Suite, Tous les clignotants au rouge!
Je ne suis pas devin mais la réalité économique mondiale n'a pas tardé à corroborer mes dires.
Lors de l'Asemblée générale annuelle du F.M.I qui se tenait à Tokyo le 9 Octobre 2012, la patronne du F.M.I. Mme Christine Lagarde a confirmé, selon ses dires, "la morosité économique mondiale" .
En cette occasion, le F.M.I. a livré sa dernière version des prévisions de croissance mondiale, pour 2012 et 2013, il prévoit respectivement 3,3% et 3,6% ,le décrochage est net par rapport à l'an dernier +3,8% et surtout par rapport à 2010 5,1% .
Le mot qui revient souvent sous la plume des rédacteurs de ces prévisions est "déception", car la situation économique où se débattent les Etats-Unis (+2,2% en 2012 et +2,1% en 2013) montre que Barack Obama ne profitera pas d'une embellie, s'il est réélu dans un mois.
Mais la déception vient surtout de la zone Euro qui confirme son statut "d'homme malade" du monde avec une récession annoncée de -0,4% cette année et une reprise anémique de +0,2% l'an prochain ,ce sont les propres mots figurant dans le rapport du F.M.I.
Car ni l'Allemagne (+0,9% et +0,9%),ni la France(+0,1% et +0,4%) ne pourront compenser les récessions de l'Espagne (-1,5% et -1,3%), de l'Italie (-2,3% et -0,7%), du Portugal ( -3,% et -1%) et surtout de la Grèce (-6% et -4%) .
En outre les BRICS ne scintillent plus!
En effet la crise de la dette dans la zone Euro et la purge immobilière américaine ont fini par affecter les économies émergentes et en développement par le biais d'un recul de leurs exportations comme le prouve la chute de la croissance du commerce mondial, revenue de +12,6% en 2010 à +5,8% en 2011 et à +2% cette année.
Autrement les fameux "brics"ne brillent plus comme en 2010 où ils ont symbolisé la reprise mondiale.
Si on lit plus avant le rapport du F.M.I., celui-ci s'inquiète de trois risques qui pourraient,dans son scenario le plus noir, renvoyer à PLUSIEURS ANNEES une vraie reprise!
Le premier est évidemment la zone Euro qui n'en finit pas d'installer des pare-feux une politique monétaire très accommodante ce qui rassure les marchés, mais dont la crédibilité pâtit des palinodies de ses Gouvernements et la faiblesse de ses institutions.
Une aggravation des problème grec et espagnol pourrait coûter aux Pays les plus solides près de 1,7% de croissance et au reste du monde jusqu'à 1,5%, ce serait la récession assurée pour nombre d'économies!
J.P.