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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Le N°17, Vient de paraître
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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

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Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

DIABETE MAGAZINE , chez votre marchand de journaux.

Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Ombres et lumières

There are no translations available.

"Ombres et lumières", thriller scientifique (tome 2 de la saga Siècle bleu") sort le 10 mai 2012 en librairie [éditions Hugo & Cie, 560 pages]

En avant-premièe, une interview de l'auteur Jean-Pierre Goux.
Propos recueillis par Chris

 

Jean-Pierre GouxPassionné de science et de littérature, Jean-Pierre Goux, 38 ans, vient de publier "Ombres et lumières", le deuxième tome de la saga "Siècle bleu", thriller scientifique qui interroge notre époque.

Jean-Pierre Goux démarre sa carrière au sein du monde scientifique, en tant qu'ingénieur spécialisé en mathématiques, informatique et économie. Il se rend ensuite pendant quatre ans aux Etats-Unis pour y mener des recherches dans le domaine des calculateurs parallèles et des algorithmes d'optimisation.
Il obtient en 2002 le prix SIAM optimization pour ses travaux en mathématiques et, il y a quelques semaines, l’un de ses articles sur le calcul distribué, écrit en 2001, a été reconnu comme l’un des 20 articles les plus influents de la période 1992-2012. Revenu en France en 2000 juste avant l’élection de George W. Bush, il participe à la fondation d'une société de conseil spécialisée dans la modélisation mathématique et l'aide à la décision à Paris.

Considérant que l'énergie est le défi majeur du XXIe siècle, Jean-Pierre Goux travaille aujourd'hui essentiellement dans ce secteur, particulièrement dans le domaine de l'économie de l'énergie. Sa saga Siècle bleu, écrite en marge de son travail, est son laboratoire d’idées.

Pour en savoir plus
Livre et blog de l'auteur
Page Facebook de Siècle bleu

 

Siècle bleu - Ombr(es et LumièresChris (C) : Votre nouveau roman "Ombres et lumières", formidable thriller scientifique, voire sociologique, et deuxième tome de la saga "Siècle Bleu", sort le 10 mai 2012…
Jean-Pierre Goux (JPG) : Vous savez, j’aime bien les dates symboliques. Le tome 1 est sorti le 22 avril 2010 pour les quarante ans du jour de la Terre. Ce tome 2 vient vingt ans après le sommet de Rio(1) de 1992 qui fut le point de départ de ma prise de conscience écologique. Le sommet Rio+20 débutera le 20 juin, le livre arrivera dans les librairies un tout petit peu avant. Pour moi, 2012 représente une année charnière pour la protection de la terre, un peu oubliée en ces temps de crise..

C : En quelques mots, présentez-nous "Ombres et Lumières"...
JPG : Au début du livre, le héros, Abel Valdés Villazón qui est à la tête de l’organisation éco-activiste, révèle un secret d’État effroyable. Il espère faire chuter le gouvernement américain mais il ignorait que ce secret dissimulait un complot bien plus vaste, impliquant Washington, Pékin, un milliardaire américain et surtout les plus grandes organisations criminelles.
Il déclenche donc une réaction sans précédent de la Maison Blanche et se retrouve traqué avec sa femme Lucy. Heureusement pour eux, leur chemin croise celui d’un mystérieux hacker qui va les aider, mais surtout changer le cours de leur vie. Ils se battent pour survivre et leur combat va devenir celui de toute l’humanité. Une révolution se met en marche, la Révolution bleue....

C : Siècle bleu va comporter 3 tomes ?
JPG : Il y a un troisième tome en début de gestation, mais cette saga pourrait en fait s’étendre à volonté. Cependant je vais peut-être faire une pause, car l’écriture de ce deuxième tome a été éreintante et je vais aussi voir comment donner une tournure plus concrète à certaines idées exposées dans le livre. Avec cette saga, mon idée était de disposer d’une histoire et de personnages permettant de porter un regard critique mais surtout d’éclairer le lecteur sur l’évolution de nos sociétés, de lui donner des clés de lecture sur des phénomènes complexes ou dont on parle peu. La forme du thriller est particulièrement adaptée à mon projet car elle permet de distiller des informations au sein d’une histoire agréable à lire. Les deux premiers tomes constituent le diptyque d'une même histoire, le tome 1 s'inscrivant sur une durée de 14 jours et le tome 2 sur les 14 jours suivants. Mais signalons qu'il est possible de lire ce tome 2 sans avoir forcément lu le précédent. Et si à la fin de ce diptyque, l’histoire se clôt, j’ai laissé pas mal de choses potentiellement ouvertes, de nombreux thèmes encore non abordés et qui pourront faire l’objet d’autres romans. J'y pense déjà.

