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De Sarkozy à Bayrou:
blabla et mascarade.
Mais, où sont les femmes !
C’est certain le regard des femmes sur le monde est bien différent de celui des hommes.
N’êtes-vous pas surprises mes jolies, de voir combien les hommes sont enfantins, sourds, aveugles devant les réalités du quotidien et les évolutions du monde ?
Et pourtant hélas, c’est eux qui l’ont en main.
Je dis hélas, parce que nous aurions bien besoin de la sensibilité féminine pour freiner les avidités masculines.
Je ne parle évidemment pas de ces quelques hommes improbables, qui pour des raisons que j’ignore, sont capables d’être à la fois eux et nous, l’idéal en somme.
Ceux-là nous les aimons et nous les désirons, nous les choyons comme des espèces en voie de disparition, bêtement, parce que c’est tout le contraire, ils sont déjà ce que deviendrons les autres dans quelques millions d’années.
Je parle donc de la grande majorité masculine, celle qui traîne, mufle au sol, à essayer de savoir d’où vient le vent histoire de prendre celui qui sera adopté par la majorité. Surtout ne pas risquer le contre-courant qui l’emporterait loin du CAC 40, du pouvoir et des richesses.
Il y a quelques années, dans un dîner où les têtes pensantes foisonnaient et où il était question des prochaines nominations à des postes de professeurs de médecine, j’ai demandé, candide :
- Pourquoi, alors qu’il y a plus de réussites féminines au bac en sciences et en math, ainsi que plus d’inscriptions féminines en médecine, pourquoi tant de professeurs hommes et si peu de professeurs femmes ?
Mon voisin a détourné les yeux, il y eut un flottement sur la table, comme on dit un ange est passé, à mon avis il tenait plus du diable que du bon dieu, un bien- pensant a parlé d’autres choses, il neigeait sur Washington et fallait faire la queue pendant des heures pour voir l’expo Vermeer…
Fallait surtout pas que je me mette à parler de « ces choses idiotes que disent les femmes avec de jolies robes et qui ne connaissent rien à l’économie du monde » comme par exemple : me mettre à parler des trithérapies que les laboratoires Merck avaient développées pour réduire le sida, avant même que certains se soient emplis les poches en achetant des actions qui grimperaient vitesse grand V, si on tenait tout ça quelques mois sous silence. Ce qui se passa précisément.
C’était il y a quelques années, mais ce petit, tout petit exemple d’hypocrisie consensuelle et typiquement masculine (j’étais la seule femme à ce dîner), m’a réellement fait regretter que si peu de femmes soient aux commandes des pays et des nations.
Et, depuis, je n’ai pas changé d’idée, au contraire, plus je vois les politiques et les dirigeants des pays du monde, et plus j’aime la force et l’intelligence, la sensibilité des femmes.
Faut voir ce qu’elles sont capables d’entreprendre lorsqu’elles ont les rênes d’un pays. Et même lorsqu’elles ne les ont pas.
À chaque marche de l’escalier du monde, elles luttent, défendent, protègent, restaurent, et à part quelques dénaturées, groupies à vie d’hommes de pouvoir et d’argent, je pense à certaines femmes politiques Françaises comme Nadine Morano ou Nathalie Kosciusko-Morizet, d’une façon générale les femmes cherchent à améliorer la vie.
Mères, grand-mères, jeunes idéalistes ou femmes engagées, lorsqu’elles se mobilisent, c’est toujours pour la paix et la solidarité, pour faire cesser les combats, arrêter les tueries, sauver les fils et les frères, les maris.
Pourtant, histoire de me rappeler à l’ordre et de donner une millième chance à chacun, j’ai écouté les vœux de nos politiques.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ce fut du « téléphoné ».
Aucune surprise. Rien que du prévu, du déjà entendu, absolument rien hors la vacuité et le vide.
Sarkozy fit du Sarkozy, même pas revisité pour la circonstance (l’aurait pu faire un effort le Guaino de service) tandis que Bayrou «tanguerouta» comme toujours, entre suffisance et… suffisance.
Mais, j’ai bien écouté.
Sarkozy n’a pas du tout présenté ses vœux aux Français, mais une allégorie à ses succès, en martelant bien que c’était grâce à lui, le chef, capable de poigne et d’autorité, que la France allait bien.
Je le regardais, étriqué derrière son pupitre, épaules en petits mouvements constants, des tocs ou des tics, le regard par en dessous… Félon ou Raminagrobis, j’hésitais…
Putain, moi qui détestais Guillon parce qu’il s’en prenait à la tête des gens, je crois que je suis devenue comme lui.
Je ne sais pas pourquoi, mais maintenant à chaque fois que je regarde Sarkozy, je vois une espèce d’animal indéfini entre le barracuda, la fouine et la belette.
Un genre pas clair du tout, à faire flipper le soir, à ne pas rencontrer dans les nuits noires, à fuir impérativement, et à ne plus jamais écouter ni regarder, sauf de vouloir faire des cauchemars ou de devenir un comique à la mode facile.
Et pourtant, il y a de grands risques pour qu’on en reprenne pour 5 ans avec lui. Pas parce qu’il est bon, on est tous au courant qu’il est grave mauvais, mais parce que les autres (à part Marine) sont absents et invisibles au regard. Comme leur programme.
Mais t’es où là Hollande ?
A part une déclaration sirupeuse dans Libé pour parler d’espérance sans jamais t’appuyer sur du concret, et ta volonté de critiquer Sarkozy, rien sur ton programme pour remettre la France à flot. Nada.
Quant à ton passage éclair aux infos du 20 h sur France 2, il n’aura montré que ton regard étudié et défini par une com désuète, et posé très au-delà du présentateur en face de toi, à la Mitterrand en somme, (décidément celui-là tu l’as « décalcomanié » mais toujours pas grand chose sur ce programme dont tu repousses constamment l’annonce.
T’en a pas marre de jouer à qui perd gagne, parce que tu vois nous en France, on croit que t’as pas saisi les règles du jeu et qu’à force de te la jouer « je me démarque pour qu’on me voit bien » genre au-dessus de la mêlée j’étincelle, quand tu te mettras à vouloir t’expliquer avec les Français, il y a longtemps qu’ils auront tourné les talons vers des horizons plus visibles.
Évidemment, tu te dis « De toute façon, je suis certain de gagner au second tour puisque personne ne votera FN, alors comme le renard tu attends que tombe le fromage…
Peut-être que tu as raison de ne pas faire faire d’anévrismes au PS, mais, es-tu bien sûr de ce que tu crois ? Sûr à 100% de tes déductions ?
À ta place, je ne prendrai pas le risque et je me bougerai les fesses et le reste, parce que la France qui ne peut voter Le Pen, pourrait très bien voter Marine.
Va savoir de quoi sont capables les Français à qui, minutes après minutes et heures après heures, les oligarchies médiatiques et politiques définitivement unifiées, font croire que le monde va leur tomber sur la tête !
Film à revoir pour la circonstance: «L’arroseur arrosé» mais surtout «Le dictateur» que je vous mets pour la circonstance en vidéo de une, pour une réflexion plus soutenue sur les idéologies et les faiblesses humaines, sur leurs dangerosités.
http://www.youtube.com/watch?v=WMAT1-3xuyw&;feature=related