine, aux États Unis et en Europe occidentale, soulève des questions troublantes et d’une grande portée concernant la fiabilité des mass-médias et de la presse dans des situations de conflit. 

La pratique du reportage de guerre a toujours été une chose sale et compliquée, même aux meilleures époques. La guerre, comme », l’ont souvent fait remarquer de sages personnalités, de Carl Von Clauzwitz au personnage fictif du capitaine James T. Kirk, de «Star Trek, est une chose confuse et incertaine. L’histoire militaire prospère, et sans doute continuera-t-elle à le faire, en réfléchissant à loisir sur des événements imparfaitement compris au moment où ils étaient vécus. 

Mais même en tenant compte de cette condition congénitale d’incertitude et de chaos — ce que Clausewitz appelait l’inévitable et inéluctable «friction» de la guerre — la couverture médiatique [des événements] de Jénine, surtout dans les journaux d’Europe occidentale, s’est distinguée par son hystérie débridée et remarquablement uniforme. Un nombre accablant de reportages furent publiés ou diffusés dans des agences de presse, plus particulièrement de gauche, mais aussi de droite, donnant l’impression de documenter, de manière très détaillée, le massacre de centaines, ou peut-être de milliers de Palestiniens, par l’armée israélienne. 

Des porte-parole officiels de l’Autorité palestinienne soutenaient et confirmaient ces évaluations, et alimentaient ces rumeurs, mais les porte-parole palestiniens eux-mêmes révisèrent considérablement ces évaluations à la baisse, et reconnurent finalement qu’il n’y avait pas eu de massacre du tout. L’estimation finale faite par l’Autorité palestinienne, du nombre de Palestiniens morts dans la bataille de Jénine, a été de 66, Israël déclarant, pour sa part, que 23 de ses soldats avaient été tués. 

Étant donné la disparité des forces engagées dans le combat, les Palestiniens saluèrent évidemment cet événement comme une grande victoire, encourageante pour leur cause, même si c’est chose habituelle que les troupes d’assaut subissent des pertes plus lourdes que les forces de défense, dans des combats de rue aussi intenses. 

Mais la faible échelle des pertes à Jénine, finalement confirmée par l’Autorité palestinienne elle-même, souligna la remarquable perte de perspective de l’ensemble des médias européens, tant dans leurs reportages sur ce qui se passait, que dans l’analyse des faits. La décision initiale des Israéliens d’interdire l’accès de Jénine aux médias, pendant que les combats faisaient rage, n’explique pas cet état de choses. Les récits les plus hystériques et inexacts, et les accusations les plus exagérées et infondées n’ont pas été formulés pendant que l’accès à Jénine était interdit aux médias internationaux, mais après que l’accès leur fut accordé. 

Pourtant, si on les compare à celles des conflits du demi-siècle passé, ou même seulement des dix dernières années, les pertes des deux camps, y compris celles des Palestiniens, à Jénine, ont été infimes. Des dizaines de milliers de personnes furent tuées, pour l’essentiel, par des groupes paramilitaires serbes bosniaques, de 1991 à 1995. Le nombre total de morts durant ce conflit - sans conteste le plus sanglant depuis 1945 - a été évalué à quelque 250 000. 

Pendant qu’il se déroulait, un million de personnes furent tuées, en moins d’un mois, au Rwanda, en 1994, quand la majorité Huttu massacra la minorité Tutsi, dans l’ensemble mieux éduquée et plus prospère. Les tueries étaient délibérément organisées. Les escadrons de la mort n’avaient généralement pas d’armes plus sophistiquées que des machettes, mais ce massacre vient pourtant après les tueries de Pol Pot et de ses Khmers Rouges, au Cambodge, en 1975-78 – qui fut réellement le plus grand génocide du demi-siècle passé. Et il fut exécuté sans armes ni technologie perfectionnées — pas même des mitrailleuses — par des tueries perpétrées à un rythme comparable aux opérations des chambres à gaz, durant l’extermination de six millions de Juifs par les Nazis, au cours de la Seconde Guerre mondiale. 

Dans chacun de ces cas, les médias occidentaux ont été remarquablement rapides à enregistrer les indications de ce qui se passait, mais l’opinion occidentale est restée loin derrière. L’administration Clinton aux États-Unis s’est révélée exceptionnellement indécise, lente et inapte à agir d’une manière décisive, par des moyens diplomatiques ou militaires, pour empêcher les massacres de Bosnie ou du Rwanda, alors qu’il aurait été facile de le faire. 

Loin d’empêcher l’un et l’autre massacres, les Nations-Unies les ont, en fait, amplifiés par l’entêtement égocentrique de leurs hauts-fonctionnaires dans la région à approuver des opérations militaires de dissuasion ou de secours en Bosnie, notamment à Srebreniça. 

Ils ont sous-estimé, de manière tout aussi catastrophique, l’imminence et l’ampleur du danger au Rwanda. En effet, le haut-fonctionnaire de l’ONU le plus critiqué pour son incompétence présumée – faute d’avoir été capable d’empêcher l’horreur du Rwanda, est l’un des critiques les plus sévères d’Israël à propos du Massacre-qui-n’a-pas-eu-lieu — l’actuel Secrétaire général des Nations Unies et titulaire du Prix Nobel de la Paix, Kofi Annan. 

Force est de constater que quand ces authentiques massacres se sont produits, il n’y a pas eu de manifestations de masse, ni de protestations en Europe occidentale, ni les moindres représailles physiques à l’encontre des résidents serbes ou rwandais en Grande-Bretagne, en France, ou en Allemagne. 

