La vérité si j’mens ! Sur nos écrans jusqu’en mai 2012 !
« Toutes les civilisations dit Guéant, ne se valent pas ».
Étant donné le haut niveau d’intelligence du monsieur, on sait d’ores et déjà, qu’il n’a pas péché par distraction et utilisé des mots imprécis pour une pensée approximative. Il a sans doute eu envie d’envoyer un bouchon à la mer, histoire de titiller le goujon ou de noyer le poisson ; histoire aussi de déplacer le combat, les regards, d’attirer l’attention ailleurs et d’embrouiller le quidam. Bref, des stratégies récurrentes, déjà très dépassées à mon goût, mais c’est bien connu, pourquoi changer un cheval qui gagne ?
D’autant qu’il semble avoir réussi l’entreprise. La gauche d’un seul bloc s’est fait entendre pour dire sa désapprobation. A qui mieux mieux sur les ondes, elle s’est insurgée, moralisante et un peu stupide à foncer sans réfléchir dans le mur dressé express.
Mais, pourquoi donc ne s’en est-elle pas plutôt pris à Borloo, sagement revenu au bercail Elyséen, après avoir servi de fusible et de racoleur de voix, pour la « voix de son maître » ?
Ou pourquoi n’a-t-elle pas manifesté pour soutenir l’obtention des 500 signatures de Marine Le Pen dont un écartement de l’élection présidentielle, serait tout à fait anti-démocratique au vu des 20% de Français qui l’ont choisie ? Et pour d’autres aussi qui peinent à avoir ces signatures sans équité ? Cela vraiment aurait eu du panache et démontré des qualités républicaines. Il est plus que temps que nous recentrions le mot « démocratie » qu’on lui redonne du sens et un sens.
Mais, il y a tant de choses dont nous ne pouvons parler sans s’attirer les foudres de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de leur ventre ou de leur gros cigare, à droite comme à gauche.
Heureusement, il y a l’apoptose dont nous pouvons parler sans faire de remous dans le Landerneau électoral.
Malgré tout, même si la manœuvre de Guéant pour faire diversion est grossière, il n’en demeure pas moins qu’il y a danger à utiliser de telles méthodes. Leurs conséquences ont toujours été terribles pour les populations qui se divisent alors et se tuent pour une différence et des cultures qui sans ces manipulations, se mêlent, s’épousent, parfois se chamaillent, mais s’enrichissent toujours mutuellement.
Au stade de notre évolution « la vérité » comme la beauté est subjective, mouvante selon les émotions, comment nous l’utilisons et qui l’utilise.
Nous le savons presque tous, rien n’est important, surtout pas ces mots que nous écrivons, que j’écris histoire de remettre les pendules à l’heure (que les groupies d’Einstein ne viennent pas me faire d’une montre une pendule) même pas et surtout ce temps perdu à essayer de dire la dérision et l’absurdité de ce qui nous détermine.
Peut-être quand même un petit quelque chose que vous retiendrez sur ces individus qui se vivent en maîtres-chiens, toute catégorie confondue et qui vous incitent sans avoir l’air d’y toucher, drapés de morale, à des violences que la plupart d’entre vous, réprouvent naturellement.
Toutes les civilisations se valent, et la civilisation Arabe pour prendre cet exemple, fut celle qui traduisit pour de pauvres Gaulois incultes, les textes Grecs ; celle qui nous apporta les chiffres et des philosophes, des écrivains, des mathématiciens de génie, des poètes. Une civilisation qui fit exister, ensemble, les trois grandes religions monothéistes : Musulmane, Chrétienne et Juive.
Les civilisations bougent sur leurs fondations ainsi que les plaques terrestres. Certaines disparaissent, d’autres s’essoufflent à prendre le train en marche, d’autres au contraire émergent de leurs cendres, plus fortes et parfois plus invasives. C’est le cas de celles d’Asie aujourd’hui, mais toutes ces mouvances sont dans l’ordre des choses terrestres. Les dinosaures ont disparu, remplacé par d’autres espèces, mais, est-ce vraiment si grave ?
À un instant « T » de l’évolution galactique, nous autres petits terriens, poussière de poussière de poussière d’étoile, nous débattons pour garder nos frontières des envahisseurs, nous forgeons nos armes et nos âmes dans l’idée de défendre et de préserver, sans comprendre que si rien n’est acquis à l’homme, tout lui est acquis aussi.
Je conclurai donc en rapportant deux phrases. L’une est de Voltaire : « Je ne crois pas en vos idées, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de les exprimer. L’autre issue du discours inaugural de l’Unesco en 1945 : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ».
L.G.