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Eh oui, la guerre sévit, les colères grondent et les «raisins de la colère» murissent vitesse grand V, mais dans le monde émergent des libertés nouvelles et j’ai envie de vous dire que la beauté et la tendresse toujours peuvent nous bercer, avec la force et la joie, regardez cette vidéo et laissez-vous porter par la douceur d’un monde originel, le nôtre que nous prenons si peu le temps d’aimer…


 

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L'érotisme dans un journal sérieux ?

Certainement, car la sexualité fait autant tourner le monde que l'économie.

Nouvelles, grands classiques de la littérature, mais aussi reportages et web-expos, vous êtes sur le seuil de notre rubrique lubrique.

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Tu me voulais tienne, je me suis voulue soumise

Par Marie Panon

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Regardez, c'est génial

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Diabète Mag N°17

Le N°17, Vient de paraître
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Prévenir, Comprendre, et Mieux vivre avec le Diabète

 

Au sommaire vous trouverez :

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- Le Chrome limite de stockage des sucres

- Les complications du Diabète

- seul face à un infarctus

– comprendre l’anévrisme

- l’utilisation de la «metformine»

- Le matériel de sport au domicile

- Desserts allégés

- Gros dossier: Mincir de plaisir, des menus type.

- Quiches light – sauces allégées – saveurs de la mer 

- le lait végétal – les confipotes à faire

Nutrition :

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Un N° 17, Complet, pour une vie pleine de bonnes résolutions.

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Inclus: Le Diabétique Gourmand, des recettes goûteuses et light.

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Actu nananews.fr

La radio, il faut que cela continue d’exister

There are no translations available.

 

CHRISTINE GOÉMÉ

Productrice sur France-Culture (2) :

« La radio, il faut que cela continue d’exister et même que cela s’élargisse, mais pas du coté de l’image ! »

 La cuisine de Christine Goémé est une cuisine de poupée. Comme toutes les petites surfaces devant servir, elle est conçue intelligemment, de façon à ce qu’on ait tout le nécessaire sous la main. Y trône en place de choix  la radio. Et Christine peut à loisir y éplucher ses patates, sa cuisine devient alors une annexe non seulement de France-Culture, mais de tout autre site émetteur des émissions qu’elle a envie de suivre :

« Parce qu’on peut écouter sa radio n’importe où.

Et même en épluchant ses légumes, ce que je fais moi par exemple. Ça a l’avantage de ne pas fixer les gens. Tandis qu’à la télé… En fait dès que tu as de l’image, tu es quand même obligée de regarder. Donc tu arrêtes ce que tu étais en train de faire. Alors que la radio, c’est un espace de liberté pour les auditeurs et pour tout le monde : pour ceux qui la font,  pour ceux qui l’écoutent… C’est comme une conversation. Je parle à des gens, et il y a des gens qui me parlent d’une certaine manière… J’écoute beaucoup la radio. Parfois je râle après l’intervieweur, et parfois je me dis : Ah c’est génial c’est exactement ce qu’il fallait demander !  À la radio on est  dans un dialogue permanent. »

 

La semaine dernière, Christine Goémé nous confiait ses débuts sur les ondes, évoquant les fondateurs de France-Culture, et cette belle aventure que reste la radio. Mais en quoi consiste le métier de producteur et en l’occurrence, de productrice de radio ?

« Produire des émissions, cela consiste  à avoir des idées. D’ailleurs ce que j’aime beaucoup dans ce métier, c’est de les  mettre en pratique : dès qu’on a une idée, on peut la concrétiser. Je suis le contraire d’une rêveuse et je pense que les gens de radio ne sont pas des rêveurs.  Ce ne sont pas des gens qui vont s’imaginer qu’ils vont faire telle et telle chose : ils ont une idée et ils la réalisent voilà. Donc ce métier consiste à avoir une idée, à savoir comment on peut l’élaborer ; vérifier si c’est intéressant(ou pas) et ensuite il faut la vendre à une radio. Au fond, c’est juste ça, on vend une idée et sa réalisation à une radio. Donc en l’occurrence pour moi, France Culture. »

La radio reste toujours une aventure.-

 Partir d’une idée, ce champ libre,  où tout s’avère possible, pour Christine Goémé c’est encore et toujours l’aventure.

« C’est exact, j’ai toujours pris au pied de la lettre le fait que ce soit une aventure. On va réfléchir à la manière dont on peut construire une émission. La radio, c’est une occupation du temps. Tu proposes une idée, ensuite tu vends cette idée à une chaîne et elle te propose un temps donné. Alors on te dit : cette idée nous intéresse, on la prend et on commande une série de vingt fois un quart d’heure, ou deux fois une heure ou encore cent fois cent minutes… Et avec ça, il faut se débrouiller c’est-à-dire : qu’est-ce qu’on peut faire dans ce temps donné. »

 Pas de routine, alors ? Ce métier exige une constante remise en question, un incessant travail de la matière grise,  le contraire d’une activité « cool » comme on dit aujourd’hui. Finalement, il faut toujours convaincre pour pouvoir mettre en œuvre… 

 «Il faut bien entendu que la chaîne soit d’accord, qu’elle achète ton idée mais elle peut te proposer autre chose ; ça se discute. Ça peut arriver, mais c’est rare, que tu arrives avec une idée,  et qu’on te dise : c’est bien allez-y, carte blanche… Grosso modo, la production,  ça consiste à remplir un temps de parole et de son, avec une idée précise, soit qu’on t’achète, soit que tu vends…»

Je suis une sorte de passerelle

 Donc ce n’est pas vraiment du journalisme…

« Non, ce n’est pas à proprement parlé du journalisme ce que nous faisons. D’abord le journaliste a tendance à se substituer à l’auteur ou à l’inventeur… C’est un des dangers. À la radio jamais : c’est le type qui sait qui cause. Nous, les producteurs, on est plutôt des passoires. Moi, je me vis comme une passoire en quelque sorte. Je suis là pour établir des ponts entre une personne, un sujet, une question etc. et les gens qui écoutent. Je suis une sorte de lien, de passerelle. Quand on fait de la radio on n’est pas dans le narcissisme. Sinon on est foutu, on s’écoute parler… »

 Son credo n’est pas partagé par tous de nos jours :

 