Par contre, les reportages médiatiques sur la violence prétendument infligée aux Palestiniens par les Israéliens, à Jénine, ont pullulé dans ces pays avec — comme cela s’avéra — des descriptions hautement exagérées, ou tout simplement fausses. Et à mesure que ces reportages paraissaient, ils étaient suivis d’attaques — perpétrées, pour la plupart, semble-t-il, par des gangs de jeunes immigrés musulmans — contre des Juifs orthodoxes, facilement identifiables, en Grande-Bretagne et en France. 

Le journalisme est loin d’être une science exacte et les journalistes expérimentés, surtout les correspondants de guerre, nourrissent un mépris général pour les groupes de pression, de gauche et de droite, qui leur reprochent d’être congénitalement partiaux, corrompus et entièrement dans l’erreur. La plupart du temps, les accusations de partialité médiatique formulées par de tels groupes sont rejetées, au prétexte que cette [prétendue ’partialité’] est le résultat de l’inévitable erreur humaine et de l’insuffisance des données disponibles, ou que les accusations elles-mêmes sont entièrement fausses. 

Même quand ces dernières sont justes, la multiplicité des organes médiatiques avec leur dizaines, voire leurs centaines de journalistes, qui rivalisent pour être les meilleurs sur le même sujet, a longtemps été considérée commodément — et généralement avec raison — comme l’équivalent médiatique de la libre concurrence. Cette rivalité joue le rôle d’un sain mécanisme de régulation, dans lequel l’intérêt personnel sert de motivation pour mettre en relief l’incompétence ou la franche malhonnêteté des autres. Mais, comme cette enquête le démontre, ce n’est pas de cette manière que ce processus a fonctionné à Jénine. Et nous avons passé en revue les raisons pour lesquelles il en fut ainsi. 

Dans un monde idéal, les leçons appropriées seraient immédiatement assimilées. Mais, dans la pratique, les choses peuvent très bien continuer comme avant. "Ainsi va le monde" – comme dit le célèbre chroniqueur du Daily Telegraph, de Londres, Michael Wharton, alias Peter Simple. 

Les lacunes – déjà inquiétantes en politique, dans la diplomatie, et dans les perceptions réciproques entre les États-Unis et leurs anciens alliés européens -, risquent d’augmenter également dans le domaine médiatique. La culture médiatique commune et le dialogue par delà l’Atlantique pourraient bien être les autres perdants du Mythe du Massacre de Jénine. 


Martin Sieff, pour United Press International (original anglais) et reinfo-israel.com, pour la version française. 
[reproduction soumise à autorisation expresse]. 


© United Press International, mai 2002
 
Ce reportage a été rédigé à partir des articles d’Al Webb, à Londres, d’Elizabeth Bryant, à Paris, et d’Eric Lyman, à Rome.

Share/Save/Bookmark
 

envue

Tango argentin… et maternité!

envuejanvier2015

Dieu que c’est beau une femme qui danse, et les rondeurs de maternités visibles à l’œil, n’enlèvent rien à la grâce des mouvements et des corps, peut-être même qu’elles rajoutent une sorte de sensualité à la beauté, et l’on va jusqu’à oublier devant les jeux de jambes et les hanches qui bougent, que ces femmes qui dansent le tango comme des amoureuses, sont enceintes de plusieurs mois parfois.

Lire et écouter

la suite

 

causedesfemmes droite

Les femmes sont magnifiques et la grâce insoumise !

Par Louise Gaggini

01lesinfosdelaredaction

Je devrais vous parler politique et économie, Corée du Nord, Poutine, Hollande, mais je n’ai qu’une envie c’est de parler des femmes, qui en ce mois de mars sont mises à l’honneur, un jour, un seul pour dire ce qu’il en est de nous, de nos filles, de nos grand-mères, de nos sœurs…

Lire la suite

Ma chaîne de théâtreluccini

Fabrice Luchini & Pierre Arditi

dans Art de Y.Reza

au Théâtre

 

 

 

hors-serie

democratie israel

 


Prendre soin de ses jambes

 


rubrique-hors-serie

 


01uneusa 180

 


actualite-right

29 December 2015 par Louise Gaggini
28 September 2015 par Louise Gaggini
19 August 2015 par L.Gaggini
14 April 2015 par L'observatoire
18 February 2015 par LG
13 January 2015 par LG
13 January 2015 par LG
10 January 2015 par J.P Lledo

munitions littéraires

Inferno ou l'enfer de Dante

de Dan Brown

 

livre


Dan Brown mêle avec brio l’histoire, l’art, les codes et les symboles. En retrouvant ses thèmes favoris, Dan Brown a certainement construit l’un de ses romans les plus stupéfiants, au cœur des grands enjeux de notre époque.

Lire la suite

 

sondage

POUR ou CONTRE le vote des étrangers
 

liensNNN transparent

O1arretsurimage

librairie

 

Le Dictionnaire du SiDA
Comprendre et appréhender 

Intérêssant pour toute la famille...

dico-sida

pour étudiants, professionnels, médecins...

ou pour toute la famille.

 

humour-et-galejade

30 December 2015 par redaction
best-of-humour-coquin
Best of - Humour CoquinThere are no translations available.
30 December 2015 par redaction
l-gerra-hollande-a-r-mezrahi
L. Gerra - Hollande & R. MezrahiThere are no translations available.

Conseil en investissement et placement:
Patrimoine Privé.

couvPP

Retrouvez toutes les informations et conseils

patrimoniaux sur ce lien.


 

La meilleure Pub de l’année

 


Pub la plus sympa

 


Pub, Tout Simplement magnifique

 


Emplacement Publicitaire

Contacter NNN