disparition mystérieuse de journalistes: armstrong les emmène sur la lune
Grrrr... Né dans les fifties, dès mon plus jeune âge, j'ai été bercé par les exploits des astronautes américains. Né un 20 février, j'ai assisté au premier vol de John Glenn, le 20 février 1962 justement, à la télé pour ses trois révolutions... Oui, oui... à l'époque, en une seule journée on pouvait effectuer trois révolutions ! Transposez aujourd'hui... changer un jour férié, petite réformette, nous prendra au moins dix ans !
Plus tard, j'ai appris à connaître un certain Neil Young... chanteur que l'on qualifiait alors de "country", comme ce que produit la tristounette Taylor Swift .... promise au rôle de Joni Mitchell, autre icône dite "country" pour le film à sortir bientôt "Girls like us"... Neil Young, artiste immense aux succès multiples aux Golden Awards : Helpless, The needle and the damage done... Pas rien du tout ça...
Et enfin, Neil Armstrong, avec ses collègues Buzz Aldrin et Collins (n'oublions pas Bill Anders, remplaçant de luxe de la mission Apollo 11 qui avait volé sur Apollo 8 et qui réussit l'exploit de nous lire la Bible en orbite autour de la lune le 24 décembre 1968, les français ayant d'autres chats à fouetter cette année là...), Neil Armstrong... un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité et tout le tralala....
Voilà, c'est ma culture... avec un peu de Bourdieu, Crozier et Morin sur le tard, Arendt et Lordon, Anquetil et Poulidor, Bob Beamon sur la lune aussi, Colette Besson et sa dernière ligne droite.... mais bon, passons...
Neil Armstrong a eu l'indélicatesse de disparaître. C'est le verbe qui convient, tant il emmène avec lui une certaine forme de culture qui semble effectivement disparaître avec lui. A tel point que les bourdes se sont enchaînées ne pouvant de ce fait se résumer au hasard, à l'erreur, au malentendu... Non, c'est bien une culture qu'Armstrong a emmené avec lui. Jugeons en :
NBC : première (?) chaîne de TV au monde par son chiffre d'affaires (à vérifier... je n'ai pas le temps...) annonce la mort de Neil Young.... Avec sa guitare et sa trompette ?
La Provence annonce sa mort avec une photo de .... Buzz Aldrin en lieu et place de l'impétrant...
Le Huffington Post commet l'erreur classique de chez les classiques de présenter la photo d'Armstrong sur la Lune .... sauf que c'est Aldrin.... Ce dernier, jaloux de la notoriété du premier a tout fait pour ne pas photographier Armstrong sur le sol sélénite... et c'est ce dernier qui tenait la caméra pour l'essentiel du temps passé là haut... alors....
Quand les erreurs s'accumulent, c'est qu'elles traduisent autre chose ! Elles traduisent que tous ces "excellents" journalistes ont dû rentrer sur un célèbre moteur de recherche commençant par G, à l'annonce de la mort de notre astronaute, "Moon... Neil..." et avant d'avoir terminé, ce qui apparaît, c'est (je n'ai pas vérifié, je vous laisse le soin de le faire..., je suis pas journaliste, moi !) Neil Young ! Et voilà, comment le chanteur qui a refusé qu'on le filme à Woodstock, se retrouve filmé sur la Lune ! Incroyable, non ! Ce qui est curieux, c'est que les deux évènements se sont produits à trois semaines d'intervalle...
Tout ceci pour dire que ce que Neil Armstrong a emmené avec lui, c'est un sens du professionnalisme, de la vérification... Imaginez le, à quelques mètres de la surface lunaire en train de consulter le moteur de recherche avec un G pour commencer afin de savoir comment s'y prendre pour comprendre les protocoles d'atterrissage... Imaginez...
Journalistes, réveillez vous, scrogneugneu ! Arrêtez de penser que votre information se trouve sur le Net après quelques coups bien sentis sur le clavier !
En attendant,
There is a town in north Ontario,
With dream comfort memory to spare,
And in my mind
I still need a place to go,
All my changes were there.
Blue, blue windows behind the strars,
Yellow moon on the rise,
Big birds flyint across the sky,
Throwing shadows on our eyes.
Leave us
Helpless, helpless, helpless