« Malheureusement aujourd’hui, il y en a beaucoup qui s’écoutent parler. C’est un gros problème. Un vrai homme ou une vraie femme de radio laisse son « moi » au vestiaire avant d’entrer au studio sinon ce n’est pas possible. On doit incarner au maximum les auditeurs. On doit être l’oreille de l’auditeur, la question de l’auditeur. »

 

 Parce que, produire  une émission, la présenter c’est ouvrir des possibles. C’est engendrer du dialogue. Christine Goémé revient inlassablement sur cet aspect de la radio :

«  Une évidence pour moi, avec des auditeurs, il y a un échange, ils ne sont pas passifs dans leur écoute. Et en même temps on est tenu par eux, on travaille pour eux et avec eux, on est une de leurs voix possibles. Au fond, on est au service d’une parole et d’une écoute de cette parole. »

 

Pour en revenir au point de départ d’une émission, elle précise : 

« La question ce n’est pas d’être l’émetteur de l’idée ; mais c’est : est-ce que l’idée est bonne ? D’où qu’elle vienne. C’est un travail de circulation de la parole. La parole des autres, la tienne… C’est aussi un travail d’irrigation. C’est comme la circulation sanguine.  Pour que le corps social puisse vivre, il faut de la parole. Et pour que la parole circule, il faut la radio. C’est ce qui irrigue la pensée, la vie même. C’est ça qui est merveilleux. Alors parfois tu apportes tes idées ; d’autre fois on te les apporte… Tu peux te trouver à table avec de la famille ; quelqu’un dit quelque chose et toi tu penses tout de suite « voilà, ça, c’est formidable » … tu saisis au vol une idée… La circulation sanguine, les nerfs de la parole…c’est le corps même de la parole celui qui doit circuler au maximum. »

 

Silence puis, un sourire rêveur lui effleure le visage :

«  La radio c’est ça, c’est merveilleux. »

 On le sent, pour Christine Goémé, la radio, c’est quasiment un sacerdoce. C’est du sacré. Elle répète :

"La radio c’est un instrument qui prend la parole au sérieux."

Le mot a la parole

 La parole, c’est le sang  de la radio :

« Le choix des mots n’est jamais simple. Le français est une langue qui me pose des difficultés permanentes. J’adore cette langue parce que je la trouve compliquée… Complexe… Elle requiert à chaque fois une attention particulière. Comment tu accordes un temps, etc. En fait tu as un rapport à la langue qui n’est jamais évident. C’est une des choses les plus importantes : comment choisir le mot le plus adéquat, le plus juste, la phrase la plus fluide possible, la plus serrée… »

 

Oui mais, et la spontanéité dans toute cette élaboration ?

 

« La spontanéité ça se travaille. Tu dois façonner en permanence ta subjectivité pour que ta spontanéité devienne la plus élaborée possible. C’est un Working progress. La spontanéité, tu n’es pas née avec ! Ce n’est pas la nature, la spontanéité. C’est plutôt un mouvement, un élan du cœur, du corps, de la voix, de la personne, mais qui est issu d’un travail sur soi-même. « Il faut sortir du rang des meurtriers » disait Kafka. La spontanéité c’est quelque chose que tu fabriques. Cela demande de gros efforts. Devenir un être doué de langage n’est pas quelque chose d’évident. »

Le Collège de France : au cœur de la recherche

 En trente cinq ans, Christine Goémé dit avoir tout fait  à la radio : du direct, du différé,  des remplacements de dernière minute, des chroniques, des émissions qui duraient dix  heures ou trois minutes :

«  Je ne vois pas très bien ce que je n’ai pas fait ! » Elle rit. Presqu’étonnée d’elle-même.

 

 Aujourd’hui elle travaille chez elle parce que c’est le sujet de son émission qui le permet. Il s’agit des cours du Collège de France diffusé dans « L’Eloge du savoir » :

«C’est l’émission qui veut ça ; moi je suis au service de l’émission. »

 

Les cours du Collège de France sont préenregistrées.

« Le Collège de France, c’est une institution très particulière ; on y enseigne la recherche qui est en train de se faire. J’ai quelque fois des surprises à force d’écouter mes savants… Il m’arrive de me dire en écoutant quelque chose : mais où ils ont pêché ça ?  Ça date de cent ans en arrière ! Quand tu es dans le savoir tout frais tout neuf qui vient de sortir, tu te dis mais non ça fais vingt ans qu’on ne pense plus ça ! Quelquefois tu entends des absurdités dites même par des gens très cultivés…. Et puis, le Collège de France à des proximités avec France Culture : c’est ouvert à tout le monde. C’est le désir qui te conduit au Collège de France. J’ai envie de savoir par exemple comment la Bible a été écrite, eh bien il y a un cours au Collège de France pour te le dire. Tu veux savoir qu’est-ce qui compose le fonds magnifique de la poésie japonaise, tu as un cours au Collège de France ! Le Collège de France crée des chaires en fonction des gens. C’est-à-dire que tu arrives toi, avec une recherche un peu atypique, par rapport à la recherche universitaire, et hop on crée une chaire pour cette recherche. Tu ne remplis pas une case, c’est toi qui fabriques ta propre case.  À la radio c’est pareil. Il n’y a aucune espèce de limite.

 

Avec le collège de France, je suis ravie, j’apprends plein de choses et j’espère que les auditeurs aussi. Comme je présente des cours, la diffusion est quotidienne, du lundi au vendredi pendant une heure. Chaque jour je reprends la synthèse de ce qui a été dit la veille afin que l’auditeur puisse prendre l’émission en cours de diffusion ; dire quel est le professeur qui parle ; ce qu’il a dit précédemment, l’intérêt du sujet etc. Je présente cela comme un suspense du savoir. Un bon savant mais aussi un homme de radio à peu près convenable, c’est quelqu’un qui ressemble plus à Sherlock Holmes qu’à un écrivain. Moi je me sens plutôt du côté de l’enquête.  Je me sens plus proche du roman policier quand je travaille que de James Joyce, évidemment. Il y a des moments, c’est palpitant,  qu’est-ce qui va se passer … il faut créer une tension et puis transmettre cette tension que tu dois éprouver toi-même. Si tu ne l’éprouves pas, ça s’entend tout de suite. » 

 Les Radiophonies

 C’est donc, d’une certaine manière une écriture, radiophonique certes, mais une écriture. Quels points communs ou quelles divergences avec l’écriture d’un livre ?

