«Si je suis élu,  je consulterai les français sur tous les sujets de société qui les diviseraient»  Promesse non tenue !

Ah oui? Ben alors là, y a un problème! Parce que à l’évidence Hollande, il a carrément oublié ce qu’il a dit et clamé sur les estrades.

En effet, malgré la dimension de la manifestation du Dimanche 13 janvier qui mit dans la rue presque 800.000 personnes, d’après les organisateurs, qui souhaitaient un référendum sur une loi que Hollande veut imposer par la force, alors que, à tort ou à raison, des milliers de personnes pensent que  le contenu cette loi changerait profondément et totalement les fondamentaux civiques et sociaux de la France, Hollande dans l’oubli absolu de ses discours de campagne et avec un total mépris des Français et de la nation, dit qu’il imposera cette loi, malgré la division qu’elle entraîne dans la population. 

Une loi qui si elle passait ouvrirait la voie de l’adoption pour les homosexuels ainsi que celle de la procréation assistée, et demain sans doute, celle du clonage pour satisfaire à de nouveaux désirs esthétiques, physiques, communautaires ou ethniques.

Des transformations sociétales doivent évidemment exister, mais elles doivent être prises en commun et en conscience par tous les Français, et l’on peut se demander pourquoi Hollande a tellement peur d’un référendum qui mettrait tout le monde d’accord.

Si le oui l’emportait chacun s’inclinerait devant la position du peuple…Pareil pour le non.

Lui qui avait dit « Moi président on sera tranquille, moi président on sera peinard, moi président fini l’agitation, l’excitation,  les divisions, moi président la négociation, les consultations, la pacification, moi président la vie en rose, et puis on a vu la fureur, les insultes, les quolibets, les invectives, les homos contre les hétéros, les femmes contre les hommes, les pauvres contres les riches, les ouvriers contre les patrons, Torreton contre Depardieu, les taxis contre les ambulanciers, les communistes contre les socialistes, les députés incroyants contre les religions, Duflot et Peillon réveillant l’anticléricalisme d’il y a 1 siècle, Montebourg et sa guerre contre les 200 familles … etc » pour citer Eric Zemmour qui dit si bien ce qui est. 

Les socialistes et Hollande nous promettaient un avenir radieux et de partage, mais une fois le pouvoir en main, ils n’ont cessé de diviser la France et les Français, utilisant des systèmes archaïques dans tous les secteurs, sur le plan de l’économie comme dans celui de l’humain et du social, le pire étant le martèlement des mentalités par une communication pervertie à des fins de contrôle des populations.

Alors que le chômage et la récession, la montée des extrêmes et des terrorismes frappent la planète, Hollande dans un contre courant digne des plus grands « illuminés » qui ont sévit dans l’Histoire, persuadé de maîtriser le monde, flatte un président Algérien et bafoue l’Histoire de France, donne l’ordre d’une intervention en Somalie qui fait tuer l’otage que la France était venu délivrer et fait mourir un, et probablement deux jeunes soldats français. 

Pour ajouter à cet incroyable échec, qualifié de réussite par Hollande et ses courtisans de chambrée, il décide « d’aider » le Mali dans sa guerre contre les islamistes, mettant ainsi en péril, en dehors des jeunes soldats qui pourront être tués, le territoire national qui se voit maintenant sous le péril d’attentats terroristes.

Et tout ça pourquoi ? Pour les mêmes mauvaises raisons qui depuis des décennies ont poussé la France à manipuler et ou à spolier l’Afrique et le Moyen Orient.

Très récemment la France a armé en Libye des islamistes affiliés aux rebelles, ceux-là même qu’elle va maintenant affronter au Mali, et maintenant pourvus d’armes françaises qui tueront des Français,

Alors, vraiment j’hésite.

Hollande se prend-il pour le nouveau Robespierre et au travers de la « terreur » veut-il affirmer une force qui lui fait défaut ?

A-t-il besoin de détourner le regard des Français sur ses inaptitudes à diriger la France en créant et soutenant des sujets de division qui éloignent des vrais sujets à discuter : chômage, impôts, TVA et taxations diverses ?

Veut-il comme son mentor Mitterrand, détourner de l’argent d’Afrique après y avoir placé  de nouveaux « rois nègres » qui lui verseront des dividendes ?

Mais, à quel moment les Français verront-ils «l’imposture » présider aux actions de cet homme devenu par mensonge, président de la France ?

A quel moment et après combien de drames et de divisions, de fureur et d’insultes, en auront-ils conscience ?

Certains pensent qu’on ne doit jamais remettre en question un élu, et pourtant Louis XVI fut guillotiné et Robespierre aussi, quant à Ceausescu, dont, dans les premières heures de la révolution roumaine Mitterrand défendit le statut présidentiel parce qu’il représentait la légalité (qui par ailleurs avait été nominé pour le prix Nobel de la paix cette année-là) il fut destitué avant d’être horriblement exécuté avec son épouse.  

Cela démontre que, quelles que soient les formes et les apparences que prennent les dictatures, toujours un jour elles disparaissent.

Il n’était pas prévu que dans notre douce France cela puisse encore se profiler et se mettre en place, mais les Français sont des gens de ressources, un jour où l’autre ils se réveilleront, comprendront les dangers qui les guettent, et jetteront hors de l’Elysée et de l’Etat, ces « élites de pacotille », dont les divisions et les difficultés économiques et sociales qu’elles créent aujourd’hui, ouvriront demain, par réaction, les portes à tous les fascismes qui voudront panser les plaies.

C’est ainsi que les différentes factions islamistes ont conquis les pays musulmans pauvres et sans ressources et c’est ainsi qu’Hitler et Mussolini prit le pouvoir. Sur l’espérance et sur le désespoir des populations. 

Exactement ce qu’a utilisé Hollande dans ses discours de campagne.

Mais, tant va la cruche à l’eau qu’un jour elle se casse, et bien avant 2017 si Hollande n’y prend garde «touche pas à ma France» pourrait bien soulever les pavés de la Bastille. 

Eric Zemmour : Hollande, le Président qui divise

Chronique d’Eric Zemmour - RTL