En dépit des tensions, premier agrément à un nouveau projet de 200 logements à Jérusalem-Est
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« Il s'agit d'un nouveau plan de constructions et nous en sommes à l'étape préliminaire », a indiqué Pepe Alalo, conseiller municipal du parti de gauche Meretz. L'élu d'opposition s'est alarmé de l'effet d'une telle décision dans le climat de violences régnant à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la Ville sainte. « C'est terrible, dans une période aussi sensible », a également déploré Lior Amihaï, un responsable de La Paix maintenant, organisation israélienne anti-colonisation.
LA COLONISATION, PRINCIPAL OBSTACLE À LA PAIX
La poursuite de la colonisation est l'un des facteurs des tensions auxquelles est en proie Jérusalem-Est depuis l'été. Dernières attaques en date dans la récente série qui a secoué le pays, mercredi 12 novembre, une mosquée et une synagogue ont été la cible de tentatives d'incendies volontaires dans deux attaques séparées, qui n'ont pas fait de victimes.
Mardi, un jeune Palestinien a été tué au cours d'affrontements près d'Hébron. La veille, des attaques au couteau avaient fait deux morts israéliens à Tel-Aviv et en Cisjordanie.
L'ONU, les Etats-Unis et l'Union européenne considèrent la poursuite de la colonisation comme un obstacle majeur aux efforts pour résoudre le conflit israélo-palestinien. Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'Etat auquel ils aspirent, et la communauté internationale juge illégale l'annexion et l'occupation de Jérusalem-Est.
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