Manuel Valls : « oui, la France est en guerre contre le terrorisme »

Quelques secondes après la fin de la minute de silence décrétée par Claude Bartolone, le président de l'Assemblée, les députés ont entonné ensemble la Marseillaise.
Ont défilé ensuite au perchoir les représentants de chaque groupe politique, qui ont à tour de rôle dénoncé les actions terroristes qui ont endeuillé la France et appelé, à leur manière, à réagir pour ne plus que cela se produise.
Philippe Vigier (UDI, Eure-et-Loir) a notamment salué personnellement le premier ministre, Manuel Valls, pour son action lors des attentats. « Nous serons à vos côtés », a-t'il-dit.
Manuel Valls, ovationné par les députés, a ensuite pris la parole. Il a salué la mémoire des victimes et la grande solidarité du peuple français et des gouvernements étrangers : « C'est bien l'esprit de la France qu'on a voulu abattre (...) mais la France est debout ». Il a salué « la magnifique réponse, le magnifique message » envoyé par les députés qui ont chanté la Marseillaise.
« LA FRANCE PROTÉGERA TOUS SES CONCITOYENS »
Il a également reconnu « le grand message de responsabilité » adressé par les Français au gouvernement et aux parlementaires. Il a salué aussi le travail des policiers et gendarmes, chaleureusement et longuement applaudis – toujours debout – par les députés. Le ministre de l'intérieur a lui aussi été nommément remercié, et très applaudi par l'Assemblée. La garde des sceaux, Christiane Taubira, a elle aussi été citée par Manuel Valls mais beaucoup mois applaudie dans l'hémicycle.
Le premier ministre a rappelé les moyens déployés dans la foulée des attentats, puis enchaîné : « Oui, la France est en guerre contre le terrorisme, le djihadisme et l'islamisme radical. La France n'est pas en guerre contre l'islam et les musulmans, a-t-il martelé, la France protégera tous ses concitoyens avec détermination et sang froid. »
« Jamais de mesure d'exception qui dérogerait au droit et à nos valeurs », a néanmoins garanti le premier ministre.