journalistes, réveillez vous !
Les meurtres de Toulouse... doivent nous ramener aux fondamentaux. Les journalistes se doivent, sinon de traiter les évènements de manière objective, (tous les cours de première année d'école de journalisme n'y ont jamais suffi.), de les traiter dégagés d'émotion.
Comme tout mot valise, l'empathie a fait flores. Son corollaire médiatique? La sympathie (qu'il faut quand même distinguer de l'empathie) envers les victimes du tunnel à Sion (on a oublié bien vite...; les victimes "n'appartenaient qu"à la communauté belge", peu médiatique tant qu'il n'est pas question de pédophilie...) n'a pas su résister à celle éprouvée envers celles de Toulouse...
Insupportable dilemme où les victimes sont mesurées à l'aune de leur impact de "potentiel de sympathie".... Les victimes ne sont que l'instrument de l'audimat ou du nombre de journaux vendus...
Nous nous devons, en cette période de campagne électorale, de nous centrer sur les programmes et les dynamiques collectives portées par les candidats. Les journalistes n'ont aucune légitimité à nous suggérer, que dis-je, nous imposer ce plongeon de l'émotion irrationnelle dans le débat national. Des faits ! Que diable... des faits !
Nous ne devons pas être froids et insensibles à la douleur. Que non ! Mais celle ci ne doit pas occulter qu'à force de diviser, Sarko Discordia en fur un exemple, à force de diviser donc, on ne récolte que la haine et la vengeance aveugle qui s'abat sur des innocents.
Nous sommes tous des enfants juifs? Non! Nous sommes tous des femmes, hommes et enfants réclamant dignité, honneur, et bien sûr aussi amour mutuel... Nous voulons être informés... pas être empapathisés !!!
Chevalier