Sarkozy proposait des réformes, Hollande impose des impôts: chercher l’erreur !
Par Louise Gaggini
Les résultats des élections italiennes démontrent que Mario Monti, dont F.Hollande applaudissait récemment les méthodes économiques qui prônaient l’austérité, calquant d’ailleurs celles de la France sur celles du ministre Italien, a entraîné l’Italie dans la récession, l’approchant ainsi de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne où les mesures draconiennes d’austérité ont freiné toute possibilité de croissance et de consommation, mais aussi d’innovations et de recherches nécessaires au développement.
Et pourtant, malgré les graves conséquences qu’a toujours entraîné la mise en place de restrictions économiques pour les pays, des restrictions et des méthodes d’austérité proposées comme des panacées par des technocrates de salon qui du FMI ou autres Elysées, repus et grassement nourris et logés aux frais des populations miséreuses qu’ils étouffent sous le poids de taxes, impôts et lois visant à les voler du moindre argent qu’elles auraient pu produire, François Hollande persévère et, loin d’un peuple dont il se réclamait, brandissant Jaurès comme l’étendard d’une nouvelle et saine révolution qui redonnerait du pain et de l’éducation au peuple, il applique les mêmes méthodes dévastatrices d’austérité conseillées par ces gros et gras politiciens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur ventre et de leur cigare, confortablement installés au « cercle », cette oligarchie de financiers, de médias et de politiques qui aujourd’hui sont les maîtres de la planète.
Sarkozy dans le début de son quinquennat, proposait quotidiennement des lois et des projets de société, à donner le tournis, ce qui d’ailleurs l’a perdu, le rythme ne pouvait être suivi et il s’y est englouti lui et son indéniable intelligence. Mais, au moins, au-delà de son agitation et de sa frénésie, il cherchait des voies et des solutions. Courageusement il faisait front et lors de la crise de 2008, il a su tenir la France hors de l’eau.
Ce qui n’est pas le cas de F.Hollande qui, incapable d’inventer ne peut que reproduire et copier ceux qu’il considère ses pairs. Passéiste par manque de vision personnelle, il lui est impossible de s’inscrire dans l’actuel et vif mouvement de la vie et la nécessité impérieuse de devancer la trajectoire du train en marche…
Mélenchon avait totalement raison quand il disait de lui « qu’il était un capitaine de pédalo dans la tempête ».
Hélas, sans vision, sans charisme et sans réelle intelligence, hors celle très scolaire qui est la marque actuelle de l’ENA, ce qui doit faire hurler de fureur notre De Gaulle national, Hollande va d’erreurs en erreurs, et n’ayant pas la créativité d’un Sarkozy, il n’a trouvé d’autres solutions pour redresser la France, que de faire comme les autres socialistes ou technocrates dans lesquels il se reconnaît, augmenter les impôts et les taxes.
Presque chaque jour Sarkozy proposait de nouvelles réformes, certaines furent courageuses comme celle des universités ou des retraites, Hollande lui chaque jour impose un nouvel impôt.
Des impôts qui touchent douloureusement les plus démunis, les handicapés, les retraités, les étudiants et toutes les classes dîtes moyennes qui, étranglées et exsangues, ne peuvent plus que survivre et plus du tout consommer.
Alors, au bout du compte, maintenant que nous savons tous combien Hollande est un mauvais et dangereux président que nous reste-il de possibilités pour empêcher notre inéluctable naufrage ?
Les Italiens ont trouvé un « Coluche » Beppe Grillo, un blogueur et un humoriste reconverti populiste qui enregistre 25 à 26 % de voix. Mais, c’est l’Italie avec sa gentillesse et sa bienveillance légendaire. Grillo est un lutin trublion qui joue le fou du roi et dont l’impertinence remet les idées et les egos des politiciens en place.
Nous notre Coluche national, dans les mêmes conditions d’élection, s’est fait tabassé et s’est retrouvé à l’hôpital… La commedia dell’arte n’est donc pas pour la France, par contre la révolution ?
Louis XVI fut décapité, alors, la bonhomie à la Française dans laquelle Hollande s’est camouflé, pourrait n’avoir plus, bientôt, que ses jambes pour pleurer.
LG