Le président PS du Conseil général de Meurthe-et-Moselle est mort
Peu avant minuit, Michel Dinet aurait perdu le contrôle de son véhicule sur la départemental 4 près de Vannes-le-Châtel, au sud de Toul, selon cette même source. Agé de 65 ans, il était président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle depuis 16 ans. Cet ancien instituteur a également été député de la circonscription de Toul de 1988 à 1993.
« C'est avec Michel Dinet un très grand ami qui vient de disparaitre. J'éprouve une immense peine », a réagi dimanche matin la maire de Lille, Martine Aubry, dans un communiqué. « C'était avant tout un homme qui portait haut les valeurs auxquelles il croyait, un homme qui ne lâchait jamais rien, dont la voix forte nous rappelait le chemin de la justice, de la solidarité et de l'avenir qu'il voulait construire », a-t-elle écrit, adressant son affection à son épouse et à sa famille.
« IL CROYAIT AU PROGRÈS, AU PARTAGE ET À LA JUSTICE »
François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont rendu hommage à son combat pour « la justice sociale ». « C'était un homme profondément bon et un élu de grande qualité », qui « avait fait du conseil général de Meurthe-et-Moselle un laboratoire de politiques sociales innovantes », écrit le chef de l'Etat dans un communiqué. Michel Dinet « était de ceux qui plaçaient au-dessus de tout les valeurs humaines. Il croyait au progrès, au partage et à la justice », poursuit-il.
« Il était un élu apprécié et reconnu pour ses positions humanistes et son combat pour la justice sociale, tant au niveau local qu'au niveau national », écrit pour sa part le premier ministre également dans un communiqué. « Proche des gens », il « faisait partie de ces élus dont la chaleur humaine, qu'il mettait dans son engagement, était d'abord le signe de sa volonté de servir les autres et l'intérêt général », poursuit-il.
Le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, écrit pour sa part que que Michel Dinet « incarnait cet humanisme qui mettait l'innovation sociale au cœur de son engagement, au service des plus modestes ».
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a également salué la mémoire « d'un homme pétri d'engagements, soucieux du sort des plus fragiles, des plus démunis et des personnes âgées ».