 « Si tu écris (un livre) en pensant à tes lecteurs, ça ne marche pas parce que tu ne peux pas écrire pour des gens. Il faut que tu écrives pour la langue elle-même. Tu es prié au fond d’être au service des langues qui t’adviennent. Alors que la radio c’est quand même un petit peu différent. Pour ma part, j’aime beaucoup la fiction.  Je m’en occupe pas mal à la Société des Gens de Lettres et aux Radiophonies. La différence entre un livre et une pièce radiophonique, c’est le travail de la voix. La radio, c’est un support. Comme le papier. La voix donne un corps particulier au texte. Le livre, pour chaque lecteur, c’est une auberge espagnole mais la radio pas vraiment. Quand tu lis un livre, tu es seul. Quand tu écoutes une pièce, il y a l’interlocuteur, le producteur,  et puis toi : on est déjà au moins trois. Il y a une conversation, un échange. Quand tu lis,  il n’y a pas de circulation. L’auditeur est avec le producteur, il est son invité. Quand j’écoute  la radio dans ma cuisine, l’interviewer est là, il est présent près de moi ! Tu es dans la surprise permanente. Soudain tu entends une parole… Quand tu lis, tu n’as pas l’écrivain avec toi. »


Christine Goémé préside les Radiophonies. Il s’agit d’un festival fondé en 2002 par Yves Gerbaulet, qui écrit pour la radio. Ce festival unique en son genre est né grâce au soutien financier de la SACD et l'aide logistique de France Culture et de Radio France. Depuis 2004, les aides conjointes de la SACD, du Ministère de la Culture, de l'ADAMI, puis de l'Organisation Internationale de la Francophonie et de la Mairie de Paris ont permis au festival de s'ouvrir aux œuvres des autres pays francophones et aux radios associatives. Il se déroule à Paris pendant trois jours (en septembre) et permet d’écouter gratuitement et dans le noir de véritables films sonores (sans images donc, de 4 minutes à 1h34)  confortablement installé dans un fauteuil et d’assister à des rencontres autour de la radiophonie. De prestigieuses personnalités parrainent le festival, ainsi l’académicien René de Obaldia (notre photo). 

« Yves Gerbaulet a eu la bonne idée d’organiser chaque année ce festival d’écoute qui prouve que des gens peuvent rester installés dans une salle pendant des journées entières,  dans le noir, à écouter de la radio. »

 

Christine Goémé est également présidente de la commission radiophonie à la SDGL :

 « Cela consiste à créer des possibilités pour les écrivains de fiction radiophonique. C’est paradoxal, on se disait l’autre jour avec les gens de la commission, on est en pleine crise économique, il n’y a pas de boulot, tout le monde te bassine avec la télé au détriment de la radio et pourtant on n’a jamais eu autant de créateurs indépendants  qui créent et  écrivent pour la radio… Ça attire la jeunesse parce que c’est un lieu d’aventure. » 

 

Et des projets, Christine Goémé ?
 

« Moi je vis au jour le jour. Je ne fais pas de projet. De toute façon on va changer de directeur… après les élections. Il va y avoir une nouvelle équipe … On verra bien. Pour l’heure, je suis plutôt contente. Tout va bien. Je trouve que j’ai beaucoup de chance. Il faut juste être conscient des limites, des pièges qui peuvent guetter la radio aujourd’hui, il ne faut pas tomber dedans. Mais cela reste un instrument absolument privilégié pour absolument tout. »

Propos recueillis par Mahia Alonso



 

 

Le mur de Berlin en 3D, en Français

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Une reconstitution très parlante vus sous un angle méconnu. 

 

Le mur de Berlin en 3D, en FRANCAIS !

   

Pour l'Histoire, voici, par le diffuseur allemand Deutsche Well, une remarquable reconstitution en 3D du mur de Berlin.

Commentaires en Français. 

 

Il vous suffit de cliquer sur le lien suivant:

Le mur de Berlin en 3D, en FRANCAIS!

 

 

 

Famille Sarkozy: je demande le frère

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Comment l'austérité peut fait le bonheur de Guillaume Sarkozy

Par Francis Journot

Dans la famille Sarkozy, je demande... le frère! Guillaume Sarkozy, industriel de renom notamment dans le textile, puis dans les assurances, semble avoir bien profité des mesures adoptées par son président de frère

L’exemple du textile, secteur emblématique du phénomène de délocalisation, est révélateur de la proximité entre certaines entreprises, organisations professionnelles, patronales et pouvoir politique. Les premières délocalisations du textile habillement ont débuté il y a plus de trente ans, mais la chute du secteur s’est précipitée au cours des dix dernières années.  


 

En 2002, Guillaume Sarkozy, fervent partisan des délocalisations, Président de l’UIT (Union des industries textiles), Vice-président du MEDEF et dont le frère, Nicolas Sarkozy occupait alors le poste de ministre de l’Economie, déclarait : « Je suis fier d’être un patron industriel qui délocalise. Assez de faux semblants : la perte d’emploi, la déstabilisation industrielle, c’est normal, c’est l’évolution(L’expansion,28/11/02).                                   

Conflits d’intérêts

Apres avoir coulé l’industrie textile française et déposé le bilan de son entreprise en 2006, Guillaume Sarkozy, devenait Président du conseil d’administration ainsi que Directeur général du groupe Malakoff-Médéric fusionné en juin 2008. Six mois plus tard, il bénéficiait – à la faveur de la mise en place du dispositif « mutuelle obligatoire employeur » –, des souscriptions de contrats d’assurance des 50 000 employés de Pôle emploi et des 120 000 employés de la Sécurité sociale. 


En juillet 2009, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, le taux de TVA de la restauration était réduit de 19.6 % à 5.5 % et offrait ainsi un cadeau annuel de 2.4 milliards d’euros aux CHR (cafés-hôtels-restaurants). 

Dix-huit mois plus tard, c’était justement fort opportunément que le groupe d’assurance dirigé par Guillaume Sarkozy remportait le marché des CHR et engrangeait 800 000 contrats d’assurance. 
  
En octobre 2010, le député André Guérin (PCF) brocardait le projet de partenariat contre nature de Malakoff-Médéric avec la Caisse nationale de prévoyance (CNP assurances), premier assureur de personnes en France mais également filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), « Groupe public au service de l’intérêt général et du développement économique ». 