C : Le tome 1 de Siècle bleu était axé sur le thème de l’écologie. La révolution écologique reste le fil rouge du récit mais "Ombre et lumières" aborde aussi celui de la finance criminelle, des paradis fiscaux et des mafias…
JPG : Tous ces thèmes sont en fait liés ou vont malheureusement l'être. L’écologie m’a amené à réfléchir sur la finitude des ressources naturelles. Certaines d’entre elles, dans les années ou décennies à venir, vont s’épuiser et avant cette période, nous allons entrer dans des phases de pénurie. Pour gérer ces phases, il faudra nécessairement une intervention des Etats pour éviter que ce qui reste disparaisse (la fameuse "tragédie des biens communs" connue des économistes). Or on voit déjà très bien aujourd’hui avec la protection des espèces en voie de disparition (rhinocéros, tigres et autres oiseaux exotiques), ou avec le contrôle de la pêche, que les Etats ont énormément de mal à faire adopter des traités et lorsqu’ils y parviennent, ils ont rarement les moyens de faire respecter les règles. Il n’y a aujourd’hui pas de police environnementale, heureusement certaines ONG veillent. Derrière, on découvre des gens qui ne jouent absolument pas le jeu, qui bafouent ces règles. Le crime organisé international a bien compris cette nouvelle donne et a déjà commencé l'invasion de cette sphère. Il fallait que j’en parle.

C : Pour vous, le crime organisé sera la principale force antidémocratique du XXIe siècle ?
JPG : Lorsque nous étions dans un état d’opulence, rien n'a été vraiment fait pour construire et gérer la transition, prendre en compte cet appauvrissement des ressources pour la suite de notre destinée. Cela me rappelle étrangement la tragédie de l'île de Nauru dont je parle dans Ombres et Lumières. Nous allons être maintenant rapidement confrontés à un état de pénurie, dans un paysage où des forces échappent à l’Etat. Des forces qui dans certaines zones du monde sont même bien plus puissantes que lui.

Si on ne s’attelle pas dès maintenant à briser ce phénomène, la transition deviendra impossible. Nous nous dirigerons alors inéluctablement vers le monde de Mad Max. J’ai deux enfants, ce n’est pas le futur dont je veux. Ce roman est donc un signal d’alerte mais aussi un acte de résistance. Dans mon roman, la réflexion concerne surtout le phénomène du crime organisé international. Les paradis bancaires et les banques criminelles (dont le nom est souvent inconnu du commun des mortels) sont juste un outil - indispensable - à leur disposition dont j’explique les rouages. Le crime organisé international a connu une première phase d’expansion depuis les années 80 avec l’essor de la mondialisation. D’une certaine façon, la facilité des échanges a permis d’aider les peuples à vivre ensemble (souvent en paix) mais elle a aussi créé de gigantesques frustrations et des situations catastrophiques pour une grande frange de l’humanité. Les mafias ont bien senti le potentiel et ont exploité ces frustrations et ces dérives de la mondialisation. Elles ont investi toutes sortes de nouveaux marchés, qu’il s’agisse du trafic de drogue, du trafic d’armes, de la contrefaçon, du déplacement et de l’exploitation des migrants...

