Parti socialisme : La grande illusion !
Par Dominique Josserand.
Rose Mafia : LES MAGOUILLES DU PARTI SOCIALISTE !!
Le PS français dans l’histoire de la république, s’est constamment fourvoyé loin du terrain et du peuple et n’aura finalement gagné ses galons qu’en phagocytant le parti communiste et en prenant sa place, arbitrairement.
Mitterrand a trempé dans des scandales d’Etat qui auraient dû l’amener à démissionner : le Rainbow Warrior, les écoutes téléphoniques, FrançAfrique, les frégates de Taïwan, les caisses noires et les délits d’initiés pour lesquels il a amnistié l’ensemble de son parti politique en place, des présumés suicides et autres actions meurtrières… etc, la liste n’est pas exhaustive, hélas…
Mais le PS ne s’est pas amendé avec le temps et a continué ses petits ronds en eaux troubles, se déchirant lamentablement et sans panache pour avoir le pouvoir, trichant intra muros pour en récupérer un peu, vilipendant l’un, saccageant l’autre, et sabordant sans état d’âme Ségolène Royal qui le représentait, abandonnant ainsi la France à la droite UMP en 2007.
Plus, si le scandale du Sofitel n’avait pas joué un rôle de révélateur, c’est Dominique Strauss Kahn qui serait aujourd’hui le champion toute catégorie du PS et candidat à la présidence Française, et Hollande, Valls, Aubry et les autres lui cireraient les pompes platement et sans honte.
Et c’est « ça », ce PS là qui habite Neuilly, qui « magouille » et manigance, qui cumule plusieurs postes et salaires ainsi que le fait Hollande qui disait pourtant droit dans les yeux des Français dans l’émission Des paroles et des actes, il y a quelques jours « Je suis pour le non-cumul des mandats », qui déshonore la gauche. Cette gauche du peuple, des petits qui se débrouillent avec un unique salaire lorsqu’ils en ont un et une gauche qui ne peut se reconnaître dans ce PS dévoué aux veaux d’or et à la finance, capable, Hollande franchement t’es mauvais, de dire « qu’il n’y a presque plus de communistes en France », alors qu’il les a utilisés, une fois encore, grâce au Mélenchon de service.
Mais, après avoir dit cette stupidité et après avoir rassuré les financiers anglais, après avoir constamment dit une chose et son contraire depuis le début de cette campagne, s’être défaussé de ses accords avec Eva Joly, vu qu’elle avait peu de voix à lui apporter et utilisé tous les clichés bateaux du marketing de papa, il ose encore, des trémolos dans la voix, ça me rappelle quelque chose ça, pas à vous ? de vous demander de voter pour lui. De voter pour cette gauche menteuse, hypocrite et sans âme. Une gauche que n’aurait pas désavoué le Staline des Goulags et le pape du Vatican, mais qu’auraient rejeté Karl Marx et Lénine, Trotski, l’Abbé Pierre et sœur Emmanuelle.
Une gauche même pas de droite, qui elle au moins sait de quoi elle est faite et ce qu’est sa ligne directive, qui avance à visage découvert et dont on peut se défendre, alors que la gauche de Hollande, sous le couvert du cœur et de l’amour, dirige les Français là où rien n’est possible pour eux, hors la désespérance, la détresse, le chaos et le désordre, dont elle, elle se sortira, on n’habite pas Neuilly, le 15è ou le 16è impunément, et l’on n’a pas non plus de luxueux bureaux rue de Solférino.
Eh oui la gauche PS tient ses meetings à la Bastille, mais fait ses courses rue de Passy.
Bref, le PS, très loin des valeurs humanistes de la gauche du peuple, et ainsi que toujours depuis des décennies, s’illusionne sur ce qu’elle est capable de réaliser, surtout joue à l’illusionniste et fait miroiter des mirages dans un langage si complaisant et fleuri, que l’on peut se demander comment dans une France où le vocabulaire s’est restreint avec le temps, il est compréhensible.
Mais, peut-être que ceci explique cela et que Molière n’est jamais bien loin de la vérité et de la réalité.
En mettre plein la vue et les oreilles, c’est une technique, dépassée certes, mais qui a fait ses preuves, qui martelée peut fonctionner sur les mentalités fragiles et vulnérables, désireuses de croire en tout pour survivre, particulièrement au père Noël et à ses cadeaux ; mais, une fois le jour de fête passé, que reste-t-il toujours du désir, de l’espoir, de l’enchantement ?
Quelques papiers épars sur le sol, des cartons déchirés et un sentiment d’amertume la plupart du temps avec l’impression plus ou moins confuse de s’être fait avoir, encore, une fois encore.
C’est ce qui se passera sans aucun doute dans les semaines qui suivront le 6 mai, quel que soit le candidat qui sera élu. La différence viendra seulement du fait qu’avec la droite les Français étaient sans illusion, alors qu’avec le PS qui parlait de Jaurès et de fraternité certains s’étaient mis à y croire.
D.J