Le frère ainé du président de la république devait ainsi assurer la fonction de Président du conseil de surveillance de ce nouveau fonds d’investissement spécialisé dans la retraite par capitalisation – et fondé à capter une part importante d’une épargne évaluée, selon le Conseil d’orientation sur les retraites – entre 40 à 110 milliards d’euros en 2020. 

Le projet a été rejeté par l’Autorité de contrôle prudentiel, mais le 17  décembre 2010, Guillaume Sarkozy affirmait aux salariés de Malakoff-Médéric, que le projet de coentreprise pourrait être de nouveau présenté en juin 2012 pour un lancement au 1er janvier 2013.                                                  


Depuis plusieurs années, Nicolas Sarkozy  prépare les Français à une diminution de leur prise en charge par les régimes de retraites par répartition au bénéfice de l’assurance retraite par capitalisation. Gageons que le groupe dirigé par Guillaume Sarkozy sera le principal bénéficiaire de cette politique de fossoyage de l’assurance retraite et maladie, menée aujourd’hui au nom de l’austérité.   

 


 

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Christine Goémé, la Radio, la parole, la voix

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CHRISTINE GOÉMÉ

(productrice sur France-Culture) 

 

La radio, la parole, la voix

 

« La radio, ma belle aventure ! »

 

Son visage me fait penser à une icône japonaise. Elle pétille, en proie à mille idées à la fois. Partout en même temps. Ne semble jamais sérieuse. Une énergie qui décoiffe. Aucun lien avec l’idée que l’on se fait d’une femme savante, d’une philosophe. Christine Goémé est une aventurière de la parole. Elle dit : « A la radio, nous sommes des pêcheurs de paroles. »

La radio. Son univers magique. Une planète merveilleuse. Après trente-cinq ans d’émissions quotidiennes, on peut dire qu’elles font corps, elle et la radio.

 

France-Culture est issue de la Résistance.-

 

Christine Goémé, est productrice sur France-Culture. Après des études de philosophie, elle rentre à la radio en 1976. Un peu par hasard, beaucoup par amour de l’aventure :

« C’était une opportunité, je l’ai saisie. C’est toujours un peu des hasards tout ça. Et puis ça m’a plu alors j’ai continué. »

 

Du « je » insensiblement, elle passe au collectif…

On a tellement aimé ce qu’on faisait que je dois dire, on s’est vraiment dévoués tous, corps et âme. Le mot dévouement ne convient pas du tout. On a honteusement joui de notre travail et des gens qu’on rencontrait. Du plaisir. J’ai trouvé là, une sociabilité intellectuelle et culturelle. Une espèce de paradis … et j’ai adoré ça. Je fais partie de cette fournée de gens de 68 qui ont fait des études sans objectif précis comme l’enseignement, par exemple ; qui on passé des diplômes un peu comme ça leur chantait ; qui ont suivi les cours qu’ils aimaient, qu’ils avaient envie de suivre etc. sans avoir d’idée précise. Bien entendu, on ne pensait pas à faire carrière ni à s’incruster dans un système, ni dans une procédure d’institution.  France-Culture, c’était parfait pour nous. Vraiment. C’était tout ce qu’on aimait, beaucoup de rigueur … On travaillait pour les auditeurs nuit et jour sans compter. On y était jusqu’à trois heures du matin. La radio, maintenant, ce n’est plus comme ça… (rire) : il y a un plan Vigipirate. Tout est fermé…c’est très différent !  »

 

Un ange passe. Puis deux. Elle revient à son récit :

« Quand je suis arrivé à la radio, j’ai été accueillie par les gens qui ont créé France-Culture après la guerre, dans la mouvance de la Résistance. Cette radio a été faite massivement par des gaullistes et des communistes, il faut bien le dire. Il y avait des gens comme Alain Trutat (qui était pour moi un génie de la radio), ou encore Claude Mettra, Pierre Descargue. Ce sont des hommes qui, pendant la guerre, avaient maintenu la culture contre vents et marées. Sous la botte vraiment. Par exemple Pierre Descargue avait créé une revue défendant l’art moderne, alors conspué par les Nazis… Trutat, lui, avait préservé des relations entre les auditeurs et les poètes de la résistance. Ils aimaient vraiment la radio, contrairement à aujourd’hui où c’est plutôt une manière de faire carrière : ces gens-là ont risqué leur peau pour la culture ! C’était des maîtres… toute cette génération. Ils étaient d’une rigueur et d’une exigence comme je n’en ai plus jamais vues ! Et en même temps d’une ouverture, d’une intelligence absolument exceptionnelles, ça je dois le dire et je leur rends un très grand hommage ! Je les aimais et je les aime encore. Je les aime toujours et pour moi, ils sont la vie même. »

 

Une ferveur qui a subsisté et une épopée qui la nourrit encore. Elle poursuit :

« Ce n’était pas du maquillage ; ce n’était pas un « plus » social, ou mondain… Ce n’était pas le « plus » de carrière, pas de bla-bla… C’était vraiment vital. Ces anciens résistants étaient de la génération de mes parents et ils ont accueilli à bras ouverts celle de 68. Oui, c’étaient des gens magnifiques pour lesquels on avait une admiration sans borne. Ils avaient la qualité qu’il fallait absolument avoir pour faire de la radio. Ils avaient un charisme à toute épreuve. »

 

La radio, c’est partager.-

Et elle enclenche sur la vocation-même de la radio, ce mot magique qui dans sa bouche se pare de merveilleux, se fait à la fois corps et âme :

 

 

« Parce que la radio c’est l’art du partage. Tu as une idée, tu te dis elle est bonne, je vais la partager avec des gens. Voilà. C’est ça la radio ! Grosso modo c’était un lieu de liberté, de pensée, de très grande exigence. Il n’y avait pas de problème de carriérisme ; on n’était pas chez les traders, quoi ! »

 

Sans le vouloir, et sans jeu de mots, Christine avait trouvé sa voie. Je m’étais attendue à ce qu’elle me parle d’elle, mais impossible de dissocier sa vie de l’entité radio. Elle est intarissable. Des mots reviennent inlassablement sur ses lèvres: «merveilleux», «absolument», «partage», «liberté». Ses yeux brillent, elle revoit le long chemin, avec ces êtres d’exception auprès de qui elle a façonné sa personnalité, devenant elle-même partie intrinsèque de la Radio à qui ces hommes ont donné des lettres de noblesse.