CJ : Ce sont des marchés énormes…
JPG : Oui. Vu qu’il s’agit de marchés illicites, on ignore les chiffres exacts. Mais selon le dernier rapport du comité de l’ONU spécialisé sur ces questions (UNODC : United Nations Office on Drugs and Crime) sorti en octobre 2011, le chiffre d’affaires des activités criminelles illicites représenterait aujourd’hui 2 000 milliards de dollars. L’estimation qui circulait précédemment était seulement de la moitié… Avec de tels revenus, les mafias produisent plus de richesses que de nombreux pays du G8 et mériteraient d’y figurer. C’est une force et une menace devenue colossale, bien souvent invisible et qui ne connaît pas la crise…

C : ...et qui s'en nourrit...
JPG : Oui. Plus la crise économique est grave et les populations malheureuses, plus les mafias se développent. C’était le moteur du premier cycle de développement des mafias. Le second viendra comme je le disais de l’exploitation de la finitude des ressources. Comme dans le tome 1, Ombres et lumières traite de transition écologique mais plus généralement de l’évolution de l’organisation des sociétés humaines. Il était donc indispensable pour moi d’introduire au sein de l’histoire une forte composante mafieuse. Parce que si les Etats n’en prennent pas conscience et ne réagissent pas à temps, la démocratie sera remplacée par une "voyoutocratie". C’est déjà le cas dans certains pays comme l’Italie et le Mexique où les Etats n’arrivent plus à contrôler des zones de non-droit, qui deviennent petit à petit plus étendues que les zones de droit. Cette voyoutocratie n’a rien à voir avec celle que l’on dénonce en France : je parle ici de pays laissés à des tueurs sanguinaires et aux pires exploiteurs. Si on laisse faire ça, dans dix ou vingt ans, on reviendra dans de nombreux pays aujourd’hui "démocratiques" aux âges les plus sombres du Moyen-âge.

C : Dans votre roman, les personnages sont donc confrontés à cet état de fait…
JPG : Oui. Le père de mon héros était un juge mexicain tué par le cartel de Tijuana. Son fils, Abel Valdès Villazón n’avait que cinq ans. Pour se venger et financer son organisation écologique clandestine, trente ans plus tard il a braqué un casino sur Internet dont le cartel se servait pour blanchir son argent. Le cartel l’apprend et ça dérape… Les cartels mexicains, en plus du gouvernement américain, se mettent à leur tour à ses trousses.

Par l'usage du roman, à travers une histoire, je peux montrer ce phénomène en action, ses mécanismes, et exposer certains faits peu connus sur la finance criminelle. Je ne parle pas ici des exactions commises par certaines grandes banques pendant la crise des subprimes ou de la crise de la dette (cela pourrait faire l’objet d’un autre livre) mais du rôle de certaines banques (souvent petites et inconnues du grand public) pour le lessivage de l’argent sale. C’est un rouage fondamental permettant à la criminalité d’exister, d’opérer et de s’étendre. Si une quantité colossale d’argent sale est produite, il faut savoir qu'elle ne peut être réintégrée comme cela, d’un coup de baguette magique dans l’économie licite..
En simplifiant, disons que la seule façon de l'amener dans l’économie licite est de disposer d’un certain nombre de banques qui acceptent ces capitaux et les réinvestissent par la suite. Les explications fournies dans le roman sont beaucoup plus détaillées. Depuis vingt ans que la criminalité transnationale se développe, on assiste à un développement phénoménal des paradis fiscaux dont l’opacité est la clé. Au départ, ils étaient uniquement utilisés pour de l’évasion fiscale et les Etats pour le financement d’opérations "spéciales". Aujourd’hui, ils sont devenus le fief des groupes criminels... Les gouvernements ont conscience de ce phénomène mais pour l’instant l’évolution de la réglementation (que je suis avec attention) est un sommet d’hypocrisie et d’immobilisme bureaucratique. La Suisse pliera peut-être, mais les capitaux iront ailleurs. Ils l’ont d’ailleurs déjà en partie fait.

C : Les paradis bancaires sont-il nombreux ?
JPG : Il en existe des dizaines voire des centaines ! Certains que tout le monde connaît (le Liechtenstein, Panama ou Gibraltar), mais surtout une multitude d’autres complètement inconnus. Les mafieux et leurs conseillers se gardent bien d’éventer leur existence. J'en cite quelques uns dans Ombres et Lumières : Campione d’Italia, la République monastique du mont Athos, Sercq, Niue, Montserrat, Livigno, Büsingen. Mon préféré c’est le dominion de Mechilzedek, regardez sur Internet, c’est effarant ! Tous sont situés dans de petites îles ou des enclaves très particulières et ne servent quasiment qu’aux mafieux... Ici une grande partie de l’argent provient de l’argent sale et ressort blanchi. Et selon une estimation assez ancienne du FMI, il y aurait aujourd'hui 10 000 milliards de dollars d’argent sale qui dorment dans des coffres. Ceci, sans compter tous les investissements déjà réalisés par les groupes criminels dans des entreprises licites.

