Les Français, déçus par Hollande et Ayrault, ont la gueule de bois !
Après la Rochelle et leur réunion annuelle et malgré le silence honteux de nombreux médias sur « l’attentisme » et les méthodes du gouvernement, que ce soit dans ses actions contre les Roms défavorisés, les hausses d’impôts qui pointent ou les pauvres miettes symboliques jetées comme des os à ronger, genre quelques centimes pour l’essence, les Français se retrouvent désemparés devant l’avalanche de trahisons et mensonges qui leur tombe sur la tête.
Ils avaient espéré un « meilleur des mondes » et s’aperçoivent, réalité oblige, que pas une réforme ou une promesse n’a été tenue ; que les ministres se sont mis en « vacation » pendant l’été, comme si la crise et les difficultés pouvaient bien attendre la fin de leurs bains de mer. « Cinq ans pour faire » a décrété Ayrault sur les ondes, comme si les problèmes de chômage et de pouvoir d’achat, les crises internationales n’étaient pas de l’urgence.
Seule activité à leur actif, un antisarkosisme médiocre et insultant pour l’intelligence, comme si la seule façon de rester pour eux en haut des sondages, n’était pas de réaliser du travail pour la France, mais de maintenir ou d’éveiller une haine constante de la droite, de Sarkozy en particulier.
Une méthode qui a porté ses fruits pendant la période électorale, mais qui maintenant n’est plus suffisante.
Les Français aujourd’hui attendent du gouvernement et de Hollande, de vraies prises de positions, des engagements et le respect des promesses de campagne.
Ils attendent, puisque Hollande a décidé de réinvestir une présidence de représentation, de serrements de mains et de petits-fours et donc de retrait, que le premier ministre Ayrault lui s’approprie son rôle, s’engage et décide des actions à mener…
Hélas, actuellement aucun des deux ne bouge et les Français dans l’expectative entendent les divergences d’un gouvernement où les ministres s’opposent : nucléaire, industrie, sécurité, impôts et même justice, les rivalités et tendances de chacun s’épanouissent, sans souci des contradictions et de qu’elles montrent d’incohérence gouvernementale.
Sarkozy fut souvent insupportable et ses méthodes arbitraires lui valurent le rejet des Français, mais il eut le mérite de réaliser des réformes nécessaires : la retraite, l’université, le service public entre autres réformes assurées ; il profitait de ses vacances pour rencontrer d’autres présidents et traiter toujours et encore des problèmes à résoudre. Hollande lui préfère bavarder avec ses voisins de palier ou de plage en rigolant de bons mots.
Rien de répréhensible à ça, ce serait même plutôt sympathique s’il n’était pas le président de la France. S’il n’avait pas décidé de l’être avec ce que cela comporte d’obligations…
Nous le savons précisément aujourd’hui et là-dessus Sarkozy avait raison « Un président ne peut pas être un homme normal ».
Ah le beurre et l’argent du beurre, les kilos vous guettent monsieur Hollande !
Bon, en attendant la semaine prochaine qui sera la rentrée de nananews avec une foison de dossiers plus chauds et importants les uns que les autres, la rédaction profite encore un peu de ces derniers jours en roue libre, consciente dans les petits matins plus frais que l'été n'est déjà plus là...