 

Nous sommes dans son séjour, assises à la table ovale qui reçoit ses nombreux amis écrivains de fictions radiophoniques. Se vautrant voluptueusement contre mes jambes, son magnifique et indispensable chat noir et blanc. Partout, des murs de livres. Des petites tables surchargées de volumes. La plupart dédicacés. Le savoir de cette femme toute simple est aussi vaste que sa bibliothèque. Le balcon de la fenêtre, royaume de Messire le Chat, plonge sur une des cours intérieures que mystérieusement cet immeuble dissimule.

On respire la culture et le savoir chez Christine Goémé, mais surtout on partage du rire, des anecdotes de vie, de l’amitié. Et du bon vin. Des salades sans huile, assaisonnées de plusieurs sortes de vinaigres avec une pointe de piment d’Espelette.

 

L’amitié. Une des clés pour percevoir Christine dans son authenticité. C’est une femme qui ouvre généreusement sa porte, sa table, son cœur. J’ai ce bonheur d’être accueillie chez elle. Je m’y sens chez moi.

 

« Nous étions plusieurs amis à rentrer ensemble à la radio. Ils y sont tous restés. J’étais avec Gérard Gromer, maintenant à la retraite. Lui, c’était un homme de radio ! Il y a toujours Jacques Taroni, un réalisateur absolument sublime qui fait de très belles émissions… On a commencé ensemble cette aventure tout à fait par hasard en se disant : tiens, la radio c’est bien ! Ça nous plaît, ça nous intéresse… »

 

La dent dure, Christine dénonce la dictature du «jeunisme» qui sévit actuellement.

« Un ami m’a appris hier qu’on vient de lui dire : cette émission, c’est une bonne idée mais on cherche quelqu’un de 30 ans pour la faire… C’est insensé ! Alors qu’à l’époque il n’y avait pas ce genre de chose : les gens travaillaient ensemble, réfléchissent ensemble et puis il y avait ceux qui savaient et qui transmettaient. Oui, il y avait un art de la transmission sur le terrain. 

Trutat, il était quand même spécial. Moi je l’adorais.

Il avait des idées géniales… mais jamais de fric pour les réaliser. Donc on n’était jamais payé ou très peu, ou très mal… ou à peine, de toute façon il ne fallait même pas poser la question parce qu’on était prié, tout de même, de ne pas s’occuper de ces choses ; il trouvait ça obscène…»

 

Elle rêve un peu, se souvient de cet homme qui l’a tant marquée. Alain Trutat (1922-2006). Co-fondateur de France-Culture et réalisateur, démarre à la radio à dix ans, comme comédien. À quinze ans, il est petit reporter à Radio-Luxembourg. Pendant l’Occupation, il est très lié au milieu poétique, très proche de Jean Paulhan, Jean Tardieu et Paul Eluard. A la Libération, il rentre à la Radio française où il s’occupe des émissions littéraires et dramatiques. Il y réalise des émissions poétiques. Dans les années 60, on lui demande de s’occuper d’une réforme des programmes culturels. C’est la naissance de France-Culture. Il crée l’Atelier de création radiophonique en 1961. Pour lui, la radio c’était un des beaux-arts.

C’est ce goût qu’il a transmis à Christine :

«  Il avait des idées vraiment extraordinaires et il ne te disait pas : faut faire comme ci ou comme ça, non !  Il te disait: ça, il ne faudrait pas que ce soit comme ça. En fait, il disait tout ce qu’il ne fallait pas faire, tout ce qui était raide, ce qui s’accrochait au sens comme une moule sur un rocher etc. Et pour le reste débrouille-toi… Il fallait trouver une manière de faire mais c’était merveilleux parce que maintenant justement, la radio c’est un surcroît de sens ; c’est la critique que j’en fais. Et là, ça me dérange. Aujourd’hui, c’est très bien, c’est très propre, c’est très intelligent, c’est très sensé. Bon, ben voilà ! Mais ce qui était marrant, c’était de prendre des risques. »

 

Des risques, Christine en a pris. Elle raconte cette rencontre impossible avec Georges Navel (1904-1993), écrivain d’origine paysanne, qui dès 1920 suit les cours du soir de l'Université syndicale où il côtoie le créateur de la revue Manomètre à laquelle participe notamment Jules Supervielle. Tout en gagnant sa vie comme manœuvre itinérant puis comme correcteur d'imprimerie, il écrit pour L’Humanité et Commune, publie des romans autobiographiques… Au moment de cette rencontre, Georges Navel qui vient de subir une attaque, est dans les Alpes. Christine a accouché deux mois plus tôt mais n’hésite pas à passer 14 heures dans un train, et à se rendre dans la montagne pour le rejoindre sans savoir dans quel état il se trouve, s’il pourra seulement articuler un mot.

Elle est seule avec son équipement qui pèse lourd :

«  J’ai fait cet enregistrement dans une espèce de semi conscience car j’étais claquée. J’ai tendu le micro à Navel avec la trouille au ventre en me disant pourvu que ça marche, pourvu que ce soit bien … »

 

Elle enregistre l’entretien et reprend le train, sans transition. De retour, on écoute la bande. La chargée de réalisation, « une fille tout à fait intelligente » en fait tomber ses ciseaux et elle s’exclame qu’elle n’a jamais vu ça, qu’elle n’a jamais entendu une voix pareille, «c’est magnifique!»

«  C’était un coup de bol surtout que Navel venait de faire un AVC. Pour Trutat, j’avais tenté le coup… Et franchement, je n’ai pas été payée un centime de plus pour le faire. Voilà comment ça se passait… En plus ce jour-là, c’était un dimanche… ! J’y suis allée parce que c’était comme ça ; à la limite je n’ai même pas réfléchi: on y va, basta ! On était tous comme ça. C’était la radio! Alors que maintenant on vous demande des gens célèbres. Il faut interviewer des gens connus. On n’est pas des pêcheurs de paroles : on est des pêcheurs de noms ! Et les petites gens, heureusement qu’on les retrouve dans les documentaires. C’est ce qui fait leur charme d’ailleurs. Des gens qui ont quelque chose à dire, qui ont une vision du monde, une vie, la vie… Et qui sont merveilleux. Et c’est ça qui est bien évidemment. Ce genre de choses se retrouve plutôt dans ce que vous faites, vous, dans Nananews. Des choses un petit peu marginales. »

 

 

Je pense à Evelyne Joly que j’ai rencontrée dans le métro 

 

(http://nananews.fr/fr/debats/voir-tous-les-dossiers-de-nananewsfr/1891-la-double-vie-develyne-joly). Je sais que j’ai de la chance de pouvoir réaliser ces portraits de femmes pour Nananews. 