Au départ, les mafieux rachetaient des pizzerias, des sandwicheries, des garages, des petits commerces. Mais maintenant, on se rend compte que via des fonds d’investissements, via des hedge funds, sont détenues aujourd'hui d’énormes multinationales, comme par exemple des entreprises pharmaceutiques en Amérique du Sud. Ces entreprises n’ont initialement pas besoin des mêmes rendements que les marchés... C'est tout d'abord un investissement de sécurité. Les criminels ont néanmoins compris qu’en cassant les prix, ces entreprises peuvent prendre des parts de marché à leurs concurrents aux mains d’acteurs licites. En s’étendant, le crime organisé, sous-produit de la mondialisation, peut tuer le capitalisme pour aller vers quelque chose de pire. Certains secteurs sont devenus complètement vérolés par le crime et les mafias ; l’Etat n’a plus de possibilité d’agir sur les agents économiques pour changer le cours des choses. On le voit très bien par exemple en Italie…

C : Dans quels secteurs ?
JPG : Dans tout ce qui concerne par exemple le recyclage des déchets. Lisez Gomorra de Roberto Salviano. Ce secteur est tenu en Italie par les mafias et dans ces conditions il ne pourra pas y avoir ici de transition écologique dans ce pays. Les déchets toxiques, au lieu d’être traités, sont enterrés dans les champs ou mélangés au béton utilisé pour les fondations des immeubles ! Tout, là-bas, est dévoyé : des personnes qui contrôlent à celles qui donnent les autorisations en passant par celles qui inspectent… Tout le monde a été corrompu puisque la corruption va de pair avec la criminalisation. C’est un cancer. Le livre aborde profondément ce thème, thème dont en général quasiment personne ne parle mais qui, je le répète ici, constituera l’un des principaux écueils à la bonne gestion de la finitude des ressources. C’est un thème très dur, mais il vaut mieux parler des choses difficiles que les occulter. Et par le biais du roman, c’est moins rébarbatif.

C : D’où vous viennent toutes ces connaissances de ce monde ? Le livre est une fiction… vous avez bien pris la peine de préciser que "toute ressemblance avec des faits ou des personnes ne seraient que pure coïncidences"…
JPG : En fait, tout ce qui est dit sur la criminalité et la finance criminelle dans ce roman sont des faits réels… J'ai juste modifié le nom d’un cartel mexicain particulièrement violent.
Je m’intéresse à ce domaine depuis plus d’une vingtaine d’années. J’ai grandi à Nice et c’est une ville où la criminalité, malheureusement, a toujours été assez développée. J’y ai grandi à l’époque de la guerre de casinos, avec des règlements de compte entre différentes mafias. On pouvait voir chaque jour des nouvelles là-dessus dans Nice-Matin. Je me suis toujours intéressé à cette frange "ombrageuse", cette ombre de notre société. Et sur la côte d’Azur, on voit ces gens dans les boîtes de nuit où j’ai beaucoup traîné mes guêtres. Les criminels sont présents dans les marchés publics, dans l’organisation de la politique. Y habiter a fait que je m'y suis intéressé. Nice a aussi des côtés beaucoup plus lumineux et d’ailleurs ce n’est pas un hasard si Ombres et Lumières , dont l’intrigue se déroule presque entièrement aux États-Unis, s’achève à Nice et Marseille, où vous découvrirez certaines choses peu connues et merveilleuses.

