Hécatombe de blessés dans le camp français à la veille des Mondiaux d’athlétisme
Pour l’équipe de France d’athlétisme, les forfaits se multiplient à quelques jours de l’ouverture des Mondiaux d’athlétisme de Pékin (22-30 août). Le printemps lui avait déjà été fatal avec le forfait de Teddy Tamgho, tenant du titre au triple saut, et de Mahiedine Mekhissi, le spécialiste du 3 000 m steeple, deux chances très sérieuses de médailles en moins pour la France. La série noire a continué la semaine dernière avec le décathlonien Kévin Mayer, 4e des Mondiaux 2013 et grand espoir de la discipline à 23 ans.Lire aussi : Athlétisme : hécatombe chez les Bleus avant les MondiauxParmi les autres athlètes français attendus qui ne seront pas au rendez-vous de Pékin, Eloyse Lesueur, championne du monde en salle du saut en longueur, ou encore Yohann Diniz, recordman du monde du 50 km marche. Le clan français avait également enregistré les défections d’Antoinette Nana Djimou (heptathlon), Wilhem Belocian (110 m haies) et Abdellatif Meftah (marathon), blessés ou insuffisamment remis de blessures.L’hécatombe de blessés français tient à l’extrême exigence de ce sport, a estimé mardi Bernard Amsalem, président de la Fédération française d’athlétisme.« Tous ces blessés, ça permet d’éclairer les profanes sur la difficulté d’être champion en athlétisme, un sport extrêmement exigeant où il faut beaucoup s’entraîner, beaucoup travailler pour aller chercher la performance. Et évidemment nous sommes pénalisés par ce nombre important de blessés qui étaient pour la plupart d’entre eux des chances de médailles. Ils vont nous manquer. »
A Pékin, cet été, les Bleus risquent d’avoir du mal à améliorer leur bilan de la précédente édition mondiale, à Moscou, où ils avaient glané quatre médailles (une en or, deux en argent et une en bronze), et ne devraient pas battre leur record de médailles mondiales (8), atteint à Paris, en 2003, puis à Helsinki en 2005.
A Pékin, cet été, les Bleus risquent d’avoir du mal à améliorer leur bilan de la précédente édition mondiale, à Moscou, où ils avaient glané quatre médailles (une en or, deux en argent et une en bronze), et ne devraient pas battre leur record de médailles mondiales (8), atteint à Paris, en 2003, puis à Helsinki en 2005.