Alliance lucrative de la psychiatrie et des laboratoires ?
Le DSM; Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux; est la "bible" mondiale des troubles psychiatriques. Son objet est de "permettre une aide au diagnostic et de faire en sorte que les spécialistes mondiaux aient un "langage" commun afin de partager les progrès des expériences en la matière."
Cette bible a vu le jour en 1952, suivi par le DSM II en 1968, puis le DSM III en 1980 et le DSM IV en 1994, enfin la dernière révision de l'ouvrage le DSM IV TR (dsm 4 tr) en 2000. Le DSM 5 est prévu pour 2012, voire plutôt 2013).
Comprenant plus de 1000 pages et listant plus de 370 troubles; le DSM IV catalogue en fait tous les comportements et émotions de la vie : timidité, exultation, chagrin, problèmes scolaires, disputes, etc. Et ceux-ci concernent toutes les tranches d'âges, des bambins aux personnes âgées.
D'après certains psychiatres, on peut coller l'étiquette "maladie mentale" sur tout aspect de la vie...
Avec le DSM, le but ne serait-il pas de diagnostiquer toujours plus de personnes comme "malades mentales" et de prescrire des traitements ?
Des psychiatres ont affirmé que la moitié d'entre nous souffrirons d'un trouble mental dans notre vie à un moment ou un autre. Une belle clientèle assurée pour la profession....
Aujourd'hui un diagnostic psychiatrique implique presque systématiquement une prescription de médicaments. La consommation de drogues psychiatriques est d'ailleurs devenue ahurissante. En France, une personne sur trois en a déjà pris au cours de sa vie.
Ces traitements entraînent la plupart du temps une forte dépendance et de graves effets secondaires.
Ce phénomène de société auquel nous assistons tient-il du hasard, sachant qu'il rapporte gros aux psychiatres et aux laboratoires pharmaceutiques.
La tentation ne serait-elle pas trop belle ici de toujours inventer de nouvelles maladies pour vendre plus de médicaments malgré les risques qu'ils représentent?