Quand j’ai quitté Nice en 1993 et grâce à Internet qui naissait, je n'ai jamais cessé de dévorer les rapports de l’observatoire géopolitique des drogues, ou ceux de l’ONU sur le sujet. Et puis j’ai lu à peu près tous les livres existants sur la criminalité ou la finance criminelle. Dans mon travail, où je m’occupe en partie de questions de lutte anti-blanchiment, j’ai aussi été témoin pendant trois ans d’une enquête unique sur un secteur adjacent. Je ne peux pas en parler car l’enquête se poursuit. C’est la première fois que je vois ces organisations à l'oeuvre, d’aussi près. C’était effarant.
Je suis d'ailleurs assez sidéré de la méconnaissance de ce sujet, même au plus haut niveau de l’État. Certains criminologues ou experts comme Alain Bauer, Xafier Raufer, Jean-François Gayraud ou Mickaël Roudaut appellent à une analyse beaucoup plus poussée de ce phénomène et à une refonte des méthodes de lutte. Ils ont absolument raison. L’organisation de la justice est complètement inadaptée pour combattre ces mouvements. Les mafias le savent parfaitement et elles en jouent.

C : Les mafias sont-elles présentes dans le secteur de l’énergie ?
JPG : Pour financer la transition écologique, il faut disposer d'énormément de capitaux. Remplacer des centrales nucléaires ou fossiles par des sources de production renouvelables, c’est par exemple très cher et l’argent manque. Et dans certains pays, les capitaux ont été d’origine criminelle. Les Italiens ont arrêté l’année dernière un mafieux qui avait investi pour quelque 1.5 milliard d’euros dans des éoliennes. Il se pourrait - mais aucun rapport n’existe là-dessus - que ce soit le cas dans d’autres pays européens. Dans les actionnaires de certains parcs solaires ou éoliens, il y a parfois de petits fonds d’investissement qui paraissent douteux. Personne n’en parle.

C : Pourquoi ce secteur ?
JPG : Europol a publié en 2010 un rapport sur le sujet et considère que le secteur de l’énergie est - ou devrait être - l’une des principales cibles d’investissement pour les organisations criminelles. Les prix de l’énergie devraient continuer à augmenter et ces investissements sont stratégiques. Pour le renouvelable, dont une bonne partie est financée par des subventions, la tentation est aussi grande pour les mafieux de corrompre des fonctionnaires pour obtenir des subsides pour des projets qui n’existent pas ou produisent moins qu’ils ne le déclarent. On parle de fermes photovoltaïques qui produisent la nuit - c’est possible avec certaines technologies mais quand même...

C : Et l’énergie, finalement c’est le pouvoir...
JPG : Absolument, un bon groupe mafieux doit être diversifié et il est très intéressant de posséder des actifs dans ce domaine, mais aussi dans les travaux publics, la grande distribution, l’hôtellerie… L’énergie fait partie des secteurs clés. Les criminels se présentent maintenant au grand jour comme des businessmen mais l’origine de leur fortune est souvent inconnue. Comme les lois sont inadaptées et qu’ils peuvent se payer les meilleurs avocats du monde, il est impossible d’enquêter ou de les condamner. En général ils sont bien implantés dans la vie politique locale où ils soutiennent des clubs de sport ou des organisations de bienfaisance.
Les mafieux deviennent donc petit à petit des personnages publics pour acquérir une forme de respectabilité. Et souvent ça marche.

C : Dans votre roman, on voit que les mafias utilisent énormément les nouvelles technologies… Peut-être qu’un des moyens de lutter contre elles sera aussi d’utiliser ces outils, d'y avoir toujours une longueur d’avance ?
JPG : Effectivement. Dans le roman, l’antidote trouvée par les héros contre la mafia, c’est le hacking, c'est-à-dire pénétrer leurs ordinateurs pour disposer de tous les renseignements, voire monter des opérations destructrices… Le combat par les technologies de l'information. On s'en rend compte par exemple aujourd’hui avec le développement du phénomène Wikileaks ou Anonymous, une fédération de hackers, qui prennent toutes sortes de cibles.

C : Par exemple ?
JPG ; Des documents, déposés sur le web par Wikileaks l’année dernière, ont révélé les liens entre certains mafieux russes et des dirigeants européens. Une révélation qui a fait très mal. Dès lors, le hacker qui sort des renseignements cachés dans l’ombre pour les mettre à la lumière peut avoir un grand intérêt. Le problème, c’est qu’il prend des risques… Au Mexique, des hackers d’Anonymous qui voulaient révéler le réseau de corruption d’un des cartels les plus violents ont été kidnappés. Ils ont vite fait machine arrière.

C : Le roman met donc en scène des choses sombres. Mais il y a aussi la figure de l'autre héros, l’astronaute Paul Gardner, bloqué sur la Lune, attendant les secours et délivrant chaque jour à la planète des messages de paix…
JPG : Oui, après cette longue discussion sur les mafias, parlons un peu de choses heureuses !
Si on regarde l’humanité, il y a toujours eu en elle une part sombre et une part lumineuse. Il est des époques où l’une prend le pas sur l’autre. J’avais besoin aussi de ne pas faire qu’un roman noir - puisque c’est un thriller. Je voulais aussi un roman lumineux, une utopie réaliste. Et ici, la lumière vient de ce personnage, Paul Gardner , astronaute qui a été envoyé au départ sur la Lune pour exploiter l’hélium 3 [consulter cet encadré], élément chimique qui pourrait servir de "fuel" aux futures centrales nucléaires à fusion, pouvant ainsi constituer la solution énergétique du XXIe siècle. Paul Gardner est bloqué sur la Lune et rêve en voyant la Terre. Et ses rêves vont avoir tendance à se réaliser...

C : Cette histoire d’hélium 3 est réelle…
JPG : Oui. Il y a dix ans, les Etats-Unis parlaient d’envoyer des astronautes sur la Lune pour 2013. L’action du livre se déroule justement en 2013. Finalement, pour des raisons que je détaille dans le tome 1, le gouvernement Bush a constamment décalé le programme - baptisé "Constellation"- puis Barack Obama l’a annulé. Dans mon livre, les Américains ont tenu les délais. Il s'agit donc d'une fiction... mais pas vraiment en fait. L’hélium-3 était l’un des grands enjeux de ce retour sur la Lune et pour les Américains il était important de s’en emparer avant les Chinois. Mais maintenant Pékin fait cavalier seul, et ils ont bien l’intention d’exploiter l’hélium-3. Plusieurs déclarations officielles ou officieuses vont dans ce sens. Mais, à mon humble avis, les Etats-Unis n’ont pas dit leur dernier mot. La NASA est engluée dans des problèmes de financement et manque d’efficacité. Il y a pourtant aux Etats-Unis une nouvelle génération d’entrepreneurs du spatial qui sont sur le point de révolutionner le secteur. Je pense notamment à SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, un jeune quadragénaire pour lequel j’ai une admiration sans limite. Un personnage du tome 2 s’inspire d’ailleurs de lui. A l’heure où nous écrivons ces lignes, SpaceX est sur le point de faire décoller le premier cargo privé qui viendra ravitailler la station spatiale internationale (date cible fixée au 7 mai). C’est extraordinaire. Jamais personne n’aurait prédit cela.

Elon Musk était le fondateur de Paypal qu’il a revendu pour une fortune à Yahoo. Il a réinvesti cela dans deux entreprises : Tesla Motors (qui fait de prodigieuses voitures électriques) et SpaceX. Il applique les méthodes de la Silicon Valley pour diminuer de façon drastique les coûts de développement et les cycles de conception/validation du spatial. Il a restauré une ferveur que les ingénieurs n’avaient pas connue depuis le programme Apollo. Il est hallucinant. Il dit qu’il va aller sur la Lune et sur Mars. Il y arrivera, j’en suis certain. Et certainement avant les Chinois.
Dommage que je sois absolument allergique à la mécanique (j’étais pourtant admis à SupAéro !) et à la thermodynamique, car j’aurais adoré m’impliquer dans une telle aventure. Mais qui sait ce que réserve l’avenir !
Paul Gardner et cet autre personnage que vous découvrirez sont en tout cas pour moi le moyen de "participer" au rêve spatial qui a pour moi une portée qui va bien au-delà de l’aventure technique. Vous découvrirez ça dans le tome 2.

