Mensonges et renoncements : Hollande, menteur pathologique, idiot de village ou illusionniste sans talent ? J’hésite…
Une des mesures phares du président Hollande pour relancer l’emploi est de consacrer 20 milliards pour créer 300.000 emplois. Mais si vous divisez 20 milliards par 300.000 vous arrivez à : 70.000 euros par emploi créé, qui lui sera rémunéré au taux du smic soit 1500 euros.
Oups !
Sans être économiste nous pouvons tous réaliser le coût de cette décision en matière de relance d’emploi.
Les faits et les chiffres sont incontestables et l’évidence de l’erreur économique aussi, mais Hollande pense compenser cette perte astronomique par des impôts dont il « assume », a-t-il claironné pendant la conférence de presse, la paternité.
« L’augmentation de la TVA ? Je prends à mon compte le pourcentage ajouté ! »
Quelle grandeur d’âme pour une taxe qui sera supportée par les Français !
Tout fut à l’avenant dans cette conférence de presse donnée à 16 h 45, une heure où les Français encore à leur travail ne pouvaient l’écouter, devant des journalistes sélectionnés, et des questions préalablement soumises à la présidence et auxquelles il fit des réponses fleuves ne permettant que peu, très peu de questions, à cause du temps qu’il prit à noyer les Français sous le flot d’un verbiage « pédagogique » d’après les journalistes de gauche, mensonger et soporifique pour les autres.
C’est sans sourciller, pire avec vanité que, drapé d’autorité sous les ors de la République, il a cautionné l’ensemble de ses renoncements idéologiques et ses promesses de campagne en précisant qu’il était « un président responsable ».
C’est dans cette optique qu’il a mentionné dans un KO debout et « assumé » que le chômage serait constant plus d’une année encore, histoire d’anticiper d’un échec auquel il va largement participer.
L’on pourrait démêler fil par fil les grossières manipulations d’un président « out », mais à quoi bon, nous sommes tous à même de comprendre les erreurs et les errances d’un président élu par défaut sur une imposture intellectuelle, qui aujourd’hui 6 mois après son investiture, annonce qu’il n’était pas au courant des difficultés et qu’il s’y adapte.
Un aveu présidentiel qui confirme que la seule chose qui a déterminé la volonté de Hollande d’accéder aux commandes de la France n’était pas l’idée de la fonction d’Etat, mais le désir de pouvoir avec la puissance et les privilèges qui y sont liés.
À l’heure où Hollande décide de taxer et d’imposer encore plus les Français, il peut avec sa compagne et dans une suite à l’hôtel Setai, dépenser aux frais des Français, 10.000 euros pour une nuit et 930.000 euros en tout pour lui et l’ensemble de son équipe sur deux jours, là où Nicolas Sarkozy en déplacement pour les mêmes raisons politiques, mais pendant 4 jours, n’avait dépensé que 800.000 euros.
« No comment ! » pourrait-on dire avec la conscience qu’il est impossible de faire confiance à un président qui ment aussi effrontément : hier une chose, aujourd’hui une autre, et demain ?
Demain verra une autre conférence et d’autres reniements « assumés », et ainsi jusqu’en 2017 où « l’imposteur » sera enfin rejeté dans l’ombre d’où il n’aurait jamais dû émerger.
En attendant, si comme de très nombreux Français vous ne parvenez plus ou mal à vous extraire des ambivalences d’un monde politique où le mensonge tient lieu de colonne vertébrale, tenez-vous en aux faits. Pas aux blablas, pas aux verbiages ni aux grands mots pompeux, juste aux faits.
Le reste n’est que de la fumée destinée à vous embrouiller les méninges !