 

Christine Goémé poursuit :

« Pour moi, la radio, c’est un partage, c’est le maintien de l’oralité. Ce qui m’intéresse ce sont les voix. Une sorte de désert, peuplé de gens anonymes. Je suis toujours étonnée et heureuse de rencontrer des auditeurs qui me disent : on vous écoute… C’est merveilleux, cela veut dire qu’on a quelque chose en commun. Le grand avantage de la radio c’est qu’on ne voit pas ton image. Mais aujourd’hui ce que je reproche à la radio – j’ai beaucoup de reproches à lui faire– c’est de cavaler derrière la télé, alors que précisément ce qui est intéressant et qui donne du corps à la radio c’est la voix. Pas besoin d’être jeune ou vieux, etc. La voix, c’est quelque chose qui va au-delà de l’apparence. Le danger qui nous guette aujourd’hui, c’est l’image car pour faire carrière il faut qu’on t’ait vu à la télé ! L’image fait la loi sur le son. L’image basique. L’image banale et ordinaire commence à anesthésier l’écoute. Au lieu que la langue éclaire l’œil et que l’œil éclaire la langue, l’un fait barrage à l’autre. »

 

Depuis quelques années, Christine, qui s’occupe de fictions, produit également l’émission « L’éloge du savoir¹ ». Elle y présente des cours du Collège de France ²:

« Et j’ai une belle émission sur le savoir. Je suis ravie… Je diffuse tous les soirs, à minuit trente, des conférences du Collège de France. Il y a toujours du monde. C’est une bonne heure. Tu es plus écouté qu’à onze heures du matin… Laure Adler a pensé à moi pour cette émission, elle m’a dit : toi tu aimes le savoir … Donc sous-entendu tu vas transmettre cet amour aux autres. C’est une réaction de femmes de radio qu’elle a eue là. Elle sait que pour moi, le savoir est une aventure aussi. C’est une exploration, une découverte du Nouveau Monde… »

(A suivre)

 

La semaine prochaine, toujours à l’écoute de Christine Goémé, nous verrons en quoi consiste le métier de producteur de radio et ce que représente la radio aujourd’hui.

Mahia Alonso pour Nananews

 

¹Eloge du savoir : Emission radiophonique produite et présentée par Christine Goémé, diffusée sur France Culture du lundi au vendredi (de 0h35 à 1h30). Fréquence : 93.5 (Paris et sa région)

 

² Le Collège de France occupe une situation à part dans la recherche fondamentale et l'enseignement supérieur français.

14 Ce n'est ni une université, ni une grande école. Il ne transmet pas à des étudiants un savoir acquis à partir de programmes définis. Il ne prépare à aucun diplôme. Les 52 chaires de professeurs titulaires couvrent un vaste ensemble de disciplines : des mathématiques à l'étude des grandes civilisations, en passant par la physique, la chimie, la biologie et la médecine, la philosophie, la sociologie et l'économie, la préhistoire, l'archéologie et l'histoire, la linguistique. Le Collège de France peut s'adapter en permanence à l'évolution des sciences et rester ainsi un pôle d'animation de la communauté scientifique.

 

Nota.

Depuis 1978, Christine Goémé a produit sur France-Culture des émissions pour Les Chemins de la connaissance, A voix nue, Le Bon plaisir, Radio Libre, Une vie, une œuvre, La Matinée des autres... Créatrice de l’émission Les Idées en revue (1991-1999) elle a également produit de nombreuses émissions spéciales sur Michel Foucault, Descartes, Aragon, ou encore sur Jacques Lacan, etc.

Certaines de ces émissions ont été éditées : Les Saveurs du savoir, cinq heures sur Roland Barthes ; Vladimir Jankelevitch ou la tentation de penser et l’Immédiat, deux fois cinq heures à partir des cours qu'elle a établis, ainsi que Un homme libre, trois heures d’hommages consacrées à ce philosophe (les archives contenues dans ces émissions ont été rééditées aux éditions Frémeaux & Associés). Et pour les éditions Frémeaux et Associés, elle a choisi et présenté de larges extraits d'une vingtaine de grands philosophes du 20e siècle, regroupés en 6 CD sous le nom d’Anthologie sonore de la pensée française par les philosophes du 20e siècle. Elle produit aujourd’hui, toujours sur France-Culture, L’Eloge du Savoir.

Christine Goémé est présidente de la Commission des Affaires Radiophoniques de la Société des Gens de Lettres de France (SGDL).

M.A

 

 


 



 

Dans 4 mois les résultats du 1er tour

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Dans 4 mois nous connaîtrons les résultats du 1er tour de la Présidentielle 2012 !

Par Jacques Petit.

Le 23 avril 2012 au matin, nous sommes en possession des résultats du 1er tour de la Présidentielle 2012.


Oui, dans moins de 4 mois ce terrible suspense qui dure depuis quasiment 4/5 ans, sera quasiment terminé, ou bien, un nouveau suspense, encore plus prégnant, sera ouvert pour 2 semaines!

Sauf bouleversements intérieurs ou extérieurs, à ce jour, on peut citer les 4 probables en tête du 1er tour du 22 avril 2012, je les cite par ordre alphabétique : François Bayrou, François Hollande, Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy.

Dans les derniers sondages en notre possession, on voit mal comment le candidat le plus proche qui est crédité de 7,5 % d'intentions de vote, pour Mr Jean-Luc Mélenchon, et les autres, les principaux Eva Joly, de Villepin, Hervé Morin, loin derrière, que les autres m'excusent, mais leur chance de remontée sont peu probables.

Les sondages à 4 mois donnent rarement le résultat de la Présidentielle, mais ils indiquent, très souvent les 4/5 premiers, plus probablement dans le désordre!

 

Le prix Irène Joliot Curie

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Les femmes et les mathématiques

Le prix Irène Joliot Curie


La remise des prix aux trois lauréates 2011 qui a eu lieu le 14 novembre dernier a été effectuée par Laurent Wauquiez, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Louis Gallois, Président exécutif d'EADS. 

Créé en 2001, par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le Prix Irène Joliot-Curie est destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France. A cette fin, il met en lumière les carrières exemplaires de femmes de sciences qui allient excellence et dynamisme. Cette action en faveur de la parité a fêté ses 10 ans en 2011... 


 

En savoir plus :

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid58826/remise-des-prix-irene-joliot-curie-2011.html

 

Marie Curie disait : « je vaux ce que je veux. »

« Sans l’amour de la recherche, le savoir et l’intelligence ne peuvent faire un savant. »

Irène Joliot-Curie disait  : « Les métiers de la recherche sont extrêmement bien adaptés aux femmes car ils sont extrêmement bien adaptés à la vie de famille. »

(Marie-Paule Cani)

 

Le prix 2011

 

Pour cette 10e édition du Prix Irène Joliot-Curie, le jury a choisi de distinguer trois femmes d'exception :


Anne-Marie LAGRANGE, 49 ans

Prix de la "Femme scientifique de l'année",

 

« Une chercheuse très exigeante et une personne très agréable. »


 

Astrophysicienne, Directrice de recherche C.N.R.S. à l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble, Université Joseph Fourier/C.N.R.S., Anne-Marie Lagrange est considérée au niveau mondial comme l'une des astrophysiciennes les plus en pointe dans le domaine des systèmes planétaires extrasolaires, leur formation et leur évolution. Parmi ses résultats marquants, on lui doit la prédiction puis la découverte par imagerie directe d'une planète dans le disque résiduel d'une étoile jeune, beta Pictoris.

La lauréate recevra une dotation de 40 000 euros.

Elle dit : « Si les civilisations ne sont pas curieuses, elles sont mal parties.»; «Il y a plein de façons d’essayer de comprendre comment les systèmes planétaires se forment : de l’imagination, des idées, de l’intuition, des calculs, des observations…»; «Je crois beaucoup à l’intuition. Mais ensuite il faut tester. Cela peut prendre des années…»; «Important de transmettre la connaissance.» ; «Ca ne s’arrêtera pas. »

 

http://youtu.be/SdJcvUJXJnM



 

Laure SAINT-RAYMOND, 36 ans

Prix de la "Jeune Femme scientifique"

« Exceptionnellement douée en mathématiques, claire, rapide, qui ne recule pas devant la difficulté technique. »

Mathématicienne, Professeure à l'Université Pierre et Marie Curie et au département de mathématiques et applications de l'Ecole Normale Supérieure à Paris, Laure Saint-Raymond est une spécialiste de mathématiques appliquées à la physique et plus particulièrement à la mécanique des fluides. Son œuvre mathématique est considérable et compte notamment une contribution fondamentale au problème dit de limite fluide posé par David Hilbert en 1900. Elle est aujourd'hui directrice adjointe d'un département de l'Ecole normale supérieure dont la mission est de former des chercheurs et des enseignants en mathématiques.

La lauréate recevra une dotation de 15 000 euros.

Elle dit: «Etre rigoureux. La créativité.»; «La recherche, c’est une œuvre collective.»

http://youtu.be/b46qqqp9tCA


 

Pascale VICAT-BLANC, 50 ans

Prix du "Parcours Femme entreprise"

« Elle invente un monde numérique » ; « C’est une personne entreprenante » ; « Une chercheuse à la pointe dans le domaine des technologies… »

Docteur en informatique, fondatrice et présidente directrice générale de la startup Lyatiss, à Lyon, Pascale Vicat-Blanc est spécialiste des réseaux à hauts débits et des grilles de calcul. Elle a créé et encadré l'équipe RESO commune à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon et à l'Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA), équipe à l'origine de solutions originales pour le contrôle et l'organisation de l'informatique dématérialisée "en nuage" (Cloud computing). Elle a cofondé une "spinoff" de l'INRIA, la société Lyatiss. Lyatiss est actuellement la seule société française développant des solutions pour les infrastructures Cloud et une des seules au monde à proposer un moteur d'orchestration de réseaux virtuels pour le Cloud.

La lauréate recevra une dotation de 15 000 euros.

Elle dit : « Ce n’est pas une rupture, c’est une continuité » ( après être passée de la recherche à l’entreprise). « Les femmes ont la chance d’avoir de l’intuition… » « Curiosité, goût du risque et besoin de transformer le monde… »

 

http://youtu.be/u_pEjKWXX-g

ou

 

http://www.dailymotion.com/video/xn9c93_pascale-vicat-blanc-prix-irene-joliot-curie-du-parcours-femme-entreprise-2011_news

 

Les femmes distinguées par le prix Joliot-Curie  depuis 2006:

2006 : Julia KEMPE, Prix de la "Jeune femme scientifique" ; Cecilia CECCARELLI, Prix de la "Femme scientifique de l'année" ; Françoise HEILMANN-PASCAL, Prix du "Parcours femme entreprise"

 

2007 : Monique COMBESCURE pour le Prix de la "femme scientifique de l'année ; "Hakima MENDIL-JAKANI pour le Prix de la "Jeune femme scientifique » et Magali VAISSIERE pour le Prix du "parcours Femme entreprise"

2008 : Brigitte SENUT pour le Prix de la « femme scientifique de l'année » ; Katell BERTHELOT pour le Prix de la « jeune femme scientifique » ; Catherine LANGLAIS pour le Prix du « parcours femme entreprise » et Catherine MARRY pour le Prix du « mentorat »

2009 : Michèle LEDUC pour le Prix de la « Femme scientifique de l’année ; Virginie Bonnaillie-Noël pour le Prix de la "Jeune femme scientifique" .

2010 : Alessandra CARBONE, "Prix de la femme scientifique de l'année" ; Anne PEYROCHE, "Prix de la jeune femme scientifique" ; Françoise SOUSSALINE, Prix du "parcours femme entreprise".

 

 

 

 

 

Eleonore Favre, projectionniste

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Eléonore Favre,

projectionniste au « Champo »

 

Une gersoise à Paris.

Eléonore a eu 21 ans le 2 octobre dernier. Elle est projectionniste dans l’un des cinémas les plus anciens de Paris : le Champo. Une jeune nana courageuse, venue à Paris voici quatre ans. D’abord pour y faire sa formation de projectionniste pendant un an en alternance – une semaine à Paris et une semaine à Auch, dans le Gers d’où elle est originaire. Puis elle a décroché un CDI au Champo, il y a trois ans.

 


« J’ai préparé mon CAP opérateur-projectionniste car je voulais arrêter le lycée. Mes parents sont tous deux artistes (la maman, c’est Isabelle Gaignier, la première « The Nana » de nananews :

http://www.nananews.fr/fr/les-qtheq-nana-de-la-semaine/21-isabelle-gaignier

(ndlr) et je voulais rester dans le milieu des arts…

J’ai hésité entre musique et cinéma… Et voilà, c’est le cinéma qui l’a emporté grâce à maman. »

 

C’est en effet Isabelle qui a trouvé cette formation sur Internet. Eléonore avait seize ans, il n’était pas question de la lâcher sans rien dans la nature !

 

Pour Eléonore, tout semble naturel : «J’ai rencontré le projectionniste du « Reflet Médicis » qui connaissait Daniel, le chef de cabine du Champo. Justement ils recherchaient quelqu’un… Et voilà !»

 

Le refus du numérique

Son travail consiste à tenir la caisse puis passer à la projection. 


 

«Le Champo, c’est très particulier car on utilise de vieilles pellicules : quand le film arrive, il faut le monter et il faudra tout démonter quand il repartira. Il y a 5 à 6 bobines. Les vieux films, ça casse facilement. Comme ils se dégradent, il y a aussi des copies, mais elles ne sont plus toutes jeunes, non plus… C’est ce qui fait le charme du Champo… On est un peu dans Cinéma Paradisio de Tornatore… Pour un film des années 20, il n’y a plus de copie car le support a changé. A présent, tous les films vont partir pour être stockés. Les laboratoires ferment et avec l’arrivé du numérique, il n’y aura plus de copies.

C’est l’ordinateur qui va tout faire… Pour moi, c’est une catastrophe : je refuse le numérique! J’aime le côté artisanal de ma profession et cette ère nouvelle va tout changer. Je ne veux pas suivre. Je vais me recycler… complètement. Dès que je ne pourrais plus projeter ... »

 

Eléonore pense à passer un autre CAP sur la petite enfance, cette fois. On lui a dit que c’était bouché mais elle veut tenter tout de même…

 

«Je veux rester à Paris encore quelque temps mais je dois absolument trouver à me loger.»

 

Une romance qui se termine et un toit à trouver rapidement, le métier qui prend un nouveau tournant, cela fait beaucoup pour une jeune femme d’à peine 21 ans. Mais elle ne s’apitoie pas sur son sort. Elle m’entraîne dans la salle de projection au rétro-réflex.

 

«Nous sommes au–dessus de l’écran. C’est tout un système de miroir qui projette le film», explique-t-elle et elle rappelle qu’en 1941, un incendie a détruit la cabine d'origine, dont l'exiguïté interdit la reconstruction selon les normes de sécurité. Le propriétaire Roger Joly invente alors le fameux "rétro-réflex", un système inédit de projection, mis au point avec un ingénieur des travaux publics et l'institut optique : de la nouvelle cabine située au-dessus de l'écran, un périscope envoie l'image sur un premier puis un second miroir, qui la renvoie sur l'écran. Je regarde, fascinée. Je sais que ce lieu a été le QG de Truffaut comme de Chabrol. Tous les amoureux du cinéma, je parle des vieux films, tous ont laissé et laissent ici un peu de leur âme. Je suis émue. Et cette jolie jeune femme, mélancolique à l’idée de la modernité qui vient tout flanquer par terre, me parait encore plus belle, plus touchante.

 

« J’aime les films anciens », dit-elle en mettant ses bobines en place. A ma question muette, elle répond en souriant :

«Non ce n’est pas dur, les copies font entre 20 à 25 kg, mais ça va. Je sais que je resterai nostalgique de ce milieu. Ici dans le Quartier latin, les projectionnistes, nous formons une famille. Il y a entre nous une forte solidarité. Daniel, le chef de cabine est là depuis trente ans… Moi, je travaille du vendredi au dimanche ; la semaine, c’est Olivier, l’autre projectionniste et puis il y a deux ouvreuses, Françoise et Valérie, mère et fille… 

"On est vraiment en famille"

Elle me raccompagne et avant de remonter dans la cabine de projection: "Faut être très réactif, si ça coupe, on doit réparer vite caril faut pas gêner le public!"

 

 

 


 


 

 

 

Sara Do, éternelle saltimbanque

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« J’ai le cœur en lever d’étoiles »…

 

J’ai rencontré Sara Do pour  la première fois en juillet 2008, lors du spectacle qu’elle donnait à Lectoure (32) dans le cadre du festival organisé par les Amis des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, dont elle était l’invitée d’honneur.

 

À vous, bande de calamars boiteux

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À vous, bande de calamars boiteux

Qu'est-ce que je f 'rai pas pour vous rendre heureux...

Sinon vous donner la calbote amicale

Que ça va sûrement pas vous faire mal.

À ceux qui tapaient cinq, à tous les falsos...

Et a ceux qui sont devenus des Patos

Aux buveurs d'anisette avec kemias

À ceux qui ont fait figa ou tchoufa

Aux falampos qui mentaient comme des voleurs

À tous ceux qui ont fait le bras d'honneur

À ceux qui tapaient la maqua hora

Ou qui jouaient au tchalef ou au tas.

À ceux qui, quand ils partaient,

On aurait dit qu'ils revenaient,

À tous ceux de notre ancien pays là-bas,

En pensant à ceux que j'aimerais qu'ils soient là,

Je vous souhaite une Bonne Année et surtout que

cette putain de santé, elle vous lâche pas…

 

Bonne Année 2012        

Gérard Fuentes

 

 

De Gaulle et les juifs

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De Gaulle et les juifs

 

Lors d’une mémorable conférence de presse tenue en novembre 1967, de Gaulle déterminait que les juifs étaient « un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ». Raymond Aron, intellectuel du même bord que le Général, fut sidéré et se demanda « pourquoi le général de Gaulle avait solennellement réhabilité l’antisémitisme ».

 
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