C : Votre héros rêve du Siècle Bleu, un siècle dont la couleur ne serait pas le noir, mais le bleu, une couleur d’espérance...
JPG : Oui, le bleu, couleur de la planète Terre. Ce concept de Siècle bleu, défini par Paul Gardner, est de dire qu'avec une planète limitée en ressources, nous devons fournir des efforts d’innovation et de réforme sur une durée longue, un siècle, pour réaliser une transition et amener l’humanité à un autre stade d’évolution. Un stade où elle pourrait vivre enfin en harmonie sur le Vaisseau Terre. Le tome 2 présente en détails le programme du Siècle bleu. Paul Gardner, comme je vous le disais, est bloqué sur la Lune à cause de la folie de Pékin et Washington. En attendant d’être secouru, il énumère les défis de ce siècle, il fixe l’ambition et décrit la joie que l’on aurait si on réussissait cette transition.
Ce personnage rêve, et chaque jour, durant quatorze jours, il poste un message aux Terriens et propose des solutions, complètement utopiques pour certaines. Au départ, ces messages sont lus parce que les gens ont envie qu’il soit sauvé. Comme il dit des choses fondamentales, profondes et très belles, il a un pouvoir d’influence énorme. Petit à petit, de plus en plus de monde se passionne pour ses messages, jusqu'à ce que 7 milliards d’humains se joignent à lui. La force lumineuse qui va s’opposer à tous les aspects lugubres va venir de cet homme qui rêve, seul, sur la Lune, qui éclaire et redonne à l’humanité l’espoir et le courage de faire changer les choses. Au moment où les héros de cette histoire sont empêtrés au plus haut point contre les mafias, l’Etat américain et les menaces nucléaires, intervient ce phénomène positif qui unit par percolation tous les rêves et espoirs des individus. Paul Gardner fédère tous ces élans positifs dans une espèce d’énorme révolution pacifique, qui prend une force gigantesque et - mais je ne voudrais pas raconter le livre - pourra éventuellement contrebalancer ces forces très noires qui existent également dans notre monde.

Cela peut paraître fou, mais en ces temps de doute et de protestation généralisée, le monde peut basculer si un nouveau leader apparaît avec un modèle vraiment nouveau. En espérant que ce ne soit pas un charlatan ! Ombres et Lumières est le fruit d’une longue réflexion sur l’émergence des révolutions.

C : Et tout cela, pour vous, naît de ce spectacle de regarder notre Terre depuis l'espace...
JPG :
J’ai longtemps cherché quel pouvait être le point de vue qui pourrait permettre à tous les humains d’être d’accord sur leur avenir. Le flash m’est venu en 1996, lorsque j’ai découvert les textes très poétiques des astronautes dans l’ouvrage Clairs de Terre, un ouvrage illustré de magnifiques photos de notre planète prises par les astronautes. J’en ai rencontré ensuite beaucoup et la plupart étaient frappés par un désir profond de protection de la Terre et des hommes. Pour moi, ce point de vue est devenu une évidence. La vision qui rassemblera les hommes, c'est notre Terre, notre maison, vue depuis l’espace. Et en voyant cette maison, on se rend compte qu’elle est belle, qu’il n’y a rien autour. Et qu'on ne peut espérer se dire "quand on aura tout foutu en l’air sur Terre, on ira ailleurs ". Ailleurs, on ne pourra pas vivre, en tout cas pas tout de suite.

C : On ira peut-être sur Mars...
JPG : Mars est beaucoup moins accueillante que la Terre. Même si je lis très peu de science-fiction, je suis un grand admirateur de la saga "Mars la Rouge", "Mars la Verte", "Mars la Bleue" de Kim Stanley Robinson sur la terraformation de Mars, et pourtant j'avoue que cela ne m'a pas convaincu que ce serait possible d'y vivre. Les conditions de vie y sont épouvantables et précaires. Mieux vaut donc miser sur notre Terre que sur Mars. Il faut bien sûr continuer à explorer le système solaire et au-delà, mais ce ne sera pas une solution pour ce siècle d'aller s'enfuir sur Mars ou sur la Lune. Voir la Terre depuis l'espace nous fait à la fois prendre conscience de sa beauté mais aussi de notre isolement. Une image forte pour nous décider à nous comporter de façon plus responsable envers la nature mais aussi envers les humains et les autres espèces. Respecter le sacré de cette planète.

C : Est-ce pour cela que dans le roman vous parlez par exemple de la philosophie des Navajos ?
JPG : Oui. Les Navajos ont une conception très profonde de l’harmonie et de la beauté. Les clés sont là. Et le roman contient aussi des réflexions sur l’écologie, la spiritualité. Le monde va avoir besoin de ces forces lumineuses, toutes n’étant pas forcément rationnelles, certaines étant même magiques, mais on aura besoin de tout cela pour changer le monde.

C : Vous allez continuer la saga. Quels autres thèmes voudriez-vous aborder dans vos romans ?
JPG : Ce tome 2 est l’histoire d’une révolution, la Révolution bleue. Dans les idées qui m’intéressent, il y a la consolidation des révolutions. Dans l’histoire des sociétés humaines, si de nombreuses révolutions ont pris place, très peu ont finalement débouché sur des transformations vraiment positives. Souvent elles ont conduit à l’établissement de régimes pires que ceux qu’elles avaient destitués.

Je m’intéresse aussi aux conditions d’effondrement des civilisations. J'aimerais donc prolonger la saga avec un livre qui parlerait notamment d’archéologie antique, expliquant comment les grandes civilisations ont disparu. Ceci pour montrer que la nôtre n’est pas forcément robuste, mais maintenant je crois que nous sommes nombreux à en être conscients !

Enfin, un troisième thème concerne l’eau et le pétrole, les deux grands enjeux de ces prochaines années. Et peut-être aussi que je parlerai de Nikola Tesla, l’un des inventeurs les plus prolixes de l’Histoire et finalement assez méconnu du grand public.

C : Pourquoi avez-vous abandonné la recherche scientifique ?
JPG : J’ai quitté la recherche pour deux raisons.
La première c’est qu’en voyant tout ce qu’il se passait autour de moi, je ne pouvais plus travailler dans un laboratoire sur des problématiques trop abstraites. J’avais un besoin d’être dans le concret, dans l’action, proche des cercles de décision. La science apporte un éclairage capital et je continue d’ailleurs d’analyser tout ce que je lis ou tout ce que j’entends avec cette même rigueur. Mais quand on veut faire changer les comportements, cela ne suffit pas de montrer les faits, il faut mettre des forces en route. Et cela, c’est difficile à faire depuis un laboratoire. Demandez-le aux milliers de climatologues qui collaborent avec le GIEC !

La seconde raison est que j’ai toujours eu peur de l’hyper-spécialisation. On a tendance à enferrer les chercheurs sur des thèmes très précis et cela ne correspond pas à ma personnalité. C’est pour cette raison que j’ai toujours refusé d’écrire une thèse. Je ne voulais pas être considéré comme le spécialiste de telle ou telle question. J’adore depuis toujours la pluridisciplinarité et la découverte de nouvelles choses. Ceci doit d’ailleurs se sentir dans ce que j’écris.
En travaillant dans l’énergie et l’environnement, et avec ces projets de romans, j’ai vraiment trouvé un équilibre et un champ d’investigation qui me va très bien. Cependant, je n’exclus pas de retourner dans la recherche fondamentale, si de grands programmes pluridisciplinaires et ambitieux se montaient !



Note
(1) Ce Sommet de la Terre s'est tenu à Rio de Janeiro du 3 au 14 juin 1992, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies. Cette Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED) est généralement considérée comme une réussite. Avec la participation d'une centaine de chefs d'État et de gouvernement très diversifiés, ce sommet demeure aujourd'hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Plus de 1 500 ONG étaient également représentées. Ce sommet s’est conclu par la signature de la Déclaration de Rio, fixant les lignes d'action pour une meilleure gestion de la planète, faisant progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. Cependant, elle n'est pas juridiquement contraignante. Au contraire, elle reconnaît la souveraineté des États à "exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et de développement". Ce sommet a conduit par ailleurs à l'adoption du programme Action 21, qui comprend environ 2 500 recommandations (dont la plupart n'ont jamais été mises en œuvre), la Déclaration sur la gestion, la conservation et le développement durable des forêts, de même de même que les trois conventions de Rio :
• la Convention sur la diversité biologique (CDB)
• la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
• la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD).

S’est tenu ensuite le sommet de Johannesburg en 2002.
Un prochain sommet se tiendra à Rio du 20 au 22 juin 2012 avec pour thèmes "l’économie verte" et "le cadre institutionnel du